Aujourd’hui Thierry Ferrandiz, CEO de Le bon coté des choses, a quitté temporairement son lac et ses montagnes pour nous présenter une solution « révolutionnaire » dans l’univers de la consommation. Comment réconcilier les enjeux des 3 acteurs majeurs de la relation client : le consommateur, le distributeur et même l’industriel ?…
Réponse simple : tout part du client et de ce qu’il n’est pas toujours disposé à exprimer ! L’aider à s’exprimer, c’est lui faire dire ce qu’il a à l’intérieur, ce à quoi il pense. Cherchons quels sont ces vrais besoins, ses questions, ses points d’interrogation au moment de constituer sa liste de course, préparation à l’achat encore indispensable à une majorité de consommateurs. D’accord, il aime comparer les prix et les moteurs de recherche spécialisés (y compris celui lancé par E Leclerc) le font déjà. Mais au-delà de la dimension prix, que recherche-t-il et comment l’aider à le trouver ?
Aussi deux autres moteurs sont impliqués dans l’action de tous : la distance au point de vente et la dimension qualitative dans la sélection des produits (origine locale, allergies, bio, éthique, etc…). Or ce sont précisément ces éléments qui entrent dans nos décisions d’achat et que nous n’exprimons pas ou rarement ; mieux, les marques mais aussi les distributeurs n’ont aucun moyen (actuellement) d’accéder spontanément à ce type de connaissances sur leurs clients. Car les consommateurs sont à la recherche d’une réalisation sociale dans leurs actes d’achat ; ils souhaitent rejoindre des tribus intelligentes et cohérentes dans leur analyse de la consommation de produits industriels.
On peut penser qu’il y a un bel avenir à ce nouvel outil client qui associe sans aucun rapport économique, les consommateurs et les distributeurs ou les marques. Sans qu’il n’y ait besoin d’une « carotte » pour fidéliser les uns comme les autres mais simplement parce que leur « intérêt » est clairement de collaborer…
Nul doute que le « web to store » est un enjeu colossal pour les distributeurs : comment faire venir (revenir) les consommateurs ? Comment aider mes clients à se décider à acheter dans mon magasin ?… Comment obtenir leur choix, puis leur préférence ?
Et puisque le site a pour objectif d’aider les consommateurs, la start-up fait appel au crowdfunding pour financer son développement à venir ; parce qu’il est essentiel que les utilisateurs de « Le Bon coté des choses » soient engagés dans ce modèle participatif. C’est ça la « vraie fidélisation » !
Merci Thierry pour cette belle démonstration que le « marketing » peut changer de point de vue et à très bientôt.