Finalement, c’est LA question. En tout cas, j’aimerais bien y répondre par l’affirmative. Pas de projet sans risque, donc pas de challenge sans risque non plus.
L’introduction écrite sur Culture RP, en avance de mes réponses est assez explicite :
Dans une droite ligne de ces interrogations positives sur les marques engagées Patrice Laubignat propose un échange d’une heure, avec des DirMarCom autour de la présentation d’un projet, pour souligner les points forts, mesurer l’impact du projet mais aussi poser là quelques questions ou quelques idées qui peuvent à la fois conforter et interroger la pertinence et la cohérence des choix proposés.
Le résultat, l’expérience n’en fut pas un fruit défendu mais bien une élégance contractuelle des enjeux partagés par tous ! Car décider c’est choisir, mais choisir c’est toujours se poser la question du pourquoi et à ce titre aucun doute, aucun tremblement ne doit être permis…
Pas de fruit défendu, pas de tremblement au moment du verdict. Une simple réflexion partagée sur les enjeux et l’impact souhaitable d’un projet soumis au challenge.
Je n’en voudrais pas davantage. Le marketing a besoin de cette sobriété. Il me semble englouti par sa suffisance (à moins que ce ne soit ma trajectoire ?) et il est temps de proposer une écoute active et positive de ce que décident les autres. Conseiller sans doute mais pour aller où ? Consulter encore mais pour imaginer quel futur ?
Le challenge est à la fois collectif et personnel.

C’est une invitation à s’ouvrir aux autres, les challengers, et à grandir soi-même, le challengé. Les uns au service de l’autre. Oui mais aussi une envie de progrès à faire ensemble, de chemin vers le mieux, voire vers le beau, que l’on hésite à parcourir seul.
J’ajoute ici qu’il ne s’agit pas de se mesurer ou de se comparer. Le challenge n’est pas une course contre les autres, c’est une course pour soi. La compétition s’il y en a une, est déjà gagnée par celle ou celui qui accepte le challenge. Tout le monde gagne. Tu n’imagines pas (encore) à quel point le jeu change quand à la fin, quoi qu’il advienne, c’est toujours toi qui décide.
Les leaders que nous avons challengé ont apprécié l’exercice. Ils ont appris, et ils ont gagné du temps et beaucoup d’énergie non gaspillée en atermoiements sur la pertinence de leur projet. Parce que les challengers sont empathiques. Ils essaient de comprendre la finalité, la justesse, la cohérence du projet et le bon sans enjeu personnel, sans risque d’échec. Le décideur est pour sa part confronter à ses enjeux là, pour lui ou elle, mais aussi à la projection plus ou moins réaliste de l’impact du projet sur les résultats de son organisation, de ses équipes.
Libre de mouvement, le challenger est bine plus proche de la réalité.
Pour le reste, je t’invite à lire la suite sur Culture RP :
Merci !
A demain pour un #challenge

