interview émotionnelle, l'humain dans le marketing
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Oser l’IA : une belle déclaration de Clara Chapaz #VivaTech

Nicolas Dufourcq et Clara Chapaz à VIvaTech

Pouvons-nous embrasser l’Intelligence Artificielle (IA) ?

Tout est possible à VivaTech, qui bien plus qu’une simple visite, est une « expérience » où l’innovation vibre au rythme de l’humain et des émotions. Madame la Ministre du numérique, Clara Chapaz, à l’invitation de Nicolas Dufourcq, DG de BPI France, nous invite à « Oser l’IA ».

C’est un appel à la détermination et à l’enthousiasme, une conviction profonde que la France est « extrêmement bien placée dans la course à l’IA », que partagent avec elle sur la scène Audrey Bourolleau et Jean-Piere Farandou.

La confiance en l’IA

Clara Chapaz exprime une confiance inébranlable dans cette transformation. Elle se dit « vraiment confiante » dans la capacité à prendre « les décisions les plus synthétiques et les plus systémiques dans ce secteur-là ». Cette vision implique de se projeter au-delà des « faibles valeurs ajoutées » déjà traitées, pour viser une intelligence d’introduction qui répond aux nouvelles exigences. C’est dans cet esprit que sera lancé, « dans quelques semaines », un « grand plan qui qui vise à pousser toutes les portes, des « fermes » aux « PME ». L’objectif est clair : « embarquer des secteurs entiers dans l’intelligence artificielle ».

Des bénéfices concrets pour un impact humain

L’adoption de l’IA n’est pas une fin en soi, mais un moyen d’atteindre des « objectifs concrets » avec un impact tangible sur nos vies. Concernant spécifiquement l’agriculture, un exemple frappant de gaspillage qui pourrait être limité par l’IA est celui des tomates : « on jette à la poubelle 40% des tomates qui sont produites ». L’IA, grâce à des dispositifs comme des caméras, pourrait « limiter le gaspillage, en nous permettant de « rendre la production plus mobile », explique Audrey Bourolleau, qui présente le projet Hectar Pour cela, il est crucial d’accélérer l’inscription des PME à une « meilleure vision technologique ». Il y a « un appel à tout secteur agricole alimentaire » pour « jouer à fond sur les architectures de métier » et s’appuyer sur des « modèles de langage qui sont souverains », un domaine où la France reconnaît « être un peu en retard ».

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L’humain au cœur de la transformation : partage des savoirs et souveraineté

Cette révolution ne peut se faire sans les « femmes de la Tech » et, plus largement, sans impliquer tous les salariés. Il est « important qu’il y ait des salariés sur le coup ». La Ministre insiste sur la nécessité de créer une « énergie collective » où « chacun a sa place, chacun a son bon état, on est tous à égalité ». L’IA permet un changement profond dans la circulation du savoir : « le savoir est partagé » et n’est plus l’apanage des hiérarchies. Ce point de vue est amplifié par l’appel à l’excellence du service prononcé par Jean-Pierre Farandou, pdg de la SNCF, qui rappelle aussi que la SNCF a détenu pendant longtemps le premier site e-commerce de France et qu’elle est donc toujours à la pointe du numérique.

Oser se tromper : l’antidote au perfectionnisme

Done is better then. perfect !

Un point essentiel soulevé est la tendance française « à aimer que les choses soient très très très bien faites, à aimer aller jusqu’à la perfection ». Cette recherche de l’absolu peut nous « retenir, nous freiner à expérimenter, à oser, en se disant « mais c’est encore de la bêta, mais on n’est pas encore sur une bonne version…» ». Or, « il n’y aura pas de déploiement de l’IA parfait… Ça n’existe pas. Il n’y aura pas de solution magique ». Le message est clair : « Osez, n’ayez pas peur de parfois vous tromper dans le chemin, ce n’est pas grave. Et ce qui est plus grave, c’est de ne pas agir ». Il faut « co-construire ensemble », car « si on n’ose pas y aller et co-construire ensemble, l’excuse pour prendre son temps, on va passer à côté de quelque chose », ajoute madame la ministre.

En somme, la volonté affichée est une invitation à une action audacieuse et collective. Nous sommes tous « très déterminés et il y a un vrai sens collectif pour vous aider à oser y aller ensemble », m’attelle Clara avec un large sourire ! Vraiment ?…

Il faut parfois se laisser porter par cette vague optimiste qui souffle un vent d’espoir devant nos portes. Saura-t-il balayer les sceptiques bavards que l’on croise parfois dans les allées de cette gigantesque foire à l’innovation ?

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CEO Eforbrands Consultant / Speaker / Formateur / Auteur du Marketing Emotionnel Fondateur du Club du Marketing Emotionnel - Intervenant pour les MSc MBA Inseec Paris et l'ISCOM en marketing émotionnel, stratégies de fidélisation, relation client... Auteur des livres : Tout savoir sur Le Marketing Emotionnel aux Editions Kawa - nov 2013 La Fidélité, du chaos à la zone de confort aux Editions Kawa - Janv 2017 Marketing ZERO avec Philippe Guiheneuc, chez 1min30 publishing - juin 2021 Fondateur de Eforbrands et de LePartenariat Rédacteur du blog marketingemotionnel.com

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