Tous les articles taggés : Happy marketing

Le diner Dift

L’art de dire merci #merci #dift

Jeudi je me suis retrouvé à une belle table et en belle compagnie. Merci ! A l’invitation de Georges Basdevant et de ses amis de Comarch, je figurait parmi les convives d’un diner consacré à la fidélité et, par rebond, à la gratitude. Comment remercier ses clients, ses collaborateur, ses partenaires à toujours été au coeur de mon engagement auprès des marques avec qui j’ai eu et j’ai encore le bonheur de travailler. Nous en avions déjà parlé avec Georges lors d’une interview restée dans ma mémoire, à l’occasion des débuts de l’aventure Dift (une entreprise généreuse fondée avec Frédéric Mazella, celui qui a mis du blabla dans nos voitures). Et, surprise, dans mon assiette, avant même le coup d’envoi de ce diner bavard, je découvre un petit livre rouge dont l’auteur est Thierry Spencer, connu de toutes et tous pour le blog Le sens du Client, et aussi pour ces nombreuses interventions sur la thème de la relation client (entre autres). Quel bonheur ! Un livre entier consacré à l’art de dire merci ! …

John Lewis - tableau

La marque John Lewis et les générations #tableau

Ce week-end de nombreux anglais sont descendus dans la rue avec leur drapeau (Union Jack ou Croix de Saint-Georges) pour rappeler à leurs gouvernants que l’identité britannique signifiait quelque chose. Une culture peut-être ? Heureusement, là-bas comme ailleurs, la culture est issue de la diversité, de l’apport indéniable des gens venus d’ailleurs, des migrants et des voyageurs du monde. Que les anglais (comme les autres) aient dû abandonner une vision coloniale de leurs découvertes géographiques et de leur supposée supériorité culturelle était une bonne nouvelle pour tous les pays retrouvant leur liberté. Aujourd’hui, ce sujet des nouveaux arrivants dans leur île est évidemment sensible et engendre un bon vieux réflexe patriotique et raciste dans le pays. Dommage ! D’autant plus que les générations précédentes, toutes ensemble, ont profité de ce brassage des cultures, juste dans leur foyer, qu’il s’agisse de soutenir leur équipe de football préférée ou de leur décoration d’intérieur. La tolérance et l’acceptation de la différence est un gage de richesse à venir. C’est peut-être ce qui inspire le film de John Lewis, …

sander soonyoung et veronika

Yepoda : quand la K-Beauty illumine le cœur (et la peau !)

En réponse à Alain, qui n’a pas du tout aimé la campagne de Sephora annonçant l’arrivée de Yepoda dans ses magasins, je te propose une analyse positive du marketing de cette marque. Pour commencer rappelons que la marketing émotionnel est celui qui remet la marque dans le cœur des clients. Il s’agit de créer une véritable rencontre, une connexion si forte qu’elle donne envie de partager ce que l’on aime. Et dans le monde chatoyant des soins de la peau, Sander Joonyoung et Veronica, les fondateurs allemands de la marque Yepoda semblent avoir parfaitement intégré cette « vision romantique du marketing ». Loin de la simple promesse d’une belle peau, ils tissent une toile émotionnelle qui résonne avec leurs consommateurs. Souviens-toi de cette chemise Lacoste que nous avons tant aimée, au point de nous demander comment on pouvait s’attacher à un objet. Yepoda, c’est un peu cela, mais pour la routine beauté quotidienne. Une routine coréenne, parce que c’est mieux ! Alors, comment cette jeune marque réussit-elle à créer ce lien puissant dès son arrivée en France ? D’abord, par …

les boutons de la chemise

Toutes les histoires que tu as aimées #oupresque…

Tu rentres dans la boutique Lacoste avec l’envie d’une chemise avec un crocodile dessus, parce que tu les as usées celles-là. Alors, tiens pendant l’heure du déjeuner pourquoi ne pas profiter des soldes… Ah non, pas toi !?… ben si ! Il y en a eu des chemises dans ta vie. Je me demande comment on peut s’attacher à une chemise, plus qu’à une autre. Est-ce une histoire dans nos têtes qui la distingue, en y accrochant des bribes de dialogue, des regards furtifs, des sourires polis ? Est-ce parce qu’elle nous donner le sentiment d’avoir plu, un soir d’apéro chez des amis, d’avoir troublé, une fois enlevée dans la pénombre ? Est-elle la sobre représentation d’une apparence professionnelle qu’on voudrait sans tâche ? Choisir un vêtement dans un dressing, est une projection dans la journée qui s’ouvre ou la soirée qui se propose. L’une ou l’autre s’aborde avec un peu de confiance, un instant d’éclat dans le miroir ou de modestie dans la démarche. Ni vraiment rassuré, ni pour autant gêné. Le col, les …

grosse vache

La stratégie de la grosse vache #SIA

Il y a quelques semaines, je terminais une conférence par une photo de vaches, ces animaux tendres mais pas forcément mauves. Stupéfaction ! Pourquoi des vaches et surtout qui ou que regardaient-elles ? Une demie-heure de discours autour de la responsabilité dans et du marketing, et l’audience s’étonne encore… merveille du monde autiste dans lequel nous vivons… Oui j’aime les vaches ! Tout petit déjà, je traversais leur pâturage pour aller jusqu’à la ferme y chercher d lait, dans un pot en alu… Et j’adorais cette frayeur qui me parcourait l’échine, quand l’une d’elles tournaient ses yeux globuleux vers moi (ou mon petit frère) signifiant ainsi qu’elle n’appréciait que modérément l’intrusion dans son espace naturel. Au retour, c’est plus dangereux puisque nous imaginions alors, qu’elle nous en voulait d’avoir pris son lait. Aucune vache ne m’a jamais attrapé (ouf). Elles étaient grosses et moi plutôt fluet, à l’époque. C’était la vie ! Aujourd’hui et depuis samedi, comme chaque année, des centaines de milliers de gens vont voir le cul des vaches dans un hall d’exposition …

Les trucs qui marchent, une stratégie marketing ?

Il y a quelques temps, j’ai publié sur ce blog une longue série consacrée aux marques qui font du bien. Aujourd’hui, je serais davantage tenté de vous écrire sur ce qui est beau. Mais, toi cher lecteur.trice, tu préfères le plus souvent découvrir les trucs qui marchent. Si j’en crois les résultats des « nouveaux experts » du marketing, toutes leurs publications autour des révélations de trucs qui vont te faire gagner un paquet de tunes, font le buzz !… Hélas… je n’ai rien de tel à te proposer. Et pourtant, je conseille des entreprises et je les accompagne dans une stratégie qui les rend meilleures et plus performantes… Alors quand je découvre la Fédération Françaises des trucs qui marchent (oui ça existe en vrai), je me demande pourquoi si peu de gens en parlent. Pas toi ? Il s’agit, depuis 2022, de mettre en avant des initiatives locales (et non issues du microcosme parisien…), portées par des élus, qui permettent aux gens, aux habitants de la France, de vivre mieux. Simple comme le bonheur à portée …

Le marketing émotionnel et le jogging #pourquoipas

Tu téléphones à un ami. Un professionnel, un artiste de la communication qui s’interroge sur la perspicacité et l’impact de cette nouvelle vision qui t’a traversé l’esprit avec ce #MoinsmaisMieux. Un engagement fort vers la responsabilité du marketing et sans doute aussi de la communication, qui fait peur. Un peu. Et si les gens entendaient d’abord le moins ? Et si c’était l’occasion attendue par le cost killer qui rôde, d’en finir avec les gens de la com ? Tu vois le film d’horreur se profiler, comme une mauvaise série Netflix dans laquelle tous les concepteurs-rédacteurs et créatifs d’agence seraient engloutis par des AI Génératives en forme d’Alien 12… Rassure-toi Laurent, faire mieux est un idéal humain. La machine a permis à l’Homme de faire plus. Pas mieux. Seuls les artistes font mieux. Et le jogging dans tout cela dirait Usain ? Justement ! Courir mieux pour éviter l’Alien… #oupas Sérieusement, est-ce que nous ne courrons pas pour nous sentir mieux. Parce que si tu crois que tu vas remporter le prochain marathon de Paris, …

5 conseils pour un beau marketing #MoinsmaisMieux

Parce que nous venons de vivre un été marqué par la beauté du sport, du mouvement olympique devenu inclusif, et d’une ville emportée par les émotions du monde entier, je crois que nous devons tous ensemble rendre le marketing plus beau. Comment réussir cette performance ? 1 – Le beau n’est pas seulement une question d’image Nous avons tous basculé dans une société de l’image. L’image a toujours été porteuse de la beauté depuis l’antiquité jusqu’à l’avènement des réseaux sociaux. Une belle campagne, c’est souvent un beau visuel. Mais la beauté est aussi dans les mots, dans le message. Elle est encore dans ce que l’on ne voit pas. Nombre de campagnes nous vendent un rêve évoqué par le visuel, qui, hélas, ne se transforme pas en une expérience réussie. Par exemple, les photos de recettes de cuisine que nous ne réussissons jamais à reproduire dans l’assiette. Si l’image est belle, en est-il de même du reste ? 2 – Le beau est dans l’œil du client Décider de ce qui est beau est une ambition démesurée. …

La stratégie des héros du ketchup ! #heinz

Si tu aimes le ketchup, c’est certainement grâce à Heinz. Est-ce une bonne chose pour ton goût culinaire ? Ce n’est pas le débat ! Dans une histoire que la marque raconte, elle ne s’adresse pas à celles et ceux qui ne l’aiment pas. Elle a envie de renforcer son image, de jouer sur l’expérience et les émotions qu’elle procure, de montrer qu’elle entretient une relation affective avec ses clients et qu’elle pense à eux, dans leur quotidien. Alors Heinz présente une campagne qui met en scène ses clients, et souhaite leur dire qu’elle les aiment en toute circonstance. Mieux encore, elle les montre comme les héros du quotidien qu’ils et elles sont. Et c’est beau ! Et même drôle ! Une excellente idée pour remercier des gens qui font de tous petites gestes mais qui les font bien. Des gestes en général destinés à faciliter, sublimer des moments de partage entre mais, entre membre d’une tribu ou d’une famille, parce que c’est aussi la mission de la marque, d’embellir ces moments là. Lorsque j’explique …

La stratégie de l’immersion culturelle #IncredibleIndia

Partir pour l’Inde (pour les Indes aurait dit le voyageur du 20ème siècle) est encore une aventure formatrice, à plus d’un titre. J’y étais la semaine dernière pour y représenter un industriel français à la dimension modeste (ici et minuscule là-bas). L’objectif pour moi état de comprendre comment notre partenaire local s’y prend pour présenter notre offre à des décideurs de l’agro-alimentaire de ce pays continent peuplé de près d’un milliard et demie de personnes. Comment allait-il raconter l’histoire, la mission d’une marque inconnue et pourtant déjà présente chez quelques acteurs internationaux ? Comment des dirigeants de société parfois énormes (à l’échelle de ce pay) pourraient-ils s’intéresser à un acteur français débarquant sur leur sol ? La question de l’adaptabilité de l’offre, du discours à une autre culture permet de s’interroger sur la compréhension mutuelle, sur la vitesse de connection entre deux parties prenantes à la fois curieuses et prudentes. Faut-il aller vers l’autre ? Pouvons-nous oser la même impertinence dans le premier échange ou au contraire être sur la réserve dans ce premier contact, …