C’était bien VivaTech ! Une folle et intense expérience où l’innovation palpite au rythme de l’humain. Au cœur de cette effervescence, l’Intelligence Artificielle a résonné, non pas comme une menace lointaine, mais comme un partenaire, un catalyseur, nous invitant à remettre l’humain dans le cœur de nos stratégies. Plonge donc avec moi, tel un cétacé mieux protégé, dans cette symphonie des possibles, mixant les intuitions de leaders qui osent l’IA.
Quand la technologie révèle le meilleur de l’humain à VivaTech !
Make it happen! Le mot d’ordre de VivaTech est clair : l’innovation n’attend pas. Et l’IA, cette force à la fois excitante et existentielle, est désormais au cœur de nos réflexions. Mais loin d’être un simple outil technique, elle se révèle être un miroir de nos forces et de nos défis humains, nous poussant à réinventer la rencontre et le partage dans des domaines aussi variés que le journalisme, le tourisme et la productivité globale.

L’IA, un magnifique amplificateur de nos capacités humaines
Ne craignez rien, journalistes et créatifs ! L’IA n’est pas là pour vous remplacer, mais pour vous « améliorer« . Alex Hardiman du New York Times et Pierre Louette CEO de Les Échos l’ont martelé : l’IA est une « superpuissance d’assistance », une « Ferrari » que beaucoup n’utilisent encore que comme un « vélo ». Il faut oser cette parabole, mais bon… Accueillons l’image comme symbole de notre culture en mutation. L’IA permet une synthèse incroyable de l’information existante, un travail de « digestion » parfait de ce qui a déjà été produit. Mais elle ne peut pas « inventer le prochain pas », elle ne peut pas « trouver ce qui ne veut pas être trouvé » sur le terrain. C’est là que l’intuition, la curiosité et le jugement humain restent vitaux pour la démocratie et la vérité.
Cette amplification est aussi une réalité tangible dans l’efficacité des entreprises. Henri Giscard d’Estaing CEO du Club Med a illustré comment l’IA, avec des solutions comme « GeoMatch », a permis de gagner 25% de temps pour les équipes RH, qui peuvent désormais se concentrer sur des tâches plus stratégiques et un contact personnel avec les GOs. Des outils d’IA sur mesure, tels que « Gentle Writer » ou la reconnaissance d’images, ont même permis d’augmenter l’efficacité de la gestion de contenu par dix ! L’IA est là pour « compléter les forces humaines » et « booster la productivité ». Sarah Friar d’OpenAI a souligné l’impact micro-économique de l’IA, citant l’exemple de Grab en Asie du Sud-Est, qui utilise l’IA pour créer des cartes hyper-spécifiques à partir de vidéos, permettant des livraisons plus rapides, une amélioration de la marge brute et une meilleure expérience pour les chauffeurs. L’IA est résolument « multimodale » : elle comprend le visuel, l’audio et le texte, ouvrant des horizons insoupçonnés.
Bâtir la confiance et protéger l’esprit humain dans un monde connecté
Le déclin de la confiance dans les médias, notamment chez les jeunes, est un défi global. Pourtant, le nombre de lecteurs en ligne n’a jamais été aussi élevé ! Comment recréer cette connexion émotionnelle ? Pour le New York Times, la réponse est dans la transparence et l’authenticité. En mettant les journalistes au premier plan, en les laissant expliquer leur processus et leur rigueur en vidéo, en interagissant directement avec les lecteurs dans les commentaires, on (re)construit la confiance. Les Échos a, de son côté, mis en place une charte éthique interne, garantissant qu’aucun article ne sera publié sans avoir été écrit par un humain.
Cette éthique est fondamentale. Club Med a développé des principes d’IA clairs (équité, transparence, vie privée), alignés sur l’EU AI Act, et révisés trimestriellement avec l’aide d’experts de la Sorbonne. Chaque initiative est mesurée par son coût économique et son empreinte carbone, intégrant la responsabilité au cœur de la démarche IA.
La protection de la propriété intellectuelle (IP) est une bataille cruciale. Pierre Louette insiste : personne ne devrait utiliser ce qui a été produit par d’autres sans compensation. Alex Hardiman va plus loin : protéger l’IP, c’est protéger les faits, la vérité, la créativité et la curiosité humaine. Des partenariats productifs sont recherchés, mais les organisations n’hésiteront pas à faire valoir leurs droits. Il y a aussi un appel vibrant aux gouvernements pour qu’ils soient les « gardiens de la liberté de la presse indépendante », protégeant les journalistes de la censure et de la démonisation. L’Europe, après un long chemin, semble enfin « innover dans un monde légèrement régulé ». Trop légèrement penseront certains dans la salle ! Oui mais concilier liberté de parole et régulation n’est pas simple…

L’éducation et le talent : le nouveau défi de l’ère IA
L’IA nous oblige aussi à repenser l’apprentissage et les carrières. Sarah Friar d’OpenAI est catégorique : il est « so boomer » de penser que l’éducation se termine à 24 ans. Le « grunt work », le travail répétitif à faible valeur ajoutée, va disparaître, permettant aux humains de se concentrer sur l' »insight, la créativité et la communication ». L’IA est « phénoménale » pour apporter une éducation personnalisée, comme l’exemple touchant de l’enfant dyslexique qui a retrouvé le goût de la lecture grâce à ChatGPT. Il est impératif de « reskill, upskill » (requalifier, améliorer les compétences) les populations, en collaboration entre gouvernements et secteur privé.
Le Club Med l’a bien compris, formant plus de 800 membres de son personnel à l’IA et développant des outils sécurisés en interne. L’IA n’est plus seulement une expertise technique, mais une compétence managériale, axée sur le leadership, car « la connaissance est faite par la machine ». Le véritable défi pour des acteurs comme OpenAI n’est pas le manque de données ou d’algorithmes, mais la « guerre des talents » – le manque de personnes hautement qualifiées en IA – et le coût élevé du « compute » (calcul). L’acquisition de talent est devenue un élément crucial pour l’exécution et l’innovation.
Le mot de la fin : révéler l’humain !
Les conférences de VivaTech me le confirment : oser l’IA, c’est oser une transformation profonde des industries et de notre rapport au travail. C’est une invitation à remettre l’humain au centre (oui encore ! mais le dira-t-on assez ?), à libérer son potentiel créatif et stratégique en se déchargeant des tâches répétitives. C’est l’opportunité de reconstruire la confiance, de valoriser l’authenticité et de protéger la singularité de la pensée humaine.
Le marketing émotionnel nous le murmure : la technologie n’est qu’un moyen. La vraie magie opère lorsque nous l’utilisons pour créer de la valeur humaine, pour renforcer les connexions, pour innover avec éthique et pour cultiver le talent.
Vive les marques qui embrassent déjà cette vision et qui aiment les gens !
Voilà ! C’est fini ! A l’année prochaine…
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