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Alors on pitche ? 5 trucs pour éviter le flop…

Trois jours sur un salon qui réunit de très belles entreprises industrielles à Villepinte. Trois jours de rencontres formidables que je ne suis pas prêt d’oublier. Merci au GEPPIA (Laurent, Jean-Marc, Pierre et Alizée pour ne citer que les plus connus) et à tous celles et ceux qui auront accepté d’échanger avec moi sur leurs histoires, leur entreprise et leurs difficultés éventuelles. Alors oui on pitche ! On prend le micro et c’est parti pour 5 minutes maximum. Format apéro qui permet à l’audience de mordre dans le saucisson et de boire une coupe ou un verre de rouge, pendant que les speakers se succèdent. Garantie d’une audience. Audience difficile à captiver au fil des ravitaillements et des discours qui se ressemblent un peu… Pourquoi ça ne fonctionne pas ? Pourquoi personne n’a la moindre question à poser ? Dommage ! J’ai expliqué quelques trucs à Hervé, Alexandre, Pascal, Stéphane, Laurent, Patrice, Jonathan, Laetitia, Véronique et d’autres, alors puisque tu n’étais pas là, je les mets ici à ta disposition. C’est cadeau ! 1 – …

Faut-il fermer les yeux pour avoir une meilleure vision…marketing ? #oupas

J’ai fermé les yeux. J’ai pris le temps de me détacher de cette image de toi, Laurent. Et puis je me suis plongé dans le noir, volontairement. Alors même que la journée commençait avec un déferlement de commentaires joyeux et de likes adorables autour d’un podcast des habitués du #CafedelaCom. Et dans le noir, tu vois quoi ? Fermer les yeux sur le défilé des conseils qui s’empilent dans un ordre incertain lorsque je scrolle down sur Linkedin Fermer les yeux sur les inepties proférées par certaines marques… pourquoi des couches qui ne fuient pas ou moins que les autres ? tu crois vraiment que quelqu’un achète des couches qui fuient ?… Fermer les yeux pour éviter de lire ce que certains appellent des carrousels et qui à défaut de me faire tournoyer dans un monde féérique, me balancent des banalités du genre : « en 2023, tu achèteras des NFT pour t’inscrire à une conférence sur le web3 » Fermer les yeux pour imaginer autre chose : des gens qui rient, des gens qui se respectent …

Dis Siri, c’est quoi une histoire ?

Tu peux demander à ton smartphone à la pomme, mais je ne suis pas certain qu’il identifie correctement la Siri en question. Oui dans ce message Siri n’est pas un homme mais bien une femme écrivain. Et l’auteure américaine de nombreux livres passionnants, et notamment de Un été sans les hommes, nous plonge dans son dernier essai dans l’esprit même de la littérature. Ecrire c’est beau, mais pas toujours simple. Ecrire bien, c’est mettre beaucoup de soi dans un texte qui ne prendra vie que sous les yeux et dans le cerveau de ses lecteurs. Fantasme de l’écrivain qui aimerait être lu par certains et pas par n’importe qui… Alors lisons ensemble un peu de Siri : « L’idée reçue est la grande ennemie de la pensée et de la créativité. L’écrivain qui tire son matériau des lieux communs de la culture contemporain est condamné à l’oubli, si célèbre soit-il de son vivant En tant que lecteurs, nous devons garder de ne pas plaquer ces mêmes lieux communs sur les livres que nous lisons. Ils peuvent …

Stratégie de marque : une histoire d’hommes ? #oupas

Evidemment réduire l’histoire épique d’un repas entre un fils et un papa à un film de 3 minutes, va faire rire ou pleurer. Elle nous renvoie aux déboires des pères qui se retrouvent confronter à « maman fait pas comme ça » et autres « chez maman on mange des papillons ». Elle nous renvoie à l’image de la séparation, de la désintégration de la cellule familiale dans laquelle chacun à sa place, son rôle et ses prétendus savoir-faire. Alors quand il s’agit de récupérer son gamin pour une soirée ou un week-end entre hommes, le moment du repas est déterminant. Pas forcément parce que c’est là qu’on attend les hommes, mais parce que le lien social entre nous, est, dans notre culture, fortement impacté par les moments autour de la table. Ce soir ça pourrait être un spaghetti bolognaise, parce que la marque qui nous parle ne prend pas le pari de la difficulté culinaire et tient à rester accessible au plus grand nombre. A moins que. Cet exercice de narration autour du manger mieux, est-il déclinable à …

Deux frères et la beauté du vivre ensemble ! #LaRedoute

Comme pour toutes les belles histoires que nous proposent les marques, vient ce moment où nous attendons la suite. Comment faire aussi émouvant, aussi juste, que lorsque Géraldine Nakache nous raconte Lou ? Sans aucun doute en confiant à nouveau l’histoire à cette réalisatrice sensible et amoureuse des liens familiaux. La Redoute nous propose cette année de suivre deux frères dans la vie qui les réunit, les séparent, parce que l’un grandit et l’autre tente de suivre ses pas. Mais vivre ensemble, c’est aussi partager des espaces intérieurs. C’est écoute aux portes, dormir dans la chambre de l’autre, faire ses devoirs sur la table de la salle à manger, et protéger son intimité en se préservant des regards trop curieux du frangin. Alors, plus tard, lorsque l’ainé doit quitter la maison pour étudier à Dijon, pourrait-il penser à celui qui reste et qui rêve d’habiter dans sa chambre de grand ? Voilà ! Je ne t’en dis pas plus car tu vas aimer cette belle histoire, imaginée par l’agence Fred & Farid (comme pour Lou), …

Le marketing émotionnel dans la peau ! #Nivea

La raison d’être de Nivea serait donc devenue #LeContactHumainEstUneForce ! Et pourquoi pas ? Sauf que non, ce n’est pas une raison d’être mais une croyance. Certes, elle est appuyée par une jolie histoire racontée par deux soeurs jumelles mais cela ne suffit pas… Et pourtant, Morgane Jouot, la directrice marketing de Beiersdorff interrogée par INfluencia nous déclare ceci :  » le message est bien plus qu’un slogan. C’est notre nouvelle raison d’être. Nous avons mené deux enquêtes à l’échelle mondiale qui révèlent que le contact humain serait la clé du bonheur et de la santé pour 9 personnes sur 10. Le contact humain réduit la douleur physique, renforce le système immunitaire, améliore le rythme cardiaque, régule la tension artérielle, augmente les chances de survie des nouveau-nés prématurés et réduit l’agitation chez les patients atteints de la maladie d’Alzheimer. Il réduit également la production d’hormones de stress, diminue le sentiment de solitude, atténue l’anxiété et les symptômes de dépression. 88% des Français pensent même que le contact humain est un élément clé pour mener une vie …

Evasion : un bien grand mot pour sortir de 2020 ! #courage

Après le surprenant succès du mot #cufinement (cf l’article précédent), revenons à ce qui aura marqué une année pas comme les autres, grâce au travail formidable de Delphine (dont on a déjà parlé ici) rassemblé dans un ouvrage essentiel : Un Bien Grand Mot (#UBGM). Et tout d’abord, affirmons ensemble qu’il nous faut « redonner le goût de ces nuances qui permettent de traduire la subtilité de la pensée, et surtout ne pas gommer la complexité de la langue française ». Car « les mots ne feront chair qu’au moment où ils seront réciproques, c’est-à-dire lorsqu’ils seront entendus de tous. Sans compréhension mutuelle, il subsistera toujours une fracture, celle qui met à mal l’unité et la construction d’un avenir commun« . Et quel plus joli mot pour ouvrir cette réflexion sur notre langue que cette évasion dont nous rêvons tous ! Certes, il est loin ce moment où nous fûmes subjugué par les images de Carlos Gohsn jouant les filles de l’air, se faisant la malle, prenant la fuite provoquant le désarroi risible chez ses ennemis japonais. Mais avouons-nous …

Une brève histoire de Lucy #HumanKind

On en parlait ce matin dans un webinar consacré aux tendances marketing pour 2021 et au-delà, avec Philippe, Gabriel et Mickael, le récit est au coeur des enjeux relationnels pour les marques. Activer et maintenir une relation préférentielle avec les clients, passe et passera encore plus, par la qualité des récits que les marques proposeront à leurs publics. Certes, la qualité des contenus de marque doit primer sur leur quantité, mais cela ne signifie pas que leur impact ne puisse être boosté ou démultiplié par des campagnes finement orchestrées. Le marketing doit trouver les moyens, les idées pour à la fois mieux nous raconter ce que nous aimons, et moins nous polluer de tout ce que nous trouvons inutile et irritant. Un vrai challenge qui remonte à l’origine de l’homme, si l’on s’en tient à Sapiens, doté d’un langage puis d’autres moyens de propager un message. Alors, lorsque je reçois un communiqué de presse de l’agence BETC pour m’annoncer la sortie d’un nouveau jeu vidéo, je me sens un peu envahi, presque pollué par un …

Et si l’on écoutait des histoires de vieux ? #MemoryLane

Dans deux jours, la France rendra hommage à un grand résistant disparu à 100 ans, et dont nous aurions pu nous inspirer pour bien des raisons. Daniel Cordier est mort mais il aura eu le temps et sans doute l’envie de partager ses mémoires, ses histoires de jeunesse, et c’est tant mieux pour nous. Barak Obama, ancien président comblé par la victoire de Joe Biden autant que par la défaite de Donald Trump, publie à son tour ses mémoires (le premier volume est disponible) et l’on aurait presque hâte de savoir comment il a réussi cet exploit de devenir le premier président Afro-Américain élu. Là encore, les histoire de Barak promettent de nous livrer quelques leçons de vie et de nous conforter dans notre appréciation de ce personnage hors norme. Mais est-ce toujours possible pour tout le monde ? Lorsque l’on pense à l’immense population de seniors qui vivent seul.e.s, on imagine que le confinement actuel les éloigne de tout et surtout des oreilles familiales qui sont d’habitude sollicitées pour écouter les bonnes vieilles histoires …

Il y a des questions que je me pose #oupas #intermarché

J’aurais dû vous le dire hier mais finalement avec la météo agitée, la question est valable aussi aujourd’hui : qu’est-ce qu’on mange ce soir ? Parce que dans la vie, il n’y a pas d’autre question ? Dans la tête des enfants, les questions tourbillonnent et parfois il y a urgence à tenter d’y répondre. Dans la tête des enfants, les parents sont les mieux placés, les plus à même de soulager le questionnement soudain. Dans la tête des enfants, tout est question, car le champ des possibles est encore quasi infini. On y passe avec légèreté et insouciance de l’hippopotame aux applaudissements comme on passe du coq à l’âne, avec jubilation et frénésie de nouveaux territoires. Les enfants ont cette force de pouvoir tout imaginer. Et nous ? Et nos clients ? Leurs questions sont-elles pertinentes ? Sommes-nous équipés pour y répondre ? Depuis longtemps le commercial, et au-delà le marketing, tentent de prévoir les questions, les interrogations angoissantes que le client se pose, ou intériorise à tout moment de son expérience. En partant …