La stratégie marketing sous l’angle du pollueur payeur #courage
En 1972 l’OCDE adopte le principe de « Pollueur payeur » qui sera ensuite repris par des lois européennes sous l’impulsion du commissaire européen et français Michel Barnier en 1995. L’idée est que la prévention, la réduction et la lutte contre la pollution seront désormais à la charge du pollueur. Simple et efficace comme Total s’en souviendra lors du naufrage désastreux de l’Erika au large de nos côtes. Mais peut-on appliquer ce principe au marketing et si oui comment ? Cette question est née d’une discussion avec Damien, qui m’a expliqué comment le service de la relation client, ce centre de coûts pour encore trop d’entreprises, pouvait facturer en interne les erreurs ou les actions du service marketing suscitant des réactions de la part des consommateurs / clients. Lorsqu’une campagne pour conséquence une forte incompréhension ou une réaction négative face à une offre promotionnelle exclusivement réservée aux nouveaux clients (un exemple très courant chez certains annonceurs comme les assureurs), pourquoi ne pourrait-on pas facturer la suractivité (et donc le surcout) subie par le centre de relation client …