Jour: 9 juin 2020

Le plaisir et le consentement : le marketing peut-il choisir ?

Le plaisir sans le consentement, est-ce tout simplement possible ? Question préliminaire qui peut vite tourner au drame en trois actes. Si je ne te demande pas ton consentement, est-ce parce que j’imagine (à tort ou à raison) que tu me l’aurais donné ou bien, si je te le demande est-ce parce qu’il est possible que tu me le refuses ? Mais est-ce bien une question obligatoire ? En marketing, la réponse est oui. Depuis le RDGP mais aussi depuis la lecture de Permission Marketing de Seth Godin (en 2004 !), nous savons qu’il est indispensable de demander une autorisation préalable pour engager, ne serait-ce que la conversation. Alors nous sommes tous confrontés aux fameux pop-in qui nous alerte sur l’utilisation de cookies sur un site e-commerce (et même d’information) car cela signifie que nos données personnelles peuvent être aspirées et analysées. On nous réclame un contentement ! Tu as remarqué comme moi, cher.e lectrice.teur, qu’il y a plusieurs formes de demande de consentement, y compris celle ou la seule case à cocher est celle …