Définir une nouvelle plateforme de marque est un exercice difficile. Encore plu quand le marché est tendu, hyper concurrentiel et surtout déjà très mature. Pourquoi changer d’histoire ? Comment raconter son nouveau positionnement ? Quels sont les messages clés que l’on espère voir compris et partagés par nos différentes publics ?
On est fait pour être ensemble !
Mission ou signature de la marque Bouygues Telecom ? Tout l’exercice consiste à choisir les mots, la culture que l’on souhaite développer autour de la marque et de sa plateforme. Dans ce cas d’étude, « être ensemble » peut prendre un infinité de significations ou de représentations pour les publics concernés : clients, salariés, partenaires. Lesquels choisir ? Comment les mettre en scène, en images ? C’est le travail qui consiste à écrire l’histoire qui fait toute la différence.
Pour Bouygues Telecom, l’agence BETC, a choisi de raconter cette proximité relationnelle, en envoyant au coeur des problèmes rencontrés par des « vrais gens », une équipe d’experts, comme sur une scène de crime « qu’est-ce qu’on a ? » est leur première question, employant un vocabulaire d’enquêteur, comme dans les meilleures séries policières que nous adorons. Bonne idée ? Pourquoi pas ! Angoisse, problème – solution, un triptyque classique du storytelling employé avec justesse et des personnages clés qui « ressemblent » à de vrais enquêteurs. C’est en allant chez les gens qu’on se rapproche d’eux, à l’heure du numérique, montrant que la proximité avec les clients peut se vivre au quotidien, dans leur vie de tous les jours.
Et les gens, alors ?
C’est aussi une vraie question. Parce que les problèmes rencontrés par les « foyers » pris en exemple, sont bien réels : attaque malveillante par SMS, difficultés de connexion multiples dans certains espaces, performances des outils et du réseau. Les sujets ne manquent pas. Et après le passage des « experts », ça va mieux ! Ouf !
Cohérence de l’ensemble avec les valeurs de la marque ? Je te laisse en juger. Pour ma part, je trouve l’exercice réussi. La question qui me reste en tête, est celle de la vie des gens. Sont-ils à ce point dans la difficulté numérique et victimes de tels incidents ? Faut-il absolument dramatiser leur life, pour justifier une intervention heureuse d’un opérateur de Telecom (qui soit dit en passant n’est pas toujours celui qui a installé la fibre las où nous tentons de nous connecter, et ne peux donc pas faire grand chose pour colmater les failles).
L’ambiance est sombre, le ending un peu bref mais rassurant. Est-ce suffisant pour en faire une saga ? Nous verrons bien. Comme pour une série de Netflix, la saison 2 dépend du succès des premiers épisodes.
#asuivre #onenparle

