Moins de sucre et moins de sel dans nos céréales du petit déjeuner, constitue un objectif responsable pour une marque mondialement connue. Diminuer les « doses » de 15% a été relativement facile à obtenir, mais se fixer un mieux à atteindre de réduction de moitié des quantités est un autre défi.

C’est ce que me confie Laurence, nutritionniste au service de la marque américaine de céréales depuis une quinzaine d’années. « Il faut se rendre compte qu’au-delà des problèmes d’acceptation des nouvelles recettes par les consommateurs, il y a des enjeux de production, de qualité de produit qui exigent plusieurs années pour être atteints. Changer la recette, c’est changer l’outil de production. Alors quand en plus il s’agit d’une recette pour tous les pays européens, que les cultures gustatives des uns sont assez éloignées de celles de autres, la démarche est complexe. »

Faire moins mais mieux, n’est pas simple.

L’art réductionniste vient à propos, pour expliquer, pour montrer, pour inspirer. Une expo très éphémère sur 2 jours aura permis à quelques artistes d’exposer leur travail. Ainsi le chef patissier du Peninsula, Nicolas Guercio, est là pour expliquer comment il a réussi à élaborer, à construire le sacré-coeur de Montmartre avec du sucre. Pourquoi ce monument de Paris ? « parce que j’ai voulu le montrer comme on le voit rarement, nous qui l’abordons par la montée des marches, les yeux en l’air, n’imaginant pas sa grandeur et sa complexité architecturale« .

J’ai beaucoup aimé échanger sur notre goût insatiable pour le sucré, que Nicolas attribue à la « nécessité d’un équilibre en bouche, à la recherche de la douceur originelle, et sans doute aussi à une tradition gastronomique« . Si les chefs pâtissiers ont souvent été des hommes, comme le veut l’héritage très militaire des cuisines de France, la part des femmes est aujourd’hui devenue majoritaire dans les formations qu’il anime. Lorsqu’on ajoute le rôle ancestral des femmes dans la préparation du petit déjeuner pour les enfants, on comprend aussi que la gourmandise soit désormais très partagée, pour ne pas dire absente d’un débat sur le genre. 

Nutriscore B obtenu par la réduction du sucre et du sel dans la recette. C’est ce qui figure sur l’emballage. Pourrait-on croire que cela ne soit qu’en obligation ou un argument commercial ?

De cette évidence que notre nutrition est bien trop riche en général, comment une marque qui s’adapte aux changements de comportement, plus qu’elle ne les guide, peut-elle créer de la valeur ? L’idée de cette exposition parisienne, l’idée de la création artistique au service d’une conviction, d’un changement industriel, est intéressante. Elle permet aux visiteurs d’un jour de comprendre ce qu’est une marque. Pas seulement un signe distinctif, un logo ni même une gamme de produits à base de céréales, la marque est un symbole culturel présent au quotidien. Elle peut ainsi nous inviter au beau, et aussi à faire le bien. On organise la rencontre entre bol de choco pops et pâtisserie d’un palace parisien, on explique le lien entre la création et la consommation, on éduque et on communique. On crée la conversation.

Chloé qui m’a invité ce matin, dans ce lieu, a touché ma gourmandise avec les images de ces sculptures de sucre et de sel. Parler de gourmandise avec un chef pâtissier est une expérience émotionnelle forte pour celle ou celui qui a appris enfant à « faire des gâteaux » dans la cuisine familiale. 

J’apprécie l’instant. Je n’oublie pas que tout le monde n’a pas eu cette chance, n’a pas encore les moyens de manger correctement le matin, aussi je considère que la marque Kellogg’s en s’engageant à sensibiliser les consommateurs sur le sujet de la précarité alimentaire, se monte responsable. 

En 2023, Kellogg France renforce son partenariat avec les épiceries ANDES 

• En 2023 le programme « Un petit-déjeuner pour tous » continue de se développer avec 70 épiceries participantes, 380 ateliers réalisés ou prévus et 40 000 petits-déjeuners distribués. 
• Kellogg soutient également la création de 54 nouvelles épiceries sur tout le territoire.

C’est engagement est inscrit dans un programme européen :

• Dans toute l’Europe, Kellogg fait don de plus de 2 millions d’euros par an et soutient près de 1000 clubs de petit-déjeuner et banques alimentaires.
• En 2023, au moins 20 millions de petit-déjeuner seront distribués aux familles dans le besoin afin de participer à la lutte contre la précarité alimentaire.

Faire le bien, nous aider à créer ou à admirer le beau. Des missions qui sont celles d’une marque aujourd’hui et demain. 

Voilà !

C’est cette vision là du marketing que nous souhaitons voir se généraliser. #MarketingZERO

Merci !

PS : si tu es sur Paris demain, c’est au 51 rue de Turenne.