Tous les articles classés dans : Intuitions

Réflexions et idées

La philosophie dans le marketing saison 7 #TadiKoi

Oh les beaux sujets ! Avec une pluie torrentielle ce matin, j’attends avec excitation la révélation du jour : les sujets du Bac Philo soumis à nos charmants lycéens de France. Et les voilà, enfin, ceux que j’ai retenus pour deux épisodes cette année… 1 – La science peut-elle répondre à nos besoins de vérité ? 2 – L’artiste est-il maitre de son travail ? Parlons science. Oui parce qu’en ce moment j’interview des chercheurs du CNRS autour du logiciel libre et crois-moi, ça nettoie la lucarne de mes oreilles… Oui aussi parce que j’ai cru un court instant de ma vie que j’étais un scientifique, orienté mathématiques et que finalement, revenu à ma créativité paresseuse, je suis un cow-boy qui s’est laissé tomber dans le marketing… Avec un peu d’humour, tu imagines John Wayne avec un bob à fleurs bleues. Tu vois le truc ? Alors la science ? Dure ou molle pour commencer ? Oui on en parlait hier l’adjectif molle pour traduire soft n’est pas très sexy… et encore j’ajoute un y …

Marketing pour les filles : la stratégie du crush !

Tu as eu un crush toi récemment ? Pour qui ? Pour quelle marque ? Le crush est un mot de conversation des jeunes filles et femmes. c’est ce que nous rappelle un excellent article paru dans l’ADN. C’est l’expression courte attribué à un coup de cœur dont on nous prévient qu’il ne dure pas plus qu’un échange de regards ou un kiss entre deux portes. Entre jeunes gens, entre personnes foudroyées d’un regard, c’est un peu d’amour, comme ça vite fait. Tu connais ça ! Et pour les marques ? Est-ce que tu peux avoir un crush pour une marque ? Est-ce que cela rendrait ta relation plus légère, moins engageante, moins durable ? Je pose la question ici. Parce que je suis surpris que ce vocabulaire amoureux puisse encore faire l’objet d’études sociales et genrées. Mais oui, à lire l’article, je comprends que le développement de la conscientisation de la relation affective est avant tout féminine. Faut-il y voir comme l’auteur, une évidente marque du manque de considération que notre société a pour …

Conférence : comment faire #moinsmaismieux ? #Geppia

Il y a une quinzaine de jours, j’ai l’immense bonheur de parler à des industriels réunis pour une journée d’inspiration autour de la responsabilité. Le GEPPIA m’a invité à prendre la parole et j’y ai vu l’opportunité d’expliquer ce qu’est concrètement la vision Moins mais Mieux. 3 mots ont suffi pour le dire : Réduire Sublimer Eduquer Tu peux en voir un extrait ici… si jamais cela te donne envie d’en savoir davantage, je viendrais à ta rencontre et j’adorerai adapter mo talk à ton entreprise ou à ton public. #onenparle

Pourquoi je ne suis pas John Wayne ?

Déjà se pose la question du souvenir : qui se souvient de lui aujourd’hui ? Le cowboy hollywoodien par excellence. Rassurant, sympathique, et parfois même ivrogne. Irlandais d’origine. Une version présentable dans la famille de ce héros tanné par le vent et le soleil qui manie colt ou winchester avec dextérité et confiance. J’aurai adoré être un cowboy. Mais non. J’ai fait du marketing… Pourquoi ? Pourquoi je ne suis pas John sur son cheval, ou accoudé au bar, ébloui par la femme qui passe, jouant au poker ou arborant son étoile de shérif pour faire la loi dans un village poussiéreux au bord du Rio Grande ? John n’est pas un gentil D’abord, dans la société dans laquelle je vis, on ne tire pas sur les gens avec un colt lorsqu’ils ne sont pas d’accord avec vous. Et c’est dommage ! Oups… pardon, c’est mieux comme ça… John ne se laisse pas marcher sur les pieds. John prend l’espace des grandes plaines, fonce vers le soleil couchant et est bien vite loin des conversations …

Henri ou la magie de Serendip

Un jour j’ai rencontré Henri. Là où je ne l’attendais pas, là où je ne l’aurais jamais cherché. Au détour d’un stand sur un salon consacré au marketing et à la relation client, j’ai eu le bonheur de lui parler d’un projet de livre que j’imaginais alors romantique. Tandis que j’avais été largement inspiré par la lecture de ses ouvrages, de son parcours dans le marketing direct, de ses géniales vidéos, il était là à m’écouter lui parler d’un marketing soudain devenu émotionnel. Incroyable ! Ce blog qui a fêté ses 10 ans en 2023, le livre qui porte le même nom et qui est sorti fin 2013, n’existeraient pas sans Henri. Tu comprends alors que je lui dois 10 ans de vie professionnelle. C’est beaucoup ! Mais ce n’est pas tout… Henri était un mathématicien et un artiste. Si nous avons souvent discuté de ce goût commun pour les chiffres et notamment ceux qui définissent des formes parfaites, des lieux, des architectures, des design, dont l’élégance frappe nos esprits, et si sa passion pour …

La stratégie de la culpabilisation en marketing

Toutes et tous responsables ! C’est une évidence si nous adoptons le point de vue réaliste de l’impact sur les autres de chacune de nos actions. Alors les gens de la com et du marketing font le choix osé et moralisateur de nous présenter les victimes. Un choix moral qui se veut consensuel et même empathique . Mettre en avant les victimes et nous proposer d’en être les témoins muets ou apathiques, c’est nous toucher au cœur. Serions-nous trop facilement près à baisser les yeux sur nos inactions et leurs conséquences ? Partisan de la pensée positive, je m’engage pour souligner ce que l’autre, les autres font bien. Ainsi tu as pu lire ici de nombreux exemples de marque qui font du bien. J’aime aussi la critique envers ceux qui ont des comportements que je n’apprécie pas. Mais qui suis-je pour les juger ? Parce qu’après tout, designer la victime c’est avoir porté un jugement ! C’est aussi oublier un peu vite de dire le qui et le quoi. Plus précisément, c’est le plus souvent …

Dans le désert… du marketing

La soirée de Noël de l’Adetem, c’était cool. Merci aux gentils organisateurs et à Brainsonic de m’avoir accueilli dans ce bel endroit. Avec plein de gens sympas dedans. De quoi avons-nous parlé ? Rien… le désert ! Non je déconne. Des conversations de gens qui luttent pour un métier décrié et pour beaucoup, ans intérêt. Au milieu de cocktails et de verres de vin servis avec délicatesse par la Team Cision et un caviste toujours aussi inventifs. Une fresque du marketing pour dire que nous serions des gens responsables. Tu crois ? Tout est… dans le désert ! Et puis je parle de Snowflake, une boîte américaine fondée par deux frecnhies, sans trop comprendre pourquoi tu devrais avoir un agrégateur de data pour faire du marketing, même si se placer au-dessus des AWS ou Google, me parait salutaire. Si tu savais comme les gens utilisent mal la donnée de leurs clients… Et puis, le fils de la patronne de Mc Can, c’est tout de même quelqu’un. Un gars passionné par le cinéma et pas du …

Le voyage d’un robot au pays des #Edtech

Il faut te dire qu’à l’évocation du lieu, le grand Bréguet, j’ai senti un frémissement attribué par ma mémoire au vrombissement des hélices de l’avion au décollage … La bascule du nez pour nous envoler dans le ciel déjà noirci par la nuit n’en fut que plus délicate. Atterrissage à l’autre bout d’un interminable comptoir le long duquel se sont échoués quelques verres désertés par la mousse… Bienvenue ! Au pays des EdTech tu portes un joli badge violet que me remet gaillardement Aude d’un sourire amical. Ce soir, je suis un robot de Simone et les Robots lui répondis je sans en rajouter. Et puis John me happe dans ses bras pour me glisser un mot gentil à l’oreille. Tu n’imagines pas comme cela détend ma carcasse rouillée ! Je suis prêt ! Dès cet instant, dès que l’on me demande ce que je fabrique ici, je sens que d’autres histoires vont percuter la mienne. C’est alors qu’une serveuse lumineuse dans sa blondeur nous sert une IPA française, parce que tu comprends on boit …

Ce que veulent les femmes… dans la com !

Hier, j’ai eu le bonheur de prendre la parole dans cette série hors série de podcast produits dirigés avec souplesse par Laurent. Il souhaitait nous interroger, Jean-François, Karine et moi, les têtes de com, sur la place des femmes dans la com. Alors, au lieu de me rendre au cimetière pour rendre hommage à ma grand-mère qui a commencé à travailler à 14 ans avec son certificat d’étude et qui a finalement vendu l’entreprise qu’elle avait montée au sortir de la guerre (39/45) avec un ingénieur et un commercial, ou encore, d’aller me souvenir des partis d’échec jouées avec mon grand-père (de l’autre côté de la branche) HEC promotion 29 titulaire d’un bac latin grec, et capable de lire cette langue et d’écrire un français d’académicien (à propos, oui le grec est une langue ancienne et pas seulement l’inventeur de la feta qui agrémente tes salades d’été ou de ce sandwich du samedi soir avant ta sortie en boite, ou pire, ce créateur des théorèmes de baignoire ou de triangulation qui t’ont abandonné sur le …

Pourquoi les marketers ne pleurent pas ?

Je lis Baptiste Beaulieu, médecin et écrivain, avec passion. Conter des histoires de salle d’attente peut paraître étonnamment banal et sans grand intérêt. Lui le fait avec subtilité, empathie, compassion, et un sens de l »humour que j’apprécie. Simple, direct, percutant, humain. Son héros dans ce livre, n’arrive pas ou plus à pleurer. Il a tout vu. Il a tout entendu. Mieux encore, il a tout écouté des patientes et patients qui sont venus vers lui chargés de cet espoir infini d’aller mieux, de survivre encore un peu, ou de comprendre ce qui leur fait mal. Il est là et fait de son mieux, ne portant aucune illusion sur la fin de l’histoire, qui est notre humanité. Alors pourquoi ne pleure-t-il pas ? Et si l’on transposait cette histoire dans le monde merveilleux du marketing ? Combien de conseils faudrait-il te donner, avec ou sans ordonnance, pour que le business de ton entreprise ne meure pas, ou pas tout de suite ? Soyons clairs : l’enjeu n’est pas le même. Aucun marketer ne sauve de vie. …