Tous les articles classés dans : semaine du happy marketing

La stratégie du label : Reconnu Saveur de l’Année #2024

Il y a plus de 20 ans, lorsque Willy Mansion a eu cette idée d’un label issu de tests réellement faits par des consommateurs, il a du batailler ferme. Pas évident au pays du label rouge et autre médiale agricole de laisser la place aux vrais gens pour goûter et noter des produits. C’est un boulot d’expert, lui a-t-on souvent répondu. 24 ans après, Reconnu Saveurs de l’Année est toujours là. En mieux. Parce que Willy a traversé les épreuves de la concurrence et que désormais, il sait que les produits alimentaires doivent aussi devenir responsables, tant de la qualité de notre alimentation que de la préservation des resources de notre planète. Alors que le label a été un client de mon agence de l’époque, le label est aujourd’hui accompagné par d’autres dans cette démarche responsable et, sans aucun doute, pédagogique pour le marché et les consommateurs. Si le palmarès de cette 24ème édition ne choquera personne, il est bon de noter que certains principes de choix sont encore trop méconnus. Rappelons que désormais, et …

La vidéo de Noël : faut il raconter une histoire ?

Pourquoi faudrait-il que tu racontes des histoires de Noël ? Avec un peu de sirop de bons sentiments dedans… Oui ! Nous aimons les belles histoires et dans ces moments où le jour a bien du mal à se lever, nous pourrions rester au chaud avec nos chaussettes garnies et un bol de chocolat. Une histoire à partager en bonus émotionnel. Alors si j’aime bien les belles histoires, j’aime aussi les séries à la Netflix. Avec de l’action, et des équipes d’agents spécialisés qui gère la situation quoi qu’il advienne aux héros. Et sans aller jusqu’à la mission impossible, est-ce que l’organisation d’un diner de Noël, n’est pas une réelle prise de tête collective ? Je me demande pourquoi les marques n’investissent pas davantage dans les scénaristes, ou les auteurs capables de leur proposer autre chose ? Est-ce aussi le principe des fêtes de fin d’année à passer en pull-over moches ? Tout le monde est d’accord, mais finalement pourquoi pas… Heu non en fait ! Pour une fois on se parle en espagnol : …

Faut-il sponsoriser les JO de Paris 2024 ?

J’aime le sport. Les JO à Paris, c’est l’histoire d’un siècle. Peut-être est-ce trop difficile à appréhender encore aujourd’hui, à quelques mois d’un événement mondial qui rassemblera les meilleur.e.s (y compris avec handicap) dans toutes les disciplines sportives. Alors, quand tu entres dans la salle de réunion du Comex avec ton plan de com 2024, peux-tu éviter d’en parler ? Pourquoi ta marque de motoculteurs hybrides fabriqués en France et vendue à la foire de Gaudens les eaux par Jean-Etienne, ce commercial que la Chine nous envie, devrait-elle lancer une campagne sur les réseaux pour y montrer sa série limitée « médaille d’or » ? Tu ne sais pas. Karine non plus. Personne ne sait pourquoi tout devrait être JO d’un coup de baguette rassie. C’est la folie de Panurge qui s’empare des services de communication. Point final. Pourtant, j’aime le sport. Vraiment ! Alors un camembert spécial JO, une housse de couette décorée façon stade olympique, un manche de pioche spécial équipe de France de water-polo, sans oublier la play-liste du supporter incluant les hymnes des …

Stratégie de l’énergie : le vert c’est beau !

J’aime les campagnes qui osent. Encore plus quand les campagnes sont vertes ! Et belles aussi !.. Alors quand tu réunis à la fois énergie, verte et belle, c’est forcément un moment d’émotion (pour moi). Surtout en ce moment, où je suis comme tout le monde, un peu vidé de mon énergie à force de compter les litres d’eau qui tombent du ciel. Pour un peu je me prendrais pour un ancien président, aperçu hier lors d’une marche sous la pluie. Alors pour parler de la Belle Energie, il fallait bien oser citer d’autres compagnies distributrices (et non pas productrices) qui offrent aux français la possibilité de choisir une énergie entièrement verte. Nous faisons des progrès dans la décarbonation de notre pays, même si le secteur de l’énergie prête à discussion auprès des pros ou anti nucléaires. Le nucléaire est-il vert ? Un débat que je laisse aux experts. Ici uniquement du solaire, de l’hydrolique ou de l’éolien. Cool ! En revanche, j’aime l’audace de la tonalité de cette communication. Légère mais sur un sujet …

Les marques qui nous font peur ! #HappyHalloween

C’est pour aujourd’hui ! Toc toc on my door ! Attends… j’enfile mon masque de mort vivant, et je t’ouvre la porte pour t’accueillir et t’offrir des …. bonbons sucrés et moches comme un jour de deuil. Halloween, cette fête culturelle et consumériste revient nous distraire dans une période noire et si tu as envie de jouer à faire peur, c’est tout de même un moment joyeux que tu t’apprêtes à vivre. Alors, j’ai regardé deux vidéos proposées par l’excellente revue de media du magazine e-marketing et je te les pose là. Parce que ma réflexion du jour sur le marketing tourne encore autour de nos émotions. Doit-on faire peur pour déclencher un réflexe de survie communautaire ? L’actualité semble répondre que oui. En est-il de même pour les marques ? Doivent-elles recourir au désormais classique FOMO (Fear of missing out) pour attirer de nouveaux clients et les inciter à l’achat ? J’aime mieux parler de surprise joyeuse que de peur mais c’est une préférence toute personnelle. J’aime l’idée que rire à plusieurs fat du …

Les marques qui font du bien #Ep35

Tu le sais, toi qui me lis, j’apprécie l’idée que les marques et les marketers peuvent changer le monde. C’est dingue ! Jeudi dernier, j’étais invité à La Ruche pour parler de marketing ZERO dans un atelier très sympathique. Le soir venu, je suis resté pour un spectacle. Sans trop savoir qui était le gars qui ferait un stand-up d’une heure, devant un public hétérogène. Nicolas Meyrieux, un « écologiste extrémiste », d’après lui. Surprise, que je te laisse qualifier de bonne ou de mauvaise. Comment changer nos habitudes, nos comportements pour sauver notre présence sur une planète déjà abimée ? Faut-il encore manger de la viande, faire des enfants ou pire, fréquenter des magasins de la grande distribution ? Peut-on favoriser le retour à une culture de la terre raisonnable et protéger les vrais agriculteurs.trices ? Vais-je continuer à voyager partout dans le monde en avion, ou dois-je me limiter à l’exploration de l’Ile de France à pied ? Bref ! Une soirée difficile dont tu mets quelques minutes / heures à te remettre. Merci les …

Les bonbons sont-ils toujours roses ? #cestcadeau

Evidemment en 10 ans de blog autour du marketing émotionnel, tu te doutes que j’ai déjà écrit pas mal de choses sur le cadeau, cet outil du marketing toujours plus propre depuis que Bonux l’a starisé dans les années 60. Et puis, si tu y tiens, tu peux toujours me proposer un bonbon. C’est ce que Karine me propose. Crois-tu que je devrais l’accepter ? Certaines marques, me fait-elle remarquer avec sa délicatesse naturelle, ont tendance à offrir des cadeaux tout le temps, et à tout le monde. C’est bien ? #oupas. Générosité ou volonté de perturber la lisibilité de l’offre réelle qui se cache derrière cette promesse promotionnelle ? Que se passerait-il si soudainement les cadeaux cessaient de pleuvoir sur ton pare-brise comme des moustiques en fin de journée sur une départementale traversant les sous-bois ? Rewind ! Une touche qui permettait de repasser la bande en arrière, et qui me renvoie à ce moment d’incrédulité quand la figure paternelle, alors encore héroïque, nous laisse dans une voiture garée sur le bas-coté pour aller …

First kiss : n’est-il pas trop tard pour y penser ?

Joy reprend contact avec moi, son ancien prof de marketing émotionnel, et me replonge dans des articles qu’elle avait commentés il y a déjà 9 ans. Beaucoup de mes étudiants de l’époque n’hésitaient pas à commenter sur ce blog. Un usage aujourd’hui disparu. Et pourtant, ce serait l’opportunité de laisser une trace émotionnelle durable. D’écrire ce que l’on veut, ce que l’on pense des sujets abordés, des marques, des expériences vécues en tant que client, en tant que marketer aussi. Ce serait la possibilité de revenir en arrière et de se dire : wahou, quelle incroyable idée ! Bref, ce serait comme un first kiss. Il faudrait vaincre notre timidité naturelle, se livrer un peu à l’autre, sans savoir, sans objectif et sans tabou. Quand je regarde à nouveau ce film qui a été vu 150 millions de fois sur Youtube (ah oui quand même), je m’étonne de l’avoir proposé à mes étudiants. Il est témoin d’un moment où je portais avec flamme un romantisme essentiel à nos relations avec nos clients. N’est-ce pas trop …

Marketing du tourisme responsable

Tu reviens de loin. Si comme moi tu as pris l’avion pendant 12 heures, tu te dis certainement que ton bilan carbone n’est pas excellent cet été. Mais la responsabilité du touriste se limite-t-elle à ses déplacements ? Est-on responsable parce qu’on a choisi d’arpenter les massifs pyrénéens en espérant apercevoir un quadrupède mangeur occasionnel de moutons et pourtant si charmant qu’on aimerait un faire un gros câlin ? La question du tourisme, c’est avant tout la masse. Le nombre. Le volume. Des tonnes de gens qui se déversent au même endroit, pour y admirer la même chose, et l’envoyer illico sur leurs comptes sociaux, afin de signifier aux autres qu’ils y étaient. Les photos de vacances, cet instant où tout va bien, ce message envoyé qu’il y a de très jolis « place to be » là où nous sommes partis. Parce que si tout le monde se presse ici, le lieu en devient automatiquement une source de husiness local. Or dans les recommandations de GreenPeace tu liras qu’il faut favoriser l’économie locale. Et donc, tu …

Stratégie marketing : et si vous arrêtiez de compter ?

Auchan nous le dit dans un très joli film : il y a un moment où c’est mieux d’arrêter de compter. Serais-tu d’accord ? Serais-tu gourmande ou même gourmand ? Serais-tu suffisamment âgé pour en avoir marre de compter les années ? En réalité le marketer prétend tout compter. Il aime ça ! Il remplit des tableaux de formidables indicateurs de performance. C’est beau ! Mais où est passée la gourmandise ? Où se cache la générosité ? Parce que compter, c’est toujours limitant. Compter les cerises, compter les emailings envoyés, ouverts ou cliqués, c’est sans aucun doute se dire qu’on pourrait en faire un peu plus ou que cela coûte un peu trop cher. Compter c’est stressant. Déjà parce que tout le monde ne sait pas compter et surtout parce que si les résultats des comptes sont justes, il faut encore pouvoir en dire quelque chose. Alors ? C’est bien ? C’est mieux qu’hier ? Tu crois qu’on pouvait mieux faire ? Je ne sais pas. La plupart des chiffres ne veulent plus rien …