Faut-il augmenter la réalité pour créer davantage d’émotions ?
La réalité existe-t-elle parce que nous l’observons ou bien existe-t-elle indépendamment de l’observation ? Un débat qui a agité le monde scientifique depuis qu’Einstein a mis au défi les tenants de la physique quantique (en particulier Bohr) de démontrer qu’une chose n’existe pas tant que je ne l’observe pas (lire sur le sujet l’excellent roman du portugais José Rodrigues dos Santos « la clé de Salomon » ou consulter wikipedia sur le principe d’incertitude de Heisenberg – 1927). Alors la réalité augmentée a-t-elle un avenir dans un contexte ou nous préférons sans nulle doute y échapper (que l’on soit plongé dans les univers virtuels des jeux vidéo, le sport spectacle ou encore la passion du moi raconté via des selfies trafiqués ou pas) ? C’est un beau sujet dont s’est emparé Laurence, qui étudie cette voie difficile vers une digitalisation des expériences clients plus émotionnelles qu’un clic sur une landing page. Un challenge à relever tant l’intégration de la technologie « augmentée » n’a semble-t-il pas encore convaincu les marques ou les marketers (cf le graphique ci-dessous). Comme pour toute innovation, …