Un jour en 2020 j’ai découvert une marque : #Asphalte qui propose une gamme de vêtements pour homme d’un nouveau genre. Le genre durable. Parce que la marque a sélectionné les meilleurs tissus et repensé les coupes du T-Shirt ou de Chino pour qu’ils soient enfin confortables ! Et puis la marque est engagée, elle fabrique au Portugal et choisit ses fournisseurs avec méthode et rigueur.
A l’époque, je critique un peu ironiquement les pétarades des vieilles bécanes et les tours de piste d’une belle mustang qui viennent souligner la virilité du mannequin cinquantenaire qui fait rêver la clientèle (bien plus jeune mais en mal d’image du mâle expérimenté et sur de lui)… Alors Christophe et d’autres me répondent qu’on peut être responsable sans pour autant rouler en vélo. Juste ! Tellement juste que la marque, après une belle conversation que j’ai eue avec son CEO, supprime les moteurs et les remplace par des voiles, des randonnées en montagne et bien sur, des vélos ! Inspiration ? Recadrage marketing ? Nouvelle story !?…
Bref !
Aujourd’hui Christophe pense à moi. Il m’envoie une vidéo d’un autre genre, teintée de cet humour à froid, so british, dérangeant, que j’affectionne. Merci !
Dans les rooms de Clubhouse, j’entends de beaux discours sur le why, sur l’engagement des start-ups, et ce n’est pas Hubert, le créateur de la Lessive de Paris qui dira le contraire : les nouvelles marques vont sauver le monde ! Ah bon tu crois ?
Ben oui, regarde Bertrand, il est cool, il a tout plein de followers ! Il nous propose un tee-shirt humaniste à seulement 60 euros, c’est génial ! Je sais bien que tu préfères lire la déclaration d’intention, l’explication de la mission de Bertrand que mon analyse, mais attends encore une minute… tu veux bien ?
S’il est une évolution à donner au marketing, c’est bien celle-là : stop au bull-shit ! Un engagement ne se vend pas. Un engagement n’est pas un argument marketing pas davantage que la générosité consiste à donner pour recevoir. La (mauvaise) manipulation de nos émotions est une folie destructrice qui a pour conséquence la perte de confiance du consommateur. A l’heure actuelle, les marques sont le dernier bastion de cette confiance. Ne laissons pas les apprentis sorciers du storytelling à deux balles la détruire. Non, je ne suis pas un (peace) copy writter qui produit des contenus bien-pensants et je l’espère vraiment, tu ne l’es pas non plus, toi qui me lit. Les marques engagées ne le sont que dans l’action. Ce sont d’ailleurs ces actions qui nourrissent leur notoriété et qui nous donnent envie d’agir à notre tour. Encourager l’industrie textile à être plus responsable est une bonne chose. Faire réfléchir en racontant des histoires vraies aussi. Reste que le consommateur exige des preuves et des actes et que cela ne justifie pas que ce soit à lui de payer cette nouvelle responsabilité des marques. Passons au storydoing !
Et maintenant, à toi Bertrand ! Qu’as-tu à nous dire ?
Mais quelle direction donner à cette évolution ? Comment rendre à ma communauté ce qu’elle m’a apporté sans pour autant trahir les valeurs que je défends dans mes vidéos ?
Je ne me prétends pas lanceur d’alerte, car tout le monde sait aujourd’hui que le travail des enfants est un des pires fléaux que connaisse l’humanité.
Il n’y a plus d’alerte. Il y a pire. Il y a une norme. Une habitude, avec laquelle nous sommes nés et que nous regardons de loin au travers de documentaires.
L’humanitaire “classique” loupe trop souvent le coche de l’aide au développement en n’apportant qu’un soutien financier ou alimentaire éphémère et qui trop souvent se perd dans les circuits obscurs de la corruption.
Ce dont ont besoin ces populations, c’est une chance, une introduction à la gestion de leur avenir, un message d’encouragement à prendre leur destin en main et à ne plus subir les aléas d’un monde globalisé dont ils ne font pas partie.
Pas mal non ? Tu voudrais ajouter quelque chose ?
Allez détends-toi et souris à la vie !
PS : si tu veux acheter un T-shit fabriqué par un enfant, va sur broutenow.fr
PS2 : si tu n’as pas aimé cet article, achète toi un T-shirt ! 😉 #BoxeLikeMike