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5 conseils pour un beau marketing #MoinsmaisMieux

Parce que nous venons de vivre un été marqué par la beauté du sport, du mouvement olympique devenu inclusif, et d’une ville emportée par les émotions du monde entier, je crois que nous devons tous ensemble rendre le marketing plus beau. Comment réussir cette performance ? 1 – Le beau n’est pas seulement une question d’image Nous avons tous basculé dans une société de l’image. L’image a toujours été porteuse de la beauté depuis l’antiquité jusqu’à l’avènement des réseaux sociaux. Une belle campagne, c’est souvent un beau visuel. Mais la beauté est aussi dans les mots, dans le message. Elle est encore dans ce que l’on ne voit pas. Nombre de campagnes nous vendent un rêve évoqué par le visuel, qui, hélas, ne se transforme pas en une expérience réussie. Par exemple, les photos de recettes de cuisine que nous ne réussissons jamais à reproduire dans l’assiette. Si l’image est belle, en est-il de même du reste ? 2 – Le beau est dans l’œil du client Décider de ce qui est beau est une ambition démesurée. …

Expérience retail de la sardine #metsdelhuile

Tu hésites entre des tonnes d’images qui se pressent dans ton esprit vacancier : les sardines du vieux port, celles que tu viens de quitter dans le métro parisien pour les retrouver sur la plage ou encore celles qui s’entassent dans des meetings annonçant la fin d’une ère et le début du n’importe quoi. Mais les sardines de Porto, ont un tout autre goût me déclare Karine, partie loin de ses bases alsaciennes à la rencontre du choc culturel. Elles sont présentées dans des boutiques colorées où la mise en scène des boites est hyper travaillée, jusqu’à te faire chercher celle qui porte ton année de naissance. Pourquoi ? Voudrais-tu goûter des sardines du vingtième siècle ? bof… La scénarisation de l’expérience crée des émotions, un sentiment de bien-être instantané que nous fournit en réponse reptilienne notre cerveau préhistorique. Nous sommes dans le confort visuel, olfactif et pourquoi pas auditif (vas-y lance la chanson dans ta tête…) et aussitôt, nous sommes réceptifs au discours sympathiquement commercial d’un point de vente, qui n’a d’autres objectifs que …

Le manager et le marketing émotionnel #Podcast

J’ai eu le plaisir d’entrer dans la conversation avec Greg Arvis et son compère Jean-Baptiste Vennin, sur leur podcast consacré au management : Tout part de soi ! Je t’invite à m’y retrouver pour au moins deux raisons, outre la sympathie que je porte à ces deux belles personnes : Or il se trouve que Greg a été un directeur de magasin pour décathlon et que sa vision du management a été nourri par ce vécu avec des équipes passionnées… ce qui nous rassemble encore. Tu vois, quand je te dis l’importance de la rencontre, quand je t’explique que l’étincelle allumée il y a 10 ans peut ranimer la flamme (et pas seulement olympique), et recréer de la valeur et l’envie de la partager. Allez vas-y ! Profite et donne 5 étoiles à ce podcast qui te fera grandir dans tous les épisodes à ta dispositions. #Onenparle https://www.podcastics.com/podcast/episode/episode-37-la-puissance-de-lemotion-dans-le-marketing-et-le-management-303893/

Rachel m’a déclassé ! #AirFrance

Et voilà ! J’ai attendu 10 jours avant de me remettre de mes émotions. Rachel m’a rappelé un mercredi matin pour me dire : rien de plus. Air France n’a pas d’avion pour Delhi, centre du monde indien, et c’est tout. Alors pourquoi avoir prétendu jouer l’escalade jusqu’au sommet de la relation client ? Pourquoi m’avoir laissé un espoir de trouver une solution à ce problème inconfortable dû à un affrètement d’avion opéré par une compagnie charter dans une cabine business vieille d’au moins 15 ans ? Pourquoi n’avoir rien du tout, à me proposer, aucun dédommagement, aucun avantage pour un prochain vol, aucune espèce de reconnaissance de ma fidélité gravement en danger ? Parce que cela n’est pas dans le process. Simplement. Tu le sais, la relation client est de plus en plus soumise au process. L’humain est formé à cela. Rachel aussi. Elle suit des instructions et malgré toute son intelligence émotionnelle (désormais indispensable pour écouter des clients mécontents), elle les suit à la lettre. Et là, tu me dis, qu’un robot aurait …

Et si vous appreniez à dire merci maman ? #CX

Je n’en parle pratiquement jamais ici, mais il y a une personne qui a tout fait pour moi, depuis le premier jour. Ma maman. Et je suis certain que c’est un peu la même chose pour toi. Et puis, avec le temps, elle a été rattrapée par la maladie. Le cancer. Elle va s’en sortir. J’y crois. Alors quand je regarde ce film, que tu peux considérer comme une publicité de plus pour une marque qui incite à manger des burgers, dès notre enfance (et oui, tu peux aussi me dire que c’est mal), je suis touché, ému et je pense à elle. Un jour il faudrait lui dire merci. Merci pour tout. Mais je n’ai pas tellement envie de le faire comme ça. J’espère avoir dit merci souvent. Aussi souvent qu’il fallait, parce que j’ai aussi appris cela de son éducation au quotidien. On dirai merci pour des choses qui ont de l’importance. On dit merci à des gens qu’on connait à peine. Mais dit-on suffisamment merci à ses parents ? Je trouve cette …

La stratégie de la gourde responsable #Stanley

Pourquoi acheter une gourde ? Pourquoi la marque de Seattle est-elle devenue iconique, représentative de la folle mode de la gourde ? J’ai lu un excellent et parfois drôle article sur ce sujet sur l’ADN et cela m’a aussitôt, ni une ni deux, mis l’eau à la bouche ! Oui je sais, on pouvait s’en passer. Jusque là, tu buvais de l’eau du robinet, du Coca Zéro dans le pire des cas (le mien) et tout allait très bien. Seulement voilà, tu n’étais pas très responsable ! Surtout si tu consommais de l’eau en bouteille ou des cannettes en aluminium. Tu ne pensais pas planète bleue, et tout à coup, la team Stanley t’es apparue comme un phare de DS dans les yeux du lapin. Alors depuis 10 ans, tu vois des gourdes partout. Enfin surtout dans les espaces so fun de coworking et dans les salles de gym parisiennes… Bref ! C’est un phénomène de mode ou tu crois que ça va durer ? Ben justement, c’est là que Stanley se démarque de la …

La stratégie marketing de #SoldeJaneiro

Je découvre la marque dans le métro ! #Boomer ! Je prends aussitôt l’affiche qui a attiré mon regard en photo, histoire d’en parler aux étudiants de l’ISCOM et… à toi ! Et je réalise qu’en tout petit déjà et en bas à droite, il y a la mention légale : « Photo retouchée » ! Oups ! #tasditquoi ? Tu me vantes le soleil de Rio, ambiance authentique et so fifties, et là #Bimbamboum tu m’avoues que la silhouette « inclusive » que tu affiches fièrement est en réalité un « fake » finement recalibrée par ton logiciel de retouche d’images. Ah non ! Je suis choqué ! Et pas en bien. Je ne comprends pas comment tu manques de respect à ta propre promesse sans aucun égard pour le public ni ta responsabilité sociétale. Alors les étudiantes qui savent tout, m’expliquent que la marque a été racheté par L’Occitane ! Re gloups ! Pourquoi ? Le soleil de Rio serait-il plus fun que celui de notre Provence mondialement connue (aussi) ? La marque du Sud qui est présente dans …

La stratégie de l’intimité #Aya x #Lancome

Devenir la représentante de la culture musicale française dans le monde et, en même temps, égérie d’une marque d’exception comme Lancome. Tu en rêvais, Aya l’a fait ! Bon et après ? Insertion, diversité, sensibilité, beauté, talent. Pourtant, ce n’est pas ma came, son style musical. Normal, je suis hors cible, vas-tu me répondre… Laisse-moi rire. Lorsque Aya te déclares qu’elle comprend la musique comme quelque chose de sucré, qu’elle vit ses chansons comme la transmission de toutes ses émotions, tu es proche de l’artiste. Très proche. Tu reconnais que le talent était là depuis le début, et que le travail, les rencontres ont fait le reste. Le succès. Oui mais la vision ? Une marque de luxe, Lancôme, saisit l’opportunité d’associer sa marque à une image différente, hors classique du mannequin chic, pour aller vers une vraie artiste, représentante de tant de gens ordinaires. Quel choix audacieux ! Quelle ambition sociale ! Faire des gens ordinaires des personnalités extraordinaires, c’est de l’art. Ou de la musique. Entrer dans l’intimité des gens que l’on admire …

Connais-tu le club de mon Q ? #naming

Quand Font et Val chantaient « Villa mon cul » en 1994 (oui c’était il y a longtemps) c’était pour dénoncer un certain esprit « petit bourgeois » qui s’emparait, selon eux, de notre pays. Personne n’aurait imaginé que 30 plus tard, un club soit consacré à mon Q. A notre postérieur, à nos fessiers, pour prendre le terme sportif le plus approprié. Et il se trouve que le journal l’Equipe a développé la rédaction de tout son magazine, il y a 2 ou 3 semaines, autour de l’examen de notre passion pour le Q. Insensé non ? Pas tant que cela, si l’on en croit le foisonnement de ces endroits très bien fréquentés ou l’on parle de ses fesses avec autant de tendresse que de précision. Gros, petit, rond, plat, charnu, rebondi, volumineux, ou séduisant, mon Q est partout ! Alors quand je lis ce matin l’annonce d’un partenariat entre Mon Q Club et la marque de gourde Dopper, j’en suis… sur le cul ! Faut-il avoir une gourde pour s’occuper de son Q ? (je te l’offre …

Coco mademoiselle vs miss Dior #love

Le combat a été rude : laquelle de ces deux marques de luxe françaises peut l’emporter lorsqu’elle est analysée à partir de deux films publicitaires magnifiques ? Comment Nathalie peut-elle prendre le dessus sur Keira ? ou inversement… La proposition de départ est d’affirmer que Miss Nathalie est plus inspirante pour impulser une image plus jeune de la femme et donc du parfum qu’elle porte. Est-ce vraiment le cas ? Dior dans son film fait-elle la démonstration que l’amour n’existe que dans les preuves et que le parfum pourrait en être une ? Pour autant, le film dans lequel évolue avec grâce, Keira, est très beau, très riche en images de luxe, de beauté et de fêtes parisiennes. N’incarne-t-elle pas une femme libérée, presque rebelle, laissant derrière elle, un homme au balcon, comme témoin de la folle nuit passée ? Nous sommes perplexes. Nous, mes étudiantes et étudiants et moi. Nous débattons de longues minutes, et puis, Mathilde, sans sourciller, qualifie la tentative de Miss Dior d’un peu trop « girly culcul »… Ah ?! Oui il …