Des mots pour toi que j’aime et que j’appelle Paris…
3 jours de deuil et de souffrances émotionnelles me laissent sans mots. Pour autant, je veux ici exprimer ma compassion pour tous ceux qui sont touchés de près comme de loin par cette horreur que croit pouvoir nous imposer Daech et son soi-disant état islamique. Je veux dire aussi à ceux à qui j’ai promis une interview, une note de blog, qu’il me faut un peu de temps pour retrouver la force d’écrire… Tandis que je tente de terminer un essai sur la fidélité, un livre que mon éditeur préféré attend déjà depuis trop longtemps, je me demande ce que signifie ce chaos et surtout comment pourrons-nous retrouver notre zone de confort dans la capitale de la culture, la ville de la liberté, de la révolution, des droits de l’homme, dans cette ville heureuse et colorée que seuls quelques décérébrés n’admirent ni ne comprennent pas… Aucune réponse ne peut nous satisfaire – aucun texte ne peut nous éclairer dans ce temps de ténèbres. Faut-il encore écrire ? Faut-il continuer à défendre un marketing humain, l’intention d’aller vers l’autre …