Il fallait bien que ça arrive, je suis retourné à la Fnac ! Pour acheter d’abord et avant tout la bio du Boss ! Oui, je ne pouvais plus attendre, j’étais vraiment à la traîne et ma réputation de fan risquait fort d’être mise à mal sur les réseaux sociaux. J’ai donc acheté quelques CD (je dois vous préciser que si les vinyls sont bien plus tendances, j’hésite encore à ressortir mon album Born to run de sa cachette secrète…), pour ne pas repartir sans rien. Non, je ne vous dirais pas ici que bien souvent je tombe sur des perles inconnues ou presque, juste au feeling, sur un titre ou même un visuel… bref !
Je me dirige nonchalamment vers les caisses, et oh surprise, il y a un monde dingue ! ben oui, c’est Happy Week-end mon gars ! Tu aurais dû te douter que pour obtenir un bon d’achat valable dès le 2 novembre, le tout Paris serait là ! (hum… sais-tu chère Fnac qu’au même instant, Amazon supprime progressivement toute forme de réduction sur son site, constatant que les clients fidèles achètent malgré tout ?..).
J’opte pour la queue file d’attente serpentin qui me donne cette impression que cela ne durera pas plus de 10 minutes… et juste à côté de ceux qui sont Carte One, ce que tu peux vérifier dans leur regard serein, empli de la certitude de sortir de là avant toi !.. Au moment de régler mes achats, après avoir bravement sorti ma carte Fnac, je réponds à la caissière qui me propose de déduire un bon de 10 euros qui traîne sur mon compte : »oui vous pouvez le prendre, j’en aurai un autre avec ce que j’achète aujourd’hui ». Mais je lis dans son regard incrédule, que ce n’est pas gagné. Non ? « Je vous donne un bon de 5 euros là ; je l’imprime. » ??? Quoi ? mais pourquoi ne pas le mettre sur mon compte, via la carte ? « Ah mais je ne peux pas parce que le bon c’est pour la fidélité, ça fait revenir les clients. » ??? Comment ? « Mais je vais le perdre. Alors que j’ai justement une carte de fidélité !, bizarre votre système non ? »… LE client suivant est déjà dans la place…
Oui cher lecteur, j’ai mis mon bon de 5 euros dans mon wallet (au fait le montant de tes achats doit dépasser 50 euros pour bénéficier de 5 euros et 100 euros pour espérer 10, mais pas si tu achètes un livre… non jamais sur les livres… Ah ? pardon, j’avais oublié ce détail…) et je suis parti avec mon sac à 10 centimes (oui celui que tu finis par ne plus pouvoir regarder tant il te rappelle que tu en as un stock entier qui moisit dans ton placard, de ce plastique qui pourrit la vie des mammifères marins pour ne citer qu’eux…).
Mais dans quel monde vis-tu chère Fnac ? Pour un peu, je croirais volontiers que tu as été rachetée par … Peu importe ! Qui peut m’expliquer l’intérêt de cette action ? Comment peut-on être satisfait de distribuer des bouts de papier valant 5 euros au lieu de les ajouter sur le compte du client qui paye une carte de fidélité sans trop savoir pourquoi ? et ton ERP, ton CRM, ton Data Driven marketing, chère Fnac, il sert à quoi au juste ?… Tu aurais pu m’envoyer un message (oui un SMS – savais-tu que tous tes clients ont un téléphone portable ?) mais tu préfères encore me distribuer un flyer dans le magasin ! Quoi ? Oui, dans le magasin ! Alors la gentille dame d’à coté regarde son flyer et se demande pourquoi elle n’a pas droit à ses 10% de réduction en bon d’achat. « ben non madame, il faut acheter pour au moins 50 euros et votre truc là, c’est seulement 28 euros 40 ! » C’est vrai que les clients sont cons aussi !..
A part ça, je vous souhaite un Happy Week-end !
Profitez-en, avant que la Fnac n’ait disparue… C’est triste un Fnac sans Boss…