Il est des rencontres qui changent ma vie et surtout qui enrichissent considérablement mon champs de connaissances. Je ne crois pas pouvoir imaginer un prochain Sommets Du Digital (tiens à propos, l’édition 2018 aura lieu du 5 au 7 février dans notre station préférée) sans une intervention de Monsieur Signaux Faibles, aka Philippe Cahen (@SignauxFaibles).
Philippe a (et a sans aucun doute toujours eu) un temps d’avance. Sur nous, sur tout ! C’est avec une singulière humilité mais aussi avec autorité, qu’il intervient (et je ne vois pas ici d’autre mot pour le dire) sur les sujets les plus divers susceptibles de changer nos vies futures (et naturellement nos quotidiens dès aujourd’hui).
Alors dans nos conversations enregistrées bien avant notre rendez-vous commun à La Clusaz en janvier dernier, nous évoquons le temps comme rarement. Le temps de la rencontre mais surtout le temps comme ressource sur laquelle travaillent les nouveaux acteurs de l’économie numérique comme certains anciens (la distribution classique est elle aussi soumise à cette équation humaine du temps perdu ou économisé). Et tout devient d’une clarté solaire lorsque Philippe évoque cette dimension qui est au centre de la zone de confort, chère à ma vision de la fidélité des clients.
Prendrez-vous le temps de l’écouter ? Je l’espère sincèrement pour vous…
Je vous propose dans une deuxième partie de l’entendre sur la dimension émotionnelle des signaux faibles. L’émotion existe-t-elle dans nos échanges numériques ? Qu’allons-nous en faire et comment pourrions-nous la magnifier ? Philippe m’a fait le plaisir d’une chronique spéciale sur les nouveaux mondes qui fait partie du chapitre sur le chaos nécessaire de l’innovation dans le livre La Fidélité. C’est un homme passionné et je tiens à le remercier une nouvelle fois.
Nous aurons d’autres moments à partager et je suis certain que la vitesse de mutation des mondes marketing et économique, nous conduiront à discuter de la vie, ou plutôt de la survie, des marques. Ne pas vouloir comprendre les signaux faibles, est certainement la plus grande erreur que l’on puisse faire aujourd’hui. Ce n’est pas évident de les distinguer, et il faut pour cela une curiosité pour la diversité, pour l’anti main stream et une ouverture à l’autre que peu possèdent. Si vous deviez être inspiré pour l’avenir de votre business, rencontrer Philippe serait un bon début…
Philippe Cahen est publié par les Editions Kawa – il écrit également des chroniques pour La Tribune et sur son blog : http://www.signaux-faibles.fr