C’est curieux mais je sens que le débat sur la taille n’est pas clos. Non pas en terme de choix, mais en terme de performance, il y a beaucoup à dire. Et j’ai découvert grâce à mon robot Flint un article du formidable auteur de Marketing Rebellion, Mark Schaefer, que les entreprises de petite taille, ont des avantages certains, dans le monde féroce de demain. Je vous laisse découvrir l’article dans sa version originale, et je vous propose mon analyse des 5 points clés évoqués par Mark :
1 – Le marketing est réalisé par le client
J’y vois l’éloge du bouche à oreille et de la création de contenus à l’initiative du client, ou de l’ambassadeur de votre marque ou entreprise. Et je crois en effet, que rien ne vaudra jamais un contenu produit par un tiers et faisant la démonstration de vos talents, forces et valeurs ajoutées. L’interview, le portrait du dirigeant, en media (presse, radio, tv et bien entendu web) n’a pas d’équivalent en impact. A condition que la prise de parole soit de nature à inspirer à la fois la confiance et le désir d’aller plus loin dans la découverte ou la relation. Mais faut-il aller plus loin ? Pourquoi ne pas solliciter vos clients pour réfléchir à vos offres, créer des rencontres ou même des contenus promotionnels ? Là où vous pouvez faire la différence, c’est encore une fois dans l’agilité, en étant capable de tout faire en même temps ou de passer d’un mode à l’autre très rapidement. Toujours est-il qu’il faut stimuler l’envie chez les clients de parler de vous !
2 – Mettez-vous en avant puisque vous êtes le boss
C’est là encore un post crucial. Le social selling a besoin d’une vision de leader incarnant la société. Les clients ont besoin de savoir qui dirige, impulse, inspire, et porte la vision. Aujourd’hui, toutes les start-up ont compris cela par la force des choses : il faut prendre la parole et se montrer au milieu de la communauté, qu’elle soit constituer des collaborateurs ou des clients. Il n’y a pas d’égo ou de fausse modestie à faire prévaloir ici. Sans l’expression forte du leader, aucune marque ne pourra plus s’imposer sur son marché. Mais ce leader doit être inclus, englobé dans sa communauté. Il doit faire corps.
3 – Soyez votre marque
Dans la continuité de la clé précédente, il faut être la marque dans l’ensemble de ses valeurs et de l’histoire qu’elle raconte. Alignement oblige. Le leader d’un small business doit vivre la marque y compris dans sa vraie vie. Be the brand, signifie par ailleurs, que le dirigeant est une marque, lui-même. D’où l’impératif travail sur le personal branding (ou professional branding pour d’autres). Il faut accepter de devenir une marque, d’avoir une stratégie marketing personnelle et de communiquer. Je lis ce matin que les dirigeants quittent les réseaux sociaux par crainte du bashing, de la critique incessante qui survient après chaque prise de parole. C’est le jeu ! A vouloir se cacher, on risque fort de disparaitre. Et votre business avec. En revanche, être visible vous impose d’être crédible, responsable et engagé dans l’humilité et l’intégrité totales.
4 – Créez des expérience incroyables
C’est une invitation à créer l’événement. Au moment où je lance un podcast pour raconter des histoires de marque (à découvrir ici), je me dis qu’il faut toujours aller au-delà des attentes. Ce n’est pas sans risque, et c’est justement ce qui est excitant. Or pour des entreprises de petite taille, c’est un challenge plus facile à relever. Une poignée de gens, une personne seule, peut parfaitement créer un événement exceptionnel, génial, inédit et source d’inspiration et de partage. Je pense que le nombre limité des clients permet également de mieux les traiter individuellement. Bref, il faut oser faire ce que les gros ne peuvent envisager, car à grande échelle les risques sont plus forts.
5 – Rassemblez les gens
Là encore, on imagine mal Coca-Cola rassembler ses clients dans un parc pour y passer la nuit, ou Evian inviter tous ses clients à jouer au golf un week-end. Et pourtant, Michel & Augustin, a osé la nuit sous les étoiles, et Nutella a organisé son anniversaire pour réunir des milliers de personnes. De gros moyens que vous n’avez pas mais qui ne vous sont nullement indispensables. Rassembler ne signifie pas remplir le stade de France, mais je le crois, fédérer derrière des valeurs et des croyances partagées. C’est donner à vos clients un moyen de reconnaitre leur appartenance à un groupe, une communauté heureuse et fière. C’est l’idée ancestrale du club fermé, de ce who’s who, qui vous sera propre, que vos clients mais aussi vos prospects vous attribueront sans hésitation. Il y aura vous, votre club, et le reste du monde !
C’est une vraie inspiration pour la suite de nos aventures. Non ?
Si vous avez d’autres trucs spécifiques au small business, n’hésitez pas à les partager. Merci !