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Un maillot c’est toute une histoire #RedStar

Il y a ce jour où tu reçois un communiqué de presse qui te touche en plein cœur. Oui, toi qui me lit ici avec une certaine régularité, tu le sais, certaines marques me parlent plus que d’autres. Mais ce que tu ne savais pas, pas davantage que Camille lorsqu’elle m’a envoyé son mail ce matin, c’est que j’aime certains maillots de football… Et depuis très longtemps, il y en a un qui me rappelle mon enfance et surtout mes grands-parents maternels. Alors quand je découvre un maillot qui résume à lui seul près de 125 ans d’histoire d’une ville à la porte de Paris, j’ai envie de partager cette émotion.

le maillot du Red Star 2021

Le football est certainement un jeu de passion, de communautés rassemblées derrière un maillot, ici et partout dans le monde. Des histoires de foot, chacun en a entendues, beaucoup en ont vécues sur le terrain ou dans les tribunes. Il n’y a pas si longtemps, j’en discutait avec un client stéphanois, bien trop jeune pour avoir connu la descente des champs élysées d’une équipe presque championne d’Europe : certains clubs sont devenus légendaires. Un maillot de foot, c’est une culture populaire qui s’exprime, qui unit au-delà des races, des religions, des différences sociales et qui vaut d’être mouillé, d’être embrassé, d’être lavé encore du sang, de la boue ou des larmes qu’il a reçus.

Le Red Star est un club né au 19ème siècle dans une commune devenue un haut lieu de l’industrie française et donc du monde ouvrier. Lorsque mon grand-père a acheté un commerce au coin de l’avenue Gabriel Péri à 100 mètres à peine de la mairie, il est devenu libraire. Lorsque ma grand-mère s’est mise en tête de me faire découvrir le football vu du stade, c’est naturellement à Bauer que nous nous sommes rendus. Imagine, toi qui ne connait pas vraiment le Red Star (aujourd’hui perdu dans le championnat de niveau National mais que j’espère revoir plus haut un de ces jours…), qu’à l’époque cette équipe jouait en 1ere division contre Monaco. Le choc des cultures sur un terrain de football : les ouvriers contre l’équipe du prince !

Une vue de Saint-Ouen, ma ville natale

Plus tard, j’ai eu pour voisin un entraineur du Red Star, en la personne de Roger Lemerre, qui venait nous voir lorsque nous jouions avec mes copains de Margency. Nous nous sommes revus bien plus tard à Clairefontaine alors qu’il préparait l’équipe de France pour l’Euro 2000 (j’étais invité par un sponsor à visiter ce haut lieu du foot français).

Camille ne le sait pas non plus, mais j’ai même joué sur le terrain annexe du Red Star, un samedi matin avec mon équipe de potes, contre une équipe FSGT de la ville. Certains de mes coéquipiers ont eu quelques frissons à l’idée de revenir sur des terrains qu’ils avaient fréquentés en tant que jeunes joueurs du club à l’étoile rouge. La vie a ceci de magique que les rencontres ne s’effacent pas. J’écris ses lignes en pensant à ces jeunes du lycée Marcel Cachin que Lilian Thuram est venu voir dans un cours d’histoire, que l’histoire d’une ville, d’un pays peut être portée sur un maillot. Qu’à l’inverse, porter un maillot, c’est affirmé son histoire ! Quel magnifique projet éducatif que celui-là ! (au fait Lilian, j’étais derrière le but dans les tribunes du Stade France, le jour où tu as choisi d’y marquer tes 2 seuls buts pour l’équipe de France, en 1998… t’en souviens-tu ?)…

Ainsi figurent sur ce Maillot d’Histoire du Red Stars, Rino Della Negra, attaquant des années 30, engagé dans la résistance et fusillé par la Gestapo. Mais aussi René Fenouillère, buteur de l’équipe de France, mobilisé en 1914 et qui trouva la mort au front. Ou plus récemment Lauryn Coulibaly, espoir féminine du club audonien symbole d’un football féminin grandissant. L’initiative lancée par Patrice Haddad (Président du Red Star) et Karim Bouamrane (Maire de Saint-Ouen) aux côtés de l’historien Pascal Blanchard mérite largement une étoile !

Je vous invite à regarder cette vidéo qui en dit long sur ce que l’histoire partagée peut générer comme émotion mais aussi comme inspiration pour le futur. Encore faut-il savoir la raconter avec humanité, avec humilité, avec envie de faire des autres les héros qu’on a envie de suivre, envie d’aimer. Si j’aime raconter des histoires de football parfois, c’est parce qu’elles sont universelles. Un jour, en 1986, dans une rizière à Bali, j’ai été abordé par des enfants qui m’ont demandé d’où je venais.. et quand j’ai répondu la France, leurs yeux se sont illuminés et leurs sourires se sont agrandis lorsqu’un d’entre eux à prononcé le nom de Platini ! Incroyable rencontre !

Un autre maillot, une autre histoire…

A Demain !

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CEO Eforbrands Consultant / Speaker / Formateur / Auteur du Marketing Emotionnel Fondateur du Club du Marketing Emotionnel - Intervenant pour les MSc MBA Inseec Paris et l'ISCOM en marketing émotionnel, stratégies de fidélisation, relation client... Auteur des livres : Tout savoir sur Le Marketing Emotionnel aux Editions Kawa - nov 2013 La Fidélité, du chaos à la zone de confort aux Editions Kawa - Janv 2017 Marketing ZERO avec Philippe Guiheneuc, chez 1min30 publishing - juin 2021 Fondateur de Eforbrands et de LePartenariat Rédacteur du blog marketingemotionnel.com

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