#JAgisAvecEngie est un hashtag pas comme les autres. Alors quand j’ai l’opportunité d’en parler avec Marion pendant la #MaddyKeynote cette année, je ne boude pas mon plaisir. Une femme d’énergie qui se soucie de ses clients et de la planète, voilà qui pourrait inspirer bon nombre de marketers en quête de sens.
On est assis à l’intérieur et rien ne viendra perturber cette conversation. Ni micro, ni caméra, comme chaque fois, j’interview en écoutant, en regardant, en choyant la connexion pour laisser tous les biais cognitifs dans le fond de ma sacoche bleue.
Patrice : « Marion vous avez trois enfants, est-ce que vous avec construit le programme J’agis avec Engie, en pensant à eux d’abord ? »
Marion : « Je ne crois pas pouvoir dire ça. J’ai d’abord pensé à notre mission et à nos clients. Parce que tout le monde sait aujourd’hui que nous devons réduire notre consommation énergétique, tout le monde a envie de sauver la planète mais 90% des gens ne savent pas quoi faire. C’est notre première motivation. Nous avons envie d’aider nos clients. à passer à l’action. Cela dit, quand j’ai signé chez Engie, oui, je l’ai un peu fait pour mes enfants. J’avais besoin de trouver du sens dans ma mission parce que je pense à leur avenir et à ce que je peux faire pour le rendre meilleur. »
Patrice : « Mais ce programme est le premier du genre en France. Comment récompenser vos clients qui consomment moins ? »
Marion : « L’idée générale est d’abord de consommer mieux. Ensuite si l’on consomme moins c’est très bien. Savoir ce que l’on consomme et pourquoi, permet par la suite, d’y réfléchir et de trouver des solutions pour réduire ce qu’il est possible de réduire. La plupart des français ne savent pas du tout ce qui génère et fait augmenter leur consommation. Ils ne le voient pas tout simplement. Donc il y a déjà beaucoup à faire pour les informer correctement. Le deuxième temps, c’est évidemment de les aider à consommer moins et mieux. Alors chaque action ayant un impact positif sur leur consommation est récompensée en points appelés KiloActs. Et cela peut aussi se traduire sur leur facture. La première motivation aujourd’hui c’est naturellement la facture. »
Patrice : » Certes, mais l’objectif n’est-il pas de changer nos comportements, de nous aider à devenir responsable de nos actions, en quelque sorte ? »
Marion : « Oui. Je crois que les marques doivent dépasser les déclarations d’intention. Nos clients attendent davantage que des beaux discours. Ils veulent des actes. C’est d’ailleurs pourquoi nous leur donnons des KiloActs, pour bien souligner que leurs actions changent le monde. Je crois beaucoup à la somme des petites actions, réalisées au quotidien, qui petit à petit, font bouger les choses. Nous invitons nos clients à soutenir des projets avec leurs points. Ils peuvent ainsi s’impliquer et voir des résultats concrets à leurs engagements. Dire que nous sommes les premiers fournisseurs d’énergie verte aussi bien en électrique qu’en gaz naturel, n’est pas suffisant. Il faut le montrer chaque jour et dans chacune de nos actions. C’est un travail sur le long terme. »
Patrice : « Vous êtes désormais sur un secteur ultra-compétitif, où chacun lutte pour gagner des nouveaux clients. Comment une offre verte qui coûte plus cher, peut-elle être séduisante ? »
Marion : « Notre CEO chez Engie Particuliers, Hervé-Matthieu Ricour, l’a redit ce matin, il s’agit de 3 euros par mois. C’est une petite somme pour un grand engagement. D’ailleurs, la très grande majorité de nos nouveaux clients y souscrivent dès le départ. C’est ce qui nous confirme dans cette vision d’un avenir dont chacun.e est acteur.trice. Ne pas leur proposer serait une faute. Nos clients et plus encore nous futurs clients souhaitent s’engager à nos côtés, et j’en suis très heureuse. »

Patrice : « Pour autant, on parlait bien au départ d’un programme de fidélité. Pourquoi aussi peu de marques comprennent-elles ce virage dans leur relation avec leurs clients ?
Marion : » On évoquait Decathlon par exemple, et c’est vraiment une inspiration pour nous. Récompenser ceux et celles qui dépensent plus, n’est plus possible aujourd’hui. Je crois que nous en avons tous pris conscience. Après, ce n’est pas évident de venir voir son patron en lui proposant de récompenser une moindre consommation. Ou alors il faut propre autre chose, comme apporter du service à nos clients. Ainsi le programme MyPower incite nos clients à devenir producteurs de leur énergie, en les aidant à installer des panneaux solaires. Nous leur présentons une offre avec 1500 euros d’économie sur l’installation mais aussi de nombreux conseils ou des témoignages qui peuvent les inspirer à changer leur point de vue. Il faut multiplier les actions et être dans le quotidien des français. C’est une volonté.
Patrice : « Ici sur la MaddyKeynote, vous êtes intervenue aux côtés de jeunes entreprises très engagées. Pouvez-vous nous en dire un mot ? »
Marion : « C’était un vrai échange instructif avec Eloïse Grimoin la co-fondatrice de Urban Canopée et Christophe Sachs le fondateur de Gaïarta. Ils ont des espoirs importants et les accompagner est une évidence pour nous. végétalisme ou remettre du végétal au coeur des villes est possible et urgent. Gaïarta est un projet associatif autour d’un vaisseau inspiré par le bio-mimétisme avec pour énergie le vent et le solaire avec des voiles directement copié sur les ailes de libellules. Ce sont des passionnés qui ont des idées incroyables pour changer le monde dans lequel nous vivons. Soutenir ces projets c’est précisément ce que nous proposons à nos clients, de façon très concrète. Ce ne sont que deux exemples parmi d’autres. »

Patrice : « Le bio mimétisme peut-il nous aider dans la gestion de l’énergie ? »
Marion : « Oui bien sûr. Les animaux, et même le monde végétal gèrent l’énergie avec une grande intelligence, selon tous les contextes rencontrés et depuis bien plus longtemps que l’homme. Observer, s’inspirer de ce que les habitants de notre planète ont su faire pour s’adapter aux conditions naturelles, est une autre philosophie. Elle me semble très complémentaire d’une espérance placée sur l’humain pour trouver des solutions. Il ne s’agit pas seulement de protéger notre environnement mais de mieux vivre en harmonie avec lui. »
Patrice : « Voilà un beau message pour les plus jeunes et les futures générations. Qu’en pensent vos enfants, pour revenir à eux , »
Marion : « Je ne sais pas mais une chose est sure, j’ai davantage de réponses à leurs questions. Leur dire que nous agissons c’est la moindre des choses.
Merci Marion !
Merci Patrice !