La dernière fois qu’on m’a dit ça, je pense que j’avais deux ans et demie… Alors quand je reçois depuis plusieurs semaines des emails créatifs et légers comme un slip troué d’une fantastique DNVB (tu sais ces entreprises qui ont enfin tout compris au marketing…), au début je ris et puis à la longue, je craque…

Non je n’ai pas acheté mes culottes #Sisters pour ces jours difficiles où je fais la gueule. Pourquoi ? Parce que je suis un mec, avec des couilles et une bite ! Et donc les culottes pour les règles ne me concernent pas. Tu comprends ou je te fais un joli dessin comme quand tu avais 10 ans et que tu te demandais ce qui rendait les garçons différents des filles et inversement…
Le marketing doit-il être genré ?
La réponse bien-pensante est non. Ok mais prendre en compte le genre pourrait tout de même éviter certains crash lamentables non ?
On en est là. On écrit des trucs hypers sympas à n’importe qui ! C’est moche mais tellement #DNVB ! Je te garantis que je n’ai jamais donné mon autorisation pour recevoir des emails de cette société, qui au passage, m’écrit sur une adresse professionnelle (celle reliée à ce blog) et qui ne cache pas mon sexe, puisqu’il me semble que Patrice est un prénom masculin. Lorsque tu ne sais pas à qui tu écris, comment peux-tu croire que l’on aura confiance en toi, en ta marque ?…

Mets les culottes de très rêves dans ton panier, Patrice ! #ahahah #humour ! Et ma main, je te la mets où ?… Cerise sur la culotte, tu auras une réduction ! Une réduction de quoi exactement ? Et pourquoi pas : banane dans ton slip, tu auras une érection ?…
Les hommes ont perdu le pouvoir depuis fort fort longtemps. Admettons-le.
Certes, on peut parler de tout mais pas avec n’importe qui, nous a appris le regretté Pierre, qui aurait probablement construit un sketch avec cette anecdotique erreur du ou de la directrice marketing des #SistersRepublic. Moi pas ! Il y a un moment où ma patience pour ce genre de marketing « décalé » touche sa limite. Stop ! Jeudi prochain, je ferais une conférence pour présenter une méthode, un livre qui sonnent comme un manifeste pour en finir avec ces pratiques. Si l’on me demande si je n’exagère pas un peu, je saurais quoi répondre…
Si tu ne sais pas faire un marketing responsable, lis donc Marketing ZERO et ça t’évitera de faire des gros cacas dns ton slip ! Si tu ne vires pas ta responsable acquisition après ce genre de boulette mal digérée, alors pense à tes investisseurs, ceux qui ont cru en ton projet follement original et qui liront cet article un jour… et serre les fesses !
Merci !