Comment ça ? Déjà 22 épisodes ? Tu en as loupé quelques uns, il me semble… #oupas Bon ok c’est une astuce pour te faire ressentir ce manque, toi qui as apprécié les 11 premiers épisodes en 2021 et aussi une manière de te dire, débutons l’année avec le 22 ! Ah ah ah !
Tu imagines dans quelle humeur taquine et joyeuse je commence l’année ! Et toi, ça va ? Aurais-tu envie de découvrir d’autres marques qui ont du bien ?… Allez go !
1 – J’ai envie de rendre l’honneur de la première mise en avant à mon ami Alexis, qui m’a proposé de belles expériences en retail tout au long de l’année dernière, et que je vous invite à suivre dès que vous le pouvez. Expert du secteur, doté d’une vision humaniste et fan de l’émotionnel, Alexis connait très bien l’univers retail, au point de lui avoir consacré un livre… Et il m’a proposé (entre autres) une magnifique découverte, une plateforme dédié au beau : Art Explora.

« Objectif : démocratiser l’art (réduire la fracture culturelle) et proposer des expériences et nouveaux lieux – expositions itinérantes à partir de 2022- (éphémères, ciblant tous plus tous les publics et Millenial) et via le digital (plateforme et bibliothèque en ligne depuis Octobre).
Comment cela peut -il inspirer les entreprises, les marques qui touchent du public ?
D’abord, c’est partager une expérience et une émotion qui marque. Ensuite c’est une logique de production et de co-production possible, associée dans des canaux marques ou entreprises recherchant du contenu ; voilà l’ambitieux « Netflix des arts », comme le nomme Frédéric Jousset qui positionne sa fondation dans un désir de démocratisation de la culture muséale 2.0 vers le plus large public. Enfin c’est aussi le croisement entre l’art classique et la nouvelle scène dans les expositions physiques de demain« .
Je reprends ici tes mots Alexis, tant ils sont justes et inspirants pour tous ceux qui croient encore que « la beauté sauvera le monde » comme Dostoïevski. Merci pour ce beau voyage !
2 – En vérité ! Un collectif pour obliger les marques alimentaires à dire enfin toute la vérité.
Ca c’est une belle initiative qui va faire du bien et qui a débuté le 6 décembre dernier. Pour l’instant, 12 marques ont créé ce mouvement salutaire, et l’objectif est d’en réunir au moins 100 dès le printemps.
« La transparence alimentaire rend le pouvoir aux consommateurs. C’est ça la souveraineté alimentaire »,confie Sébastien Loctin, porte-parole d’En Vérité. Voilà qui est clair et qui devrait motiver fortement les décideurs de marque à passer à l’action. La responsabilité est dans l’action, et le marketing devrait simplement amplifier le message.
Tu ne seras pas surpris de retrouver de belles marques dans ce collectif comme D’Aucy, Sojade, Vrai, Juste, Omie & co, Quintesens, Food 4 Good, Hari & co, Jardin Bio Etic, Babybio et Alpina Savoie.
La suite ? Enfin des produits alimentaires qui respectent les clients, peu importe leurs préférences ou leurs habitudes. « Quoi que tu fasses, quoi que tu mettes dans tes produits, dis-le ! ».

3 – NewHeat : un chauffage renouvelable, c’est quoi ?
Une start-up créée par des entrepreneurs engagés en 2015 à Bordeaux et qui ambitionne de fournir aux plus grand nombre un chauffage à partir d’énergie renouvelable. Cette chaleur provient de centrales solaires mais aussi de récupération d’énergie. NewHeat compte quatre centrales solaires thermiques de plus de 1 000 m2 en exploitation et deux en cours de construction. La nouvelle levée de fonds de 7 millions d’euros permettra de poursuivre les recrutements (en passant de 22 à 32 salariés d’ici deux ans), la R&D ainsi que le déploiement commercial.
Belle vision du monde et courage d’entrepreneurs qui affrontent sans complexe les géants dans leur cour. Bravo à Hugues Defréville et à Pierre Delmas, les deux héros de cette chaleureuse aventure.

4 – Intersport engagés pour le sport
Mieux vivre ensemble, c’est aussi partager la passion du sport. Un ou plusieurs sports à pratiquer seul ou en groupe, mais toujours en s’appuyant sur l’expérience, les connaissances et les conseils des autres. Alors si la marque rappelle ses engagements en ce début d’année, et notamment la délocalisation de la production de vélos, elle nous donne aussi envie de retrouver le plaisir dans la pratique.
Un joli film est à visualiser ici : https://youtu.be/y1dbbrfekAM
5 – Clean Beauty : lorsque le consommateur change trop vite pour le marché…
En 2019, 65 % des conversations de consommateurs relatives à la clean beauty faisaient référence à des problématiques de safety/santé (recherche de produits de beauté perçus comme non-toxiques). En 2021, ces thématiques ne représentent plus que 10 % des conversations. Voilà ce qu’on peut lire dans une étude mondiale révélée par Dynvibe. Démonstration en tableau :

Aujourd’hui les client.e.s souhaitent avant tout des produits hygiène beauté, maquillage, « gentle et eco-friendly ». Ils et elles sont même prêts à renoncer à la super performance d’un produit qui ne respecterait pas leurs valeurs clés. On assiste là à un mouvement puissant qui va bouleverser les marchés et perturber les industriels. Il ne s’agit plus de promouvoir une formule bio ou vaguement green; il faudra désormais coller aux aspirations de la population. Or comme on le voit, dans le graphique suivant, chaque région du monde, chaque culture, chaque pays, a des priorités différentes. Le sur mesure dans le secteur beauté peut-il devenir la solution ?

On comprend mieux l’ascension fulgurante de marques comme Respire en France.
Et voilà !
C’est tout pour cette première semaine de l’année. Je ne voudrais pas te faire mal aux cheveux…
N’oublie pas de manger des galettes et de fêter tes rois et tes reines de coeur. Faire du bien commence là (aussi).