Je suis prête à souffrir pour des instants de bonheur #oupas
Lorsqu’elle m’a dit ça. Panne ! Silence embarrassé. Panique dans mon cerveau. Prête à souffrir ? Ne me dis surtout pas que tu aimes ça, mon choux…. C’est quoi ta vision d’une expérience heureuse ? Tu reprends ta respiration, tu essuies cette gouttelette de sueur qui perle sur ton front, et tu réfléchis en marketer émotionnel, pour tenter d’analyser ce bonheur paradoxal (merci Gilles Lipovetsky). Le client est-il prêt à souffrir pour vivre un moment de bonheur avec toi, ta marque, ou ton produit ? Evidemment ! Il se perd sur la toile, courre dans un magasin surabondé, se rue dans le métro pour l’ouverture des soldes, fait la queue pour payer, se rend chez l’épicier sus la pluie pour retourner ce qu’il a commandé en trop, bref, il galère. C’est beau à voir. Vraiment ? C’est intrigant de constater qu’il y a cette nécessité d’une tension pour mieux profiter du rebond extatique qui la suit. Dans nos relations humaines, nous valorisons ces ascenseurs émotionnels en soulignant que notre fidélité, notre résilience, en sortent grandies. …