De l’émotion dans l’image : découverte de Jean-François Baecker
En essayant successivement de rentrer à l’exposition Brassai (pour l’amour de Paris) puis sans plus de succès à celle de Cartier-Bresson, hier après-midi, nous avons fini par atterrir dans une petite galerie du coté du Pont Neuf. Agréable détour, improbable itinéraire, né de la déambulation sans contrainte, à la recherche de rien de précis mais prêt pour une heureuse surprise, cette rencontre avec un photographe et son œuvre nous aura permis de débattre du rôle de l’image. Ou pour être plus clair, la photo est-elle un instantané du lien entre la ville, le décor, les éléments d’architecture qui semblent la définir, et ses habitants, ses passants, ses individus anonymes ? Là où certains admireront le sens du détail, des lignes ou des perspectives, la capacité du photographe à rendre les contrastes entre nature et construction de l’homme, d’autres au contraire, seront plus saisis par l’expression des personnages (du personnage le plus souvent), et tenteront de capter un message. Lecture émotionnelle ou analyse esthétique ? Comment choisir ? Faut-il choisir, d’ailleurs ?… Alors que nous débutons …