Bien sûr lorsque tu parles de marketing émotionnel, tes interlocuteurs pensent à cette envie de toucher les autres par l’émotion et par conséquent de les manipuler avec plus ou moins de tendresse et de sincérité. Mais il y a aussi ceux qui croient dans la force de l’intelligence émotionnelle pour comprendre les clients, leurs expériences et leurs parcours. Aucun doute, le marketing émotionnel s’immisce dans la vie des marketers.
Aussi je voudrais dans ce court billet du jour, vous rappeler que l’objectif du marketing émotionnel est de guider les clients vers une zone de confort, vers cette fidélité qui les fera recommander votre marque par préférence à toute autre. Y compris lorsque l’achat de la marque a un coût. Oui ! L’expérience se paye et se facture. Après avoir tenté l’aventure du « moins cher » dans la location de voiture, j’ai récemment opté pour un acteur majeur du marché : Hertz. Certes, obtenir une Fiat 500 n’a pas été possible (pourquoi alors que j’en croise 3 ou 4 dans le parking du loueur de l’aéroport ?) mais avec un maximum de bienveillance et de gentillesse, le surclassement m’aura permis de me balader dans le sud à bord d’une toute neuve C3. 5 minutes pour prendre la voiture et 2 pour la rendre le soir, une expérience optimisée qui me donne envie de louer !
En est-il de même pour la génération Y ? Est-elle aussi exigeante en termes d’expérience client ? Peut-on imaginer qu’elle nous loue si nous avons dépassé ses attentes ?
Si j’en crois les succès de Wiko (numéro 2 du téléphone portable sur le marché en France) ou de Gilette avec sa campagne #GoAskDad (deuxième édition en 2017 avec plus de 5 M vus sur Youtube), les jeunes sont encore plus dans l’émotionnel que nous. D’ailleurs, pour la fête des pères, n’ont-ils pas trouver le moyen de vous démontrer leurs élans affectifs ?
Merci à tous ceux qui louent les bienfaits de l’émotionnel dans le marketing ! Merci et bravo à ceux qui font la preuve au quotidien de son extraordinaire efficacité !