Il y a déjà 25 ans que Bill Murray est resté coincé un jour à Pittsburg et c’est le brillant et imprévisible Xavier Perret (@xavperret) qui nous l’a rappelé sur la scène des Sommets du Digital à La Clusaz ! A l’époque où notre héros a commencé à revivre indéfiniment la même journée, tentant tant bien que mal de séduire la ravissante Andy Mc Dowell, Pittsburg célébrait le jour des marmottes ! Amusante coïncidence qu’aucun algorithme n’aurait pu imaginer !
Alors Xavier nous a une nouvelle fois bousculé les neurones, et nous a interrogé sur ce qui nous pousse à prendre des décisions. Tenons-nous compte de ce que nous avons vécu la veille ? Ou les jours précédents, ou dans des situations exactement similaires à l’heure de prendre un décision pour tout de suite ou pour demain ? Dit autrement, la data peut-elle améliorer nos décisions ? La question reste sans réponse dans le film; même si le personnage principal a lui, la possibilité qui nous est inaccessible, de repartir à z&ro chaque matin. L’énorme différence entre Bill et nous, réside dans notre incapacité à revenir en arrière, à rembobiner le film dirait Xavier !..
Mais la métaphore mérite de nous inspirer car le monde du numérique semble nous offrir l’opportunité de tester de très nombreuses décisions hypothétiques avant d’en prendre une réelle. Si pour aiguiller nos trains, nos voitures, et même nos entreprises, on peut penser que tester des hypothèses avant de conclure est une bonne idée, en va-t-il de même pour l’homme ? Ainsi comment savoir à l’avance, ce qui permettra de séduire un autre être humain ?
Certes mais la vision de l’AI pourrait bien être à un tournant, et écouter Delphine Groll (@delphinegroll ), co-fondatrice de Nabla, un projet AI dans lequel se sont lancés des « anciens » issus de la recherche Facebook (avec la présence de Yan Le Cun dans l’advisory board), donne envie de retrouver la confiance. Les objectifs centraux de Nabla sont en effet, d’une part, de créer des expériences clients uniques en travaillant sur la capacité à recréer des conversations individuelles et contextualisées par la machine, et d’autre part, dans l’amélioration des prises de décisions des machine intelligentes en rendant agiles l’interprétation des informations et de leur contexte. Delphine nous l’explique sans bullshit et avec une grande empathie pour nous qui majoritairement ne sommes pas des spécialistes du code. Merci !
Quand une jeune femme qui nous parle d’intelligence artificielle de manière inspirante dit à la salle : si je fais du #bullshit sifflez moi ! #bravo #lovefirst #SOMDIG19 #nulparkici @delphinegroll
Les femmes sont courageuses ! pic.twitter.com/0LIauw6Qvs— Patrice Laubignat (@plaubignat) 5 février 2019
Ces deux intervenants ont réussi, à mon sens, à nous laisser entrevoir un futur positif. Celui où l’homme pourra prendre les bonnes décisions, pour lui, pour son environnement, pour le bien des autres. Il pourra le faire en réduisant le risque de se tromper, de massacrer la planète ou d’avoir le sentiment d’échouer dans sa quête du progrès. Il fallait avoir du courage pour le dire aujourd’hui : l’AI peut nous aider à mieux nous comporter ! Merci à Xavier et à Delphine de porter ce message d’espoir !
Quant à nous, simples participants d’un événement que nous aimerions tant revivre sans fin, il nous faudra attendre une autre occasion, une année de plus, avant de revenir à La Clusaz. Parce que, vous l’avez compris, c’est #Nulparkici ! Une autre façon de dire « There is no Plan B« , as Anne told us on stage !
See U soon ! #SOMDGIG20