Rentrée ou flemme ? Bob fait l’ours grognon et nous propose de ne rien faire. Merci Bob ! Mais, ne rien faire du tout est-ce possible ? Alors je parcours les news sur les réseaux préférés et je zappe entre de retour de #FlashTweet d’Emmanuelle Leneuf (@EmmanuelleL9) le 9 septembre 2019 (#ahahah beaucoup de neufs pour un vieux rencard non ?…) et cet article qui nous promet que le clash est l’avenir du buzz. C’est déjà compliqué et nous ne sommes pas encore vraiment dans le mood !… Bref !
Alors, j’ai lu l’article publié par l’ADN sur l’engagement comme solution pour nous sortir de l’ère du clash (signé par David Benguigui, CMO chez Prodware) et je n’y ai trouvé aucune référence aux Clash (les vrais, les seuls). Surprise et déception ! Pas davantage de clin d’oeil aux Bérurier Noirs, les vrais punk français des années 80 (qui étaient encore sur scène récemment à Nantes par exemple). Et pourquoi cher David ?
Il me semble que nous avons oublié cette culture, ou mieux encore la contre-culture dans son idée de base. Etre punk, c’est refuser de suivre le courant, c’est nager face à la vague, c’est refuser la cool attitude du surfer, donc la/les tendance/s. Ce n’est pas simplement être engagé, car il faut bien reconnaitre que certains sont farouchement engagés à faire et dire la même chose que tout le monde. Dans une nouvelle publicité pour sa marque, un directeur marketing se réjouit d’avoir affirmé que faire la même chose que les autres n’est pas une solution et peut même mener au désastre. Bravo ! Mais cet ailleurs existe-t-il ? Où allons-nous pour le trouver ?
La course au why, à la différence dans l’individualité est-elle une contre-culture ? Je ne le pense pas. Je crois tout au contraire qu’elle est ce que chacun recherche comme les autres, afin de s’affirmer dans sa différence pour être mieux intégré dans la communauté (la sienne ou plus largement celle qui lui semble cool). Je choisis ma capsule de Nespresso en fonction de mon goût personnel, mais j’adhère au concept notamment pour être dans le club, de ceux qui savent et qui en ont… Main stream !
Non, c’est certain, définir le punk marketing va me demander d’être à contre-courant, encore une fois, pour trouver une voie vers un avenir positif dans ce métier.
Etre punk c’est une culture !
Salut à toi qui vit sans se soucier de savoir qui le like !
Salut à toi qui n’exhibe pas ses performances sociales !
Salut à toi qui comprend que le ROI de ses actions n’existe pas sans les autres !
Salut à toi qui aime sans être aimé !
Salut à toi qui crie, qui hurle et qui rit de la vie !
Salut à toi qui refuse la loi des algorithmes !
Salut à toi qui écoute encore les Bérus en 2019 !
Salut à toi qui achète une marque sans regarder le prix !
Salut à toi qui n’achète pas un produit parce qu’il n’est pas cher !
Salut à toi qui ne regarde pas derrière lui !
Salut à toi qui fait confiance aux autres pour te guider vers demain !
Salut au marketing pour le bien des clients et non des actionnaires !
Salut au marketing qui nous fait aimer les marques !
Salut à toi cher.e lecteur.trice qui prend encore le temps de lire des blogs !