Oh la belle surprise ! Ton cerveau s’est arrêté sur le mot bizarre qui vient terminer ce titre et tu t’es fait cette réflexion : que peut bien cacher cette approximation verbale ? Veux-tu que je te dise la vérité : dans cufinement, il y a un cul ! Pas très fin ce jeu de mots ?… C’est peut-être ce qui a éveillé ta curiosité et lorsque tu as eu confirmation par l’image, que ce n’était pas possible, il a fallu que tu lises la suite pour en avoir le coeur net !
L’image d’une belle paire de fesses (d’un strict point de vue artistique), n’est pas forcément une nouveauté dans la communication. On peut d’ailleurs s’en offusquer si le « cul » présenté est féminin comme d’un usage grossier, renvoyant à la tendance au voyeurisme et à une certaine expression du désir masculin. Mais les images ci-dessous sont celles d’une photographe renommée qui revendique tout autre chose et notamment la diversité. Oui !

Après tout, si les photos sont sublimes, les fesses mises ainsi à l’honneur ne sont pas calibrées, n’appartiennent pas à des mannequins à la beauté inaccessible et même surréaliste. Elles sont photogéniques au même titre, que certains visages, que presque toutes les personnes que nous aimons et que nous trouvons plus belles que d’autres, simplement parce que notre cerveau les a classées avec une bienveillance augmentée dans cette catégorie des images plaisantes à regarder.
Parce qu’au fond, comme le dit la photographe Eugénie Martinez : « les fesses, c’est comme les trombines , il y en a des plus ou moins photogéniques, certes, mais selon l’angle, la lumière et le regard que l’on y porte, elles ont toutes de la gueule !« .
Etonnante idée mise en scène par l’agence C’est comme une Agence dans une exposition à The United Women Gallery, où l’on pourra admirer d’autres clichés et même se procurer des tirages papier de nos fesses préférées.
Fallait-il zoomer sur ce sujet ? Comment justifier ici ce qui a déclenché un arrêt sur image, un accident de lecture sur un mot étrange et a priori sans signification ? Lorsque je lis des tonnes de recommandation sur le titre ou l’image à choisir avec précaution pour optimiser l’impact d’un contenu écrit, lorsque je m’aventure à traiter un sujet qui peut lancer un débat ou une polémique et mettre à rude épreuve mon impartialité, je pense avant tout à toi, cher.e lectrice.teur, dont l’intelligence émotionnelle est mise à l’épreuve par certains biais cognitifs. Tu peux avoir été surpris.e, avoir une réaction d’indignation, de mépris, d’amusement, de plaisir (aussi) en première lecture.

A la réflexion, j’imagine que tu puisses parvenir à une réflexion plus profonde sur le sens des mots et des images et sur l’utilisation que nous en faisons pour créer l’attention. Halte là ! Je ne dis pas qu’il faudrait plus de « cul » et moins de « chat.te » (ou l’inverse) ! Je ne dis pas non plus que travestir les mots est indispensable à l’expression d’une pensée ou d’une inspiration. Tu m’accorderas que le « cul » n’est pas genré… J’ouvre légèrement la conversation sur les mécanismes enfouis dans nos cerveaux humains qui font que nous sommes parfois sensibles à des stimuli émotionnels surprenants et pas toujours faciles à expliquer. Ne crois-tu pas ?
Et maintenant, revenons au confinement nouvelle formule ! Gardons l’esprit ouvert et nos fesses cachées… 😉
PS : si tu as été choqué.e par des mots ou des images ici, je te prie de m’excuser. N’oublie pas que tu n’étais pas obligé.e de me lire… ni de cliquer ici ou là pour voir d’autres culs… 😉
PS2 : « Tous les tirages sont conçus comme des petits objets de curiosité : des tirages 11×11 encadrés en 22×22. Un prix unique de 12€ par tirage et 40€ encadré. Livré en France Métropolitaine. »