Alors que j’apprends que 67% des français jugent que les marques font trop de green washing, que plus de 80% d’entre eux ne font pas confiance à la communication publicitaire, et que pire encore, près de 86% des marques pourraient disparaitre sans que l’on ne verse la moindre larme, faut-il continuer à parler de celles qui font du bien ?
Oui est ma réponse. Donne-moi la tienne !
Ce matin dans le Parc des Princes, j’ai entendu Cyndie et Aurélien dirent en chœur (et crois-moi ils sont charmants ces deux-là) qu’ils allaient faire moins de contenus d’autant que 50% d’entre eux n’ont aucun impact (tiens c’st comme mon post d’hier sur la musique que j’aime reprise par Bouygues).
Mais nous sommes pas là pour parler de l’impact d’un changement de vision du marketing, de l’adoption du parler moins mais mieux, alors c’est parti !
1 – Black Fry Day pair KFC
Ah ?! Manger des bouts de poulets bien frits est-ce plus responsable que l’on ne le pense ? N’en discutons pas ici, mais l’initiative de la marque du colonel est assez amusante, puisqu’il s’agit d’inviter les consommateurs à ne pas se ruer sur leur smartphone pour acheter tout et n’importe quoi pendant ce vendredi de la défoule assumée du client assoiffée de prix en baisse. Au lieu de cela, KFC nous propose une balade à Fry pour profiter de la vie. et partager du poulet frit entre amis. Prendre le temps et s’intéresser aux autres. Se faire du bien et non plus se vautrer dans la surconsommation folle. Je ne sais pas si l’impact sera minuscule en regard des millions de messages destinés à nous faire craquer mais j’aime bien le concept. Résiste comme dirait la France.

2 – (H)ideas d’Haier
Les marques venues d’ailleurs peuvent-elles s’engager à valoriser et soutenir les start-ups de marchés locaux sur lesquels elles tentent de se développer pour gagner en sympathie auprès des populations ? Tu pourrais me dire que c’est une stratégie finalement peu « authentique ». Ca se discute mais cela permet aussi à quelques pépites d’émerger, ne crois-tu pas ? Alors Quand Haier met en avant 4 jeunes pousses françaises, il s’agit également de vanter leur engagement pour améliorer nos vies. Comme par exemple Ankore dont j’ai déjà parlé ici ou encore Dansmabouteille. La première App qui examine ce que les vignerons ont ajouté dans le vin qu’ils me proposent de boire. La chasse aux additifs toxiques est ouverte !
“hideas” est une initiative ayant vocation à porter, faire vivre et surtout faire grandir les idées de start-up locales engagées. Leurs solutions sont en parfaite adéquation avec les différents produits et technologies propres à Haier, conçus pour améliorer le quotidien », déclare ainsi Vincent Rotger, président de Haier France. Merci.

3 – Ramenons Noël à la maison
Là je m’interroge sur la pertinence du message à l’aube de la cinquième vague de ce foutu Covid-19. Mais tout de même. Puisque les containers chinois sont devenus trop chers et les délais impossibles à tenir, pourrions-nous faire un effort national pour acheter près de chez nous ? Mais comme j’aime cette initiative de DreamAct, je te la propose et tu y réfléchis. Le père Noël n’a certes pas besoin de faire trois fois le tour de la terre, et toi non plus, pour glisser des cadeaux dans la cheminée. Alors prêt.e ?
Le Mercredi 01 décembre à 12h00, tous les acteurs engagés pour un Noël authentique mettrons leurs réseaux sociaux aux couleurs d’un Noël responsable en postant l’un de ces messages avec le #RamenonsNoëlALaMaison. Au moins nous avons le temps de nous préparer. Je compte sur nous…

4 – Nicecactus s’engage contre les violences numériques faites aux mineurs avec l’association e-enfance.org pour promouvoir le 3018. Un numéro d’urgence pour lutter au niveau national contre le cyber-harcèlement qui pourrit la vie des gamers et qui mérite un peu plus de visibilité à l’occasion de la journée nationale de lutte contre le harcèlement à l’école le 18 novembre.
Mike Hessabi, cofondateur et président de Nicecactus, déclare : « Les jeunes joueurs peuvent être la cible de personnes mal intentionnées et subir des violences diverses en ligne… Chez Nicecactus, nous apportons un soin particulier à protéger nos utilisateurs contre ces violences. Nous sommes d’ailleurs les seuls à leur proposer des tournois sur leurs jeux favoris dans un environnement sain et sécurisé avec la présence de nos arbitres professionnels prêt à intervenir à tout moment si nécessaire. »
Justine Atlan, Directrice générale de l’Association e-Enfance/3018, déclare : « Nous remercions Nicecactus pour son soutien via cette opération dans la communauté du gaming. Une communauté soudée et responsable, très mobilisée pour lutter contre la toxicité qui envahit parfois les jeux en ligne et nuit à l’image de ses membres. Depuis 15 ans, l’Association e-Enfance œuvre pour permettre une pratique sereine des jeux vidéo par les adolescents et une meilleure compréhension des parents. Ravis du soutien de cette communauté de gamers, nous sommes fiers de participer ainsi à une meilleure perception par la société de la force du collectif et des valeurs de solidarité qu’elle incarne. »
5 – Pour terminer, j’aimerais souligner que les français aiment vraiment certaines marques. La preuve dans un classement qui rassemble une nouvelle fois les marques les plus connues et les plus citées positivement. Est-ce à dire qu’elles contribuent à notre bien-être ? On peut largement en discuter s’agissant de Peugeot ou de l’Oréal par exemple, même si ces entreprises ont pris la route de la responsabilité et de l’engagement depuis longtemps.
Mais dans un exercice improvisé cette semaine, mes étudiants de 5ème année à l’ISCOM, ont défendu les vertus de Sephora versus Decathlon, dans un débat tout à fait passionnant. Merci. Et il en ressort que Decathlon l’emporte aussi dans cette confrontation, pour deux raisons : l’accessibilité comme moteur d’inclusion et de partage et une vision proactive des interactions clients / employés basée sur un respect mutuel et une passion collective.
A méditer pour les marques qui font du bien : faire l’effort de se mettre au niveau des clients et de sortir de la posture de supériorité des marques qui savent mieux que nous.

Voilà !
C’est tout pour cette semaine. Les marques peuvent faire mieux. C’est avant tout une question de volonté et d’acceptation des efforts à fournir au profit des clients et des salariés de l’entreprise, et non pas des actionnaires ou des investisseurs. Ceux la peuvent attendre.
N’hésitez pas à partager et à m’envoyer des exemples de marques qui font du bien.