Bien sûr, nous avons entendu le message depuis quelques temps et les services marketing sont désormais nourris de brouhaha autour du customer centric. Le client d’abord ! Le client au coeur de toute stratégie marketing, de la co-création au co-marketing, sans oublier d’écouter ce que les clients auraient à dire, la révolution culturelle est en marche… Bien !
Mais comment faire ? Comment tout changer dans les organisations et en combien de temps ? Hâtez-vous ! Ici un clin d’oeil en direction de mes chers étudiants qui se précipitent à J-1 sur ce blog… Seriez-vous early adopters ou plutôt retardataires ?…
Le consommateur voit dans les objets une prolongation du soi et partant de là, son rapport aux marques évoluent dans le même chaos espace-temps (ou la même fluidité temporelle) en passant d’un clic ou d’un battement de cil du monde physique au virtuel. Mais qui est-il ? Est-il défini par ce qu’il possède ou par ce qu’il utilise ? Doit-on encore croire Jean-Paul Sartre qui disait dans l’être et le néant : « la totalité de mes possessions réfléchit la totalité de mon être. Je suis ce que j’ai. » ?
Et si le romantisme était en rupture avec ces concepts et faisait du partage le lien entre l’humain et les objets ? Je suis ce que je partage, deviendrait la définition d’un client. Ce que le client partage avec la projection de son moi, ce qu’il partage avec chacun des liens sociaux qu’il entretient… Pourrait-il partager autre chose que ce qu’il aime ? N’est-ce pas avant tout sa confiance qu’il partage avec ceux qu’il aime ?
Soudain se pose à nous cette question cruciale : devons-nous lui faire confiance ? Avons-nous un autre choix ?
This is a trust revolution !