Et si l’inspiration de Seth (http://sethgodin.typepad.com) était finalement celle qui m’encourage à poursuivre ce combat pour un marketing humain, respectueux de l’individu et responsable de son avenir ?… Je ne lui dirai jamais assez merci, ni ne souhaiterai assez son anniversaire (en partageant son engagement sur Charitywater.org)…
Et comme toujours, je pense à mon lecteur, sans doute un peu perdu dans ce blog à la marge (on the edge) de ce qu’il lit ailleurs, de ces analyses en 5 bullet points démontrant que la qualité de l’image, le choix du créneau horaire, le « wording » (l’écriture, le sens des mots), ou encore le titre incluant voire reprenant les buzz words du jour, déterminent le partage et donc la visibilité de sa communication… Et si l’on ne respectait aucune consigne ? Et si l’on se fiait à son intuition et à celle des autres ? Est-ce que cela passerait inaperçu ?…
Un bon exemple des efforts de storytelling appliqué sert au cinéma à nous « teaser » l’arrivée futurs blockbusters. Du spectaculaire, des morceaux de bravoures, un ou deux gros plans des personnages principaux, une réplique bientôt culte et hop ! le tour est joué !… Et pourtant, nous aimerions autre chose. Les effets spéciaux, les courses poursuites, les giclées de sang ou les visages tordus de douleur, comme les gags les plus évidents, nous donneraient-ils la nausée ? Pas sûr lorsqu’il s’agit du futur Star Wars (épisode 7), ni d’ailleurs du prochain Mission Impossible.
Alors faut-il en donner un maximum dans un condensé de 2 minutes ? Que restera-t-il ensuite ? Aurions-nous déjà tout vu et tout compris ? Devez-vous absolument surenchérir pour capter un peu d’attention au risque d’annihiler tout effet de surprise, de détruire tout suspense ?
La question n’est pas simplement réthorique. L’art de la séduction consiste justement à créer le désir. Tout montrer est finalement pornographique. Les créateurs de Star Wars ont tenté cette fois de partager leur passion, leur amour pour cette saga, dans une vidéo intrigante, intimiste. Est-ce un pari ? Est-ce une rupture du genre, entre making-off et expérience initiatique ? Qui n’aimerait pas en faire partie ?…
La force s’éveille ! Elle est nourrie de notre amour et de notre passion pour la légende, l’histoire au-delà de l’histoire… Merci Georges ! et rendez-vous le 16 décembre…