J’étais hier chez mon ami Gabriel, le fondateur et patron de 1mn30, une agence digitale et inbound marketing, et nous avons passé un bon moment : merci Gabriel pour ton hospitalité !

Nous avons bien évidemment parlé de vidéo native sur Linkedin et c’est pour moi aussi l’occasion de faire un point avec mes lecteurs qui sont parfois aussi mon audience vidéo. Deux réflexions nous animent dans un échange social et ouvert :

• faut-il apprendre quelque chose à ceux qui nous regardent ? est-ce vraiment un objectif ? cela peut sembler un peu prétentieux d’oser affirmer que l’on détient un quelconque savoir et que l’on en fait profiter sa communauté via une vidéo tournée comme à la maison… #oupas ? si je regarde les commentaires postés sur me 5 épisodes de cette nouvelle série – à découvrir d’urgence 😉 – je me dis que certains y apprennent en effet une ou deux choses. Mais est-ce vraiment ce que j’imagine savoir et vouloir partager ? Pas toujours ! D’ailleurs les commentaires sont aussi nourris par ceux qui veulent en rajouter (répondant ainsi à mon invitation impertinente) et qui souhaitent s’immiscer dans la conversation et attirer ainsi le regard des autres… Dans ce cas, la posture que je devrais adopter est plus proche de celle de l’animateur du débat. Je lance une question et j’invite à rejoindre le débat.

• une deuxième interrogation consiste à se demander si je crée du lien avec mon audience. En regardant les stats, je me rends compte que la majorité de mon audience est hors mon premier cercle. C’est d’ailleurs l’un des objectifs de l’inbound marketing : publier un contenu qui se projeter hors cible et permet à des inconnus de nous découvrir. L’idée étant que la pertinence de ce contenu leur donnera envie d’en savoir davantage sur l’auteur (ce que je vérifie également en voyant le nombre de consultations du profil en nette hausse). L’audience naturelle est globalement satisfaite de suivre mon activité – en cela, j’entretiens le lien créé entre nous ; tandis que la notoriété de mon activité progresse fortement via le partage et les commentaires qui élargissent considérablement l’audience de base (environ 80% de mon audience n’est pas dans mon premier cercle). Gabriel est un fervent défenseur de cette ligne. Il créé du lien et son objectif est de produire le maximum de contenus pour dynamiser l’audience. Pour ma part, je suis un peu partagé (encore) entre la volonté d’apprendre (aux et des autres) et celle de densifier mon influence.

Au delà de cette question philosophique, il est évident que l’intérêt du vlog est pour le moment activé par la nouveauté de l’expérience. Tant que mes chers confrères seront hésitants, en mode « je n’aime pas trop me montrer », nous profiterons (Gabriel, Bruno, Jérémie et bien entendu Manuel) de la gourmandise de nos audiences respectives. Il y a toujours une prime aux explorateurs de concept.

Mais au-delà me direz-vous ? L’autre question de fond est celle des sujets à aborder. Comment ne pas tourner en rond ou ne pas sombrer dans l’anecdote de comptoir ? La réponse semble venir naturellement de la conversation elle-même. Chaque vidéo est pour moi (comme pour Gabriel) porteuse de nouvelles idées, de nouveaux sujets. Notre conversation d’hier, face caméra, m’a permis d’identifier 4 nouvelles questions à poser dans la série #oupas ! Si j’y ajoute quelques réflexions issues des commentaires, je dois pouvoir doubler ce chiffre ! Une fois encore, c’est la démonstration que la co-création nait des conversations avec son public ou sa clientèle.

Alors plus je prends la parole en ouvrant mon propos, et plus j’inspire. Au sens de l’inspiration vers l’intérieur : la source est chez toi, cher.e lecteur.trice ! Merci !

#enjoytheday ! #oupas !