C’est Noël ! Encore ?! Oui le lendemain de fêtes est déjà là même si un autre rendez-vous incontournable nous attend pour entrer dans une nouvelle décennie. Vers 2020 et au-delà ! Alors, je pense à toi cher.e lectrice.teur et je t’envoie par ici un gros câlin !
Pourtant tu t’es fait un peu (un tout petit peu) plus rare cette année et après avoir croquer dans mon sapin en chocolat noir, je me demande si cela va affecter #oupas mon envie de t’écrire et de te raconter le marketing d’un point de vue émotionnel… Non, je ne crois pas ! Je sais que tu fais face à un nombre invraisemblable de propositions de contenus en tout genre et que le marketing émotionnel ne peut pas toujours être ta priorité. Pas après bientôt 7 ans de publication, penses-tu ? Normal, évident même ! Et pourtant… Il reste tant à dire, tant à partager. Les marque changent et nous changeons aussi.
Voilà que nous sommes épris des marques à mission; de ces projets qui vont rétablir les équilibres, nous inciter à moins manger, à moins consommer, à accepter la décroissance et à fuir tout ce qui est imaginé pour la masse. Voilà que nous rions, que nous pleurons devant des films de marque, qui multiplient les histoires de Noël comme autant de cadeaux sincères faits aux consommateurs, avec l’espoir de retrouver grâce à leurs yeux. Pour preuve, je viens de recevoir un arbre comme cadeau ! Suis-je en passe de devenir vert ? Et si nous prenions ensemble un chemin vers l’équilibre émotionnel ?
Mais par ailleurs, mon envie de tout recommencer, comme chaque fois, reste vive. Je veux affirmer ici l’impérative remise en cause de ce que beaucoup trop d’entre vous pensent être une nécessité dictée par le marché : non, le marketing n’est pas un outil à la solde du capitalisme financier. Les résultats, les mathématiques que l’on appelle au secours du manque d’idée, ne sont que des leurres, chers amis. Il est bien plus urgent de prendre le temps d’aimer, de se poser sur le canapé pour y méditer un moment, pour chercher dans le regard de l’autre cette étincelle réflective, la beauté du monde dans lequel nous vivons. Etre punk, c’est aussi ça. C’est se décentrer ! Se décentrer en pensant autrement, et à autre chose. C’est arrêter de nous prendre la tête avec vous ! Je n’en peux plus de toute cette ‘authenticité narcissique !
Oui cher.e lecteur.trice, je te le dis à l’aube de 2020, j’en ai marre des coach en développement personnel, qui nous bassinent avec la course au moi. Centrez-vous, soyez vous-même, likez vous et regardez bien profondément dans votre nombril, et puis viendra l’inspiration, et vous nous raconterez tout cela dans une vidéo de vous, prise par vous et comprise par vous. Mais pour quoi faire ? (comme dirait l’autre) … Faites donc et dès lundi, avec force et courage, ce qui est bon pour l’autre, sans même y réfléchir… Soyez Punk, accepter de ne demander la permission à personne !
Je crois que lundi prochain (car il est toujours lundi prochain, pour quelqu’un ou pour nous tous) j’aurai encore envie de vous aimer. Je crois qu’il sera encore temps de vous livrer ici quelque analyse de ce que nous pourrions imaginer pour sauver les marques, en les aidant à améliorer la vie de leurs clients, en les encourageant à mieux leur raconter une histoire, en leur proposant de partager voire de donner davantage, sans autre motif que la générosité pure et un sourire béat. La béatitude comme la beauté de l’attitude. Etre beau dans l’oeil de l’autre, c’est tout.
Lundi, déjà, et l’envie de vous embrasser sera encore forte. Je penserai aussi à toi Daniel, qui m’a dit l’autre jour : ça m’a manqué, la boîte de chocolats en forme de coeur, que tu nous avais offerte en conclusion de ta conférence… Quel beau cadeau d’avant Noël tu m’as fait !
Merci, gros bisous et à lundi !