Récemment, j’ai partagé l’un des engagements de cette marque absolument remarquable sur un réseau social et je me suis mis à suivre son compte Twitter Europe. Le début d’une relation plus serrée entre nous. Presque une rencontre défragmentée comme l’expliquerait François (#teasing).
Et puis ce matin, je découvre un film produit par Patagonia qui m’emmène outre-manche, suivre le cours du fleuve que je ne connais vraiment qu’à Londres ou à Oxford, la Tamise. Je regarde, j’admire la foulée souple de Marvin Johnson et j’écoute, je suis de bout en bout son récit émouvant. D’abord fasciné par la volonté d’un athlète de dépasser ses propres limites, de se lancer un défi inique et résolument tourné vers l’inconnu, je suis rapidement pris par l’histoire.
Cours Forest devient cours Marvin et à la différence du parcours héroïque et fantaisiste de Gump, celui de Johson est autrement symbolique. Il est illustré par des images d’archives qui nous rappellent que l’empire colonial britannique a accueilli de nombreuses communautés venues chercher un confort économique et matériel très loin de leurs pays d’origine. Flash-bac à la source de ce que l’on dénomme aujourd’hui l’immigration, dont certains voudraient nous expliquer qu’il faudrait l’éradiquer, alors qu’elle est ici un voyage aussi difficile qu’une course de 290 kilomètres.
Toi qui fait ton jogging le matin pour garder la ligne, prend le temps de relever la tête et de t’imaginer un autre défi, un engagement pour les autres, pour ceux et celles que tu voudrais aider ou encourager dans leurs obstacles quotidiens. Ta foulée se fera plus légère.
Lorsque tu m’interroges sur l’histoire qu’il faudrait raconter, sur la nécessité relative d’être une marque engagée, j’ai envie de te renvoyer à Marvin. Tu te doutes bien que tout ne va pas devenir plus rose, plus beau, simplement parce qu’une marque l’aura soutenu dans sa mission. Pour autant, c’est en multipliant les contenus de cette qualité, de cette force émotionnelle que la marque construit et nourrit patiemment ses communautés.
Et puis, tu le verras, Marvin est un métis. Un parfait symbole de ce qui nous rend plus fort, la mixité culturelle et génétique. J’aime cette allégorie positive et je t’invite à te balader avec lui le long du fleuve en le remontant à sa source.
Refaire le voyage dans l’autre sens, nous permet le plus souvent de comprendre et de ne pas oublier d’où l’on vient.
Merci Marvin pour cette formidable, leçon d’humanité.
L’eau est aussi simple qu’un duel…