La marque qui a séduit bon nombre d’hommes en France par la promesse de fringues qui durent et qui sont à la fois imaginées selon leurs attentes et fabriquées de manière responsable sur le modèle de la commande, est pendant quelques semaines « montée à la capitale ».
Alors, après avoir suivi son évolution dans son marketing et sa communication, sa progressions fulgurante pendant les deux années covid, j’avais hâte de la rencontrer en vrai. Et je ne suis pas le seul, à en croire le nombre de clients qui sont venus passer une tête à l’intérieur de cette boutique éphémère, au 126 rue de Turenne. De l’aveu d’Agathe, customer care et expérience client pour la marque, « ça fait beaucoup de bien de les voir, de leur parler, de les écouter aussi »…
Moins de vêtements, plus de qualité
Asphalte
Normal ? Pour une pure DNVB, ce passage au monde physique est excitant. C’est sans doute un moment de vérité. Vont-ils venir ? Seront-ils séduits par l’univers que nous leur présentons, alors que jusque là, ils étaient sagement assis dans leur canapé lors de leur commande de chemise, de polo ou de cette veste qui les a emmenés se promener sur des sentiers de randonnée. En entrant, j’ai vu quelques hommes de 35 ans environ, qui représentent parfaitement la clientèle de la marque. Il y a aussi, plus rare, une présence féminine puisque le magasin présente le début de collection femme que la marque a lancé plus récemment.

La mixité de la clientèle sera-t-elle bénéfique pour la marque ? Voilà une question que doit se poser William, le CEO d’Asphalte, en parallèle de celle qui tarabuste Agathe : que donnera l’analyse ROI de ce pop-up store ? Tu veux dire, combien de pièces auras-tu vendues ? Quel chiffre d’affaires face à l’investissement global d’un tel projet ? Parce que oui, nous espérons déjà qu’il y aura d’autres rendez-vous après le 3 juin.
Si je devais répondre à cette question, je commencerais par dire que le succès est certainement dans l’oeil et le coeur de tous celles et ceux qui ont franchi la porte du 126. « Ils étaient comme chez eux », me confie Agathe, et ça, cela n’a pas de prix. Enfin presque. C’est la certitude qu’ils raconteront leur visite avec des mots positifs et que l’impact de leurs futures conversations, sera fort auprès des non-clients et de tous ceux qui auraient bien voulu être à leur place.
Chaque client venu est un micro influenceur en puissance ! De quoi parlera-t-il ?
D’une part, il dira que les produits dans la boutique sont plus chers que sur le site e-commerce d’Asphalte mais qu’ils sont immédiatement disponibles. Et que tu peux même les essayer dans des cabines, certes exiguës, mais doucement placées autour de canapés confortables et de tapis douillets.
Il dira peut-être aussi que le personnel est sympa, que le décor est exactement comme il l’imaginait, à l’image de cette marque qui respire le confort d’une vie agréable, cocooning aurait-on dit avant…
Il dira sans doute que la possibilité de toucher, de sentir, de se voir portant les modèles de l’ensemble de la collection est un moment particulier, et que ce privilège d’un instant rare valait à coup sur le déplacement et sa fidélité à la marque en sera renforcée pour longtemps.

En fera-t-il un article de blog, un post Instagram ou une vidéo Tik Tok ? Probablement pas, ou pas très souvent. Ce n’est peut-être pas dans son « ADN »… Et on s’en fout !
Parce que la conversation réelle, dans l’intimité du couple, entre potes ou lors d’une prochaine réunion au bureau, c’est autrement puissant. Le vécu, le vrai, c’est ce qui construit la marque dans la durée. Une marque durable qui dure.
Je me dois de te rassurer, toi qui m’a lu plus critique il y a quelques temps, je ne suis toujours pas un client d’Asphalte. Je ne suis pas dans la cible ! #ahahah Mais rien n’est perdu William, parce que l’échange avec Agathe m’a convaincu sur un point clé dans mes choix de marque : il y a chez vous, la volonté de bien traiter les clients et les clientes, de mieux les écouter et les comprendre et au final, d’améliorer leur vie.
Et ça, c’est exactement ce que j’aime !
Alors si je devais te conseiller pour la suite… ce serait un challenge ! #onenparle
Merci !