Dans un salon professionnel, on finit toujours par rencontrer quelqu’un ! Je n’évoque pas le simple contact, le regard jeté sur votre badge, ou l’échange de banalités polies du genre : « je peux vous aider », ou « vous faites quoi chez Machin et Cie ». Non, rencontrer ce n’est pas juste donner sa carte de visite à un inconnu qui la jettera, faute de savoir à qui elle appartient.
Alors au salon de la stratégie client et du e-marketing réunis, qui pensiez-vous rencontrer ?
Læetitia, est venue chercher le livre qu’elle avait gagné en twittant pendant la conférence de Thierry Spencer (le sens du client), sur le stand des Editions Kawa. Un livre intitulé « concentrés de futur », co-écrit par près de 30 auteurs (dont je suis). Amusée d’avoir enfin gagné, elle se présente à notre équipe et nous sommes soudain éblouis par sa carte Ubleam !…
La suite, c’est notre conversation, une rencontre imprévisible.
Patrice : » Lætitia, peux-tu me raconter comment tu es devenue marketing manager de Ubleam ? »
Lætitia : » En sortant d’une première expérience en agence de com, je me suis présentée pour une mission gérée par l’agence de Ubleam, et puis très rapidement, j’ai été recrutée directement par cette start-up toulousaine. Je me suis retrouvée dans un monde de gens hyper pointus sur la technologie, hyper créatifs, passionnés par leurs projets et impliqués 24h sur 24. Ca peut faire peur au départ, mais j’ai été très vite intégrée et j’ai pris conscience du potentiel de développement et des enjeux marketing que Samuel et Olivier me confiaient. «
Patrice : » Ubleam est avant tout une technologie. Qu’est-ce qui la rend différente des autres start-up ? »
Lætitia : « A mon sens, c’est l’ouverture vers le monde extérieur. Bien entendu, la technologie fascine mais ce qui crée de la valeur finalement, c’est son usage par nos clients. En choisissant d’ouvrir la technologie aux autres, Ubleam fait le pari que les applications qui seront inventées par nos partenaires, feront notre succès à terme. On ne peut pas se développer tout seul, surtout quand les possibilités, les utilisations sont aussi nombreuses. Chaque personne à qui je présente Ubleam, a une idée nouvelle. Chacun imagine, des opportunités d’appliquer Ubleam à son univers, à son métier ou à ses clients. Notre expérience s’enrichit à chaque rencontre. »
Patrice : « Tu parles du développement. Comment un salon comme celui-ci peut vous aider ? »
Lætitia : « Bien sûr, nous rencontrons des prospects sur le salon. Nous sommes venus pour ça. Mais nous sommes aussi partenaire des trophées de l’Innovation. Nous avons mis en place des ‘Bleam’ sur les stands des nominés, que les visiteurs peuvent ‘scanner’ avec notre Appli (à télécharger gratuitement). Ainsi ils peuvent voter directement, après avoir découvert l’activité, le site internet, une vidéo ou un portrait du dirigeant (tout ce qu’une entreprise peut mettre dans son bleam). Les votes sont comptabilisés en temps réel, et en prime on sait quand et qui a voté. C’est un exemple d’application concrète de notre technologie. Une sorte de démonstration live et grandeur nature. »
Patrice : « J’imagine que vous avez déjà été repéré par des investisseurs. Comment faire émerger une start-up comme Ubleam ? »
Lætitia : « On a eu quelques retours presse. Ubleam a réalisé une première levée de fonds en décembre 2012 pour 550 K€. On commence à nous voir un peu. C’est d’ailleurs mon job ! Mais la plus belle mise en avant, provient de notre demi-finale à LeWeb 13. C’est d’ailleurs une aventure incroyable. Personne n’y croyait au départ. Samuel y allait en invité, donc je me suis fixé le challenge d’inscrire Ubleam pour la sélection. »
Patrice : « Et vous avez gagné ? »
Lætitia : « En fait, on a attendu la sélection et malheureusement, nous n’avions pas été retenus au départ. Il n’y avait plus de places. Alors Samuel part à Paris un peu déçu et je me dis que c’est trop bête. Du coup, je n’en dors pas la nuit. Ou plutôt je suis réveillé par un rêve étrange : Samuel sur scène, qui présente Ubleam devant le comité des Ten Next Years et toute la salle. Le lendemain matin, je suis au bureau bien trop tôt, et toute l’équipe tente de me rassurer. Et puis, un mail arrive et m’annonce que suite à un désistement tardif, LeWeb rouvre les candidatures. Alors je fonce ! Et surprise, nous sommes finalement sélectionnés. Mais l’aventure n’est pas terminée. Samuel est à Paris et n’a rien préparé ! Il va devoir pitcher et il y urgence à lui préparer un support. C’est fou ! Mais au bout du compte, nous passons en demi-finale et c’est tout juste pensable. Evidemment, tout le monde est très heureux de ce succès inattendu. Surtout que pour LeWeb nous avons été sélectionné parmi plus de 700 startups du monde entier : http://blog.ubleam.com/fr/ubleam-reaches-final-of-leweb13-startup-competition/ Ça fait une belle histoire non ? »
Patrice : « C’est la magie de la rencontre ! J’imagine que ça booste vos projets et l’envie de relever d’autres défis. »
Lætitia : « Absolument ! D’ailleurs, je lance une opération de crowfunding sur Indiegogo pour la société. J’espère que nous allons réussir à motiver de nombreuses personnes à investir un peu sur notre développement. Ce ne sont pas les projets qui manquent. »
Patrice : « En tout cas, on sent bien que c’est la passion qui fait avancer Ubleam. C’est passionnant la technologie ? »
Lætitia : « Oui ! Ce qui est passionnant c’est de ressentir la dynamique, l’impulsion créative des autres. Même si je ne comprends pas tout des algorithmes ou du langage des geeks, on partage la même envie d’avancer. Et ça, c’est contagieux. En plus chaque nouvelle rencontre nous ouvre d’autres voies. Ca me motive à en faire davantage pour que Ubleam soit connue et qu’elle s’impose sur le marché. On y croit fort. »
Patrice : « Merci Lætitia pour ce beau partage et bravo ! »
Pour scanner le Bleam de Lætitia, téléchargez l’appli Ubleam gratuitement sur votre smartphone.
Voir le pitch de Samuel Boury, CEO, sur LeWeb 13 : http://youtu.be/qqfcHcAOr7M