J’avais prévu autre chose… Un autre article, un autre sujet de conversation avec mes lecteurs et ce sujet c’était la pertinence ! En début de semaine, je proposais à mes étudiants, comme bonne résolution 2015, d’entamer une conversation avec un(e) inconnu(e) chaque jour. Hier encore avant l’attentat, je parle de la mission des marques qui est de créer de la valeur et notamment le bonheur de leurs clients ; je l’illustre (si j’ose dire) par un hug collectif qui redonne le sourire…
Rien n’est plus pareil aujourd’hui. Rien n’est jamais semblable à hier. L’optimisme, l’amour des autres, la volonté de partager avec eux des moments de bonheur, c’est regarder devant soi, c’est un choix, c’est une liberté.
Il y a peu, Jean-Claude, qui m’interviewait, me fait remarquer que cette liberté de ne faire que ce que j’ai envie de faire (et non pas besoin) a forcément un coût. Oui ! Aller au-delà de la peur, marcher vers l’autre avec confiance, a un coût. J’aimerai que l’on parle davantage de ce que cela génère comme effet positif. Avoir peur n’a jamais rendu les gens plus intelligents, toutes les études scientifiques le montrent. La peur est le pire ennemi de la liberté.
Aujourd’hui, j’ai rendez-vous avec mes étudiants. Je leur dis à nouveau combien il est essentiel d’aller vers l’autre, qu’il soit client ou non, et de lui montrer notre volonté d’apprendre de la rencontre, de partager avec lui ce que nous avons en nous, en commun.
Serons-nous Charlie ? Et au-delà de l’émotion du moment, serons-nous généreux, optimistes et confiants dans nos relations et en imaginant l’avenir ?