Mois: juin 2018

Empowerment émotionnel ! Vivement la saison 3 !

C’était mardi et c’est déjà si loin. Vous étiez là dans la salle, admiratifs de la fougue et du talent de conteur de mon ami Gaël (le patron de FanVoice). Et puis soudainement, la tonalité de la soirée a basculé dans un irréel exercice de stimulation des cerveaux réunis.  Oui, j’ai pris avec vous ce risque, relevé sans une réelle préparation physique, ce challenge insensé en ces temps déjà estivaux. Et parce que c’était la dernier épisode de la saison 2, j’ai sollicité les membres et les invités du Club du Marketing Emotionnel, afin qu’ensemble nous imaginions les prochains sujets de la saison 3 ! En appeler ainsi à l’intelligence collective est passionnant. C’est ce que fait FanVoice pour ces nombreux clients, et cela fonctionne au-delà de ce que vous imaginez. Evidemment, l’inspiration peut nous provenir de ce que Starbucks avait déjà mis en oeuvre dans l’ensemble de son réseau pour puiser de très nombreuses idées, soumises au vote des clients (environ 2 millions de vote) et finalement testées et mises en œuvre dans pratiquement …

La philosophie du marketing ? #tasdisquoi ? #episode1

Et si nous parlions un peu de philosophie sur ce blog ? En lisant les sujets du Bac Philo de cette année, via un article posté par Les Inrockuptibles, je me suis laissé prendre au jeu. Et si les soucis du marketing se résumaient à ce constat : les marketers manquent de repères philosophiques ? L’expérience peut-elle être trompeuse ?… Comme souvent il y a bien des manières de répondre à une question aussi large si nous prenons en compte le caractère culturel de toute expérience humaine. Il me semble que nous devrions sans doute débuter cette réflexion par une distinction de départ entre deux voies qui s’ouvrent devant nous. L’expérience en question est-elle la mienne ou est-elle celle que je propose à l’autre ou que vivent les autres ensemble ?  Autrement s’agit-il de considérer que je peux être trompé par une expérience que je vis ou bien que nos ressentis simultanés d’une même expérience s’expriment différemment et peuvent ainsi constituer une sorte de tromperie (fusse-t-elle volontaire ou involontaire) ? Au passage on pourrait d’autre part disserter …

Pourquoi j’aime les canards ? #SocialSellingForum

J’en envie de répondre ici à une question qui m’a été posée en commentaire sur LinkedIn et qui crée un débat amusant avec d’autres intervenants. Pourquoi ai-je promené mes canards en bois dans la salle de cet événement à Lyon ? Faut-il y voir un retour à l’enfance, une évocation de cette joie simple et contagieuse que nous avons tous éprouvée un jour ou l’autre en lançant des morceaux de pain à ses volatiles flottants ? Et d’ailleurs ont-ils aimé ce pain rassis que nous avions soigneusement stocké pendant la semaine précédente en imaginant déjà ce rendez-vous avec eux ? Seraient-ils présents ? Auraient-ils faim ? Et que faire si un autre gamin malin s’était posté à notre endroit préféré, celui que bien entendu nos canards connaissent comme notre repère commun ? Les canards créent une émotion dans la salle lorsqu’ils me suivent en se dandinant ! C’est certain et cela génère davantage de retours (et d’interrogation) que n’importe lequel des mots que j’ai pu prononcé pendant 25 minutes face au public attentif. Est-ce là …

Le marketing est dans le fond du bus ! #FlixBus

Posons le contexte : prendre un bus à l’ère du TGV, des débats sur l’empreinte carbone de nos déplacements et du futur taxi volant est-ce bien raisonnable ? Alors Oui répondrait Oui.bus avec malice puisque la filiale de la SNF profite insidieusement des grèves à répétition que subit la même SNCF, pour remplir ces bus à des prix imbattables. Mais quel intérêt pour le voyageur que ce retour vers le futur ? Dans un reportage au ton mi accusateur mi révélateur de scoop défraîchi, les journalistes de M6 nous ont presque tout dit… sur les pratiques : du recrutement au coûts cachés de Ouibus et plus encore de son concurrent FlixBus. Rien de transcendant en réalité, il faut louer (affréter) des bus et naturellement, les remplir au maximum en jouant sur les tarifs au fil dudit remplissage et trouver in fine une rentabilité toute relative puisque Ouibus annonce des pertes chaque année depuis son lancement… Perso, @FlixBus_FR a déjà gagné le combat contre @OUIBUS ! A chaque fois que je prends un FlixBus (même à …

Les champions de l’Expérience Client en France #AFRC #KMPG

Il en va des études comme de la vie : elle changent avec le temps qui passe… Aujourd’hui nous découvrons, ou peut-être nous semblons découvrir, que l’expérience client est le facteur majeur de la fidélité et de la recommandation. Toutes les études qui sortent en ce moment doivent chambouler les équipes marketing qui se concentraient jusque là sur le produit et leurs tableaux de veille sur les parts de marché (la leur et bien entendu celle de leurs maudits concurrents). Or l’enjeu stratégique est ailleurs !  Pas très loin en réalité et sans aucun doute aussi évident qu’un nez au milieu du visage : le client vit (et achète) une expérience qu’il espère chaque fois supérieure en qualité afin de nourrir sa mémoire en souvenirs émotionnels. Son exigence progresse au fil des moments de vie partagés avec ses marques préférées, et le voilà soudain impatient, en quête de personnalisation, avide de révélations ou de surprises, friand de nouveautés et intraitable sur les efforts fournis par ceux à qui il accorde à la fois sa confiance …

Coco crush : l’expérience éphémère ultime ! #chanel

« Bienvenue au Coco Lab ! » … Désormais lorsque Jean-Philippe m’invitera quelque part, je dirai oui ! En toute confiance. Pourquoi ? Parce qu’il a su me parler avec les mots qui conviennent de l’expérience exceptionnelle que propose la marque pour laquelle il travaille depuis longtemps maintenant et qui est devenue sa préférence : Chanel. Chanel tente l’expérience d’une boutique éphémère installée au Bon Marché (#24sevres) pour aller à la rencontre de ses clients et les inviter à découvrir la gamme joaillerie « abordable » de ce symbole de l’élégance et du luxe à la française. Mais il s’agit avant tout de surprendre. Une simple boutique avec quelques présentoirs et quelques bagues ou bracelets ne pourrait suffire pour déclencher un véritable « crush ». Jean-Philippe m’explique que les clientes sont très réceptives dès lors qu’on leur propose un parcours fun et inédit. Un docteur à la chevelure platine prend les choses en main et établit un diagnostic farfelu pour chacune d’elle. « Testons votre addiction à Coco Crush ! » annonce-t-elle en enjoignant la cliente de s’installer dans un canapé pour y …