Les marques doivent-elles être respectueuses de la normalité ? #TallyWeijl
Le débat est (re) lancé ! Comme à chaque fois qu’une marque ose parler le langage de sa clientèle, avec une impudeur à faire rougir une prostituée suisse, les moralisateurs sortent leurs fourches et crient en enfants de choeur : au bucher ! (Note : Alexis, si tu me lis, confirme moi que l’oxymore putain helvétique est correct – #oupas) Parce que la campagne #FuckExpectations (prudemment traduite par on s’en fout de leurs attentes) est d’une justesse de ton incroyable, c’est réellement choquant. Or c’est toujours le cas, dans ces cas là ! C’est même l’objectif premier. Ne pas tenir compte des haters, de ceux qui ne supportent pas que l’on emploie un mot cru, une phrase qui pique, qui hurle sa différence aux oreilles polies et policées de la majorité normalisée, est un engagement. Tout comme j’expliquais il y a 3 ou 4 ans la force des campagnes de la marque danoise Bianco (lire l’article), je dois, à l’invitation de Philippe, préciser ce que signifie un combat pour une marque : c’est défendre un …