Je m’installe tranquille dans mon canapé, et, tu ne vas pas me croire, j’allume la télé. Envie de m’informer ou de me distraire à peu d’efforts. Je ne te dirais pas si j’ai pris un verre mais en revanche, je suis surpris d’entendre Anne-Charlotte qui nous apprend que le roi du biscuit est au placard. Mince ! Une affaire dont tout le monde parle, évoquant de possibles micro-fuites. Un biscuitleaks en direct ! On convoque un expert, Eric, un type sympa qui parle un langage abordable pour nous expliquer comment de telles catastrophes alimentaires peuvent survenir sans qu’on ait eu le temps de crier garde…
Justement, à l’autre bout de la lucarne, voilà Régis qui monte sur le ring, fier et déjà chaud, pour en découdre avec un robot palettiseur. Un défi malicieusement présenté par Véronique, qui ne voudra finalement pas départager les protagonistes en nage après quelques rounds âpres. Du jeu de jambes, du panache, mais aussi le respect des qualités de l’adversaire, un combat de qualité qui satisfait les spectateurs amusés par les piques verbales de Mathias.
Question jeu de jambes, tu peux aussi admirer l’aisance déambulatoire d’Olivier, qui comme dans les meilleures blagues de photographe, recule encore un peu, jusqu’à la machine qui souffle. L’espace d’un instant, notre cœur s’arrête. Va-t-il la percuter et s’écrouler au sol ou plus gracieusement l’esquiver d’un léger pas de côté, nous laissant sur notre faim, nous qui aimons tant les chutes ? Il retrouvera plus tard son compère Julien, se mettra, en glissant tel un patineur, exactement à sa hauteur pour nous signifier que la démonstration est terminée. Ouf ! Reprend ton souffle…
« Il y aura les éclairs que vous voulions, les soirs de première et les tourbillons, et on s’en fout si, on a des soucis, puisqu’on est aussi… ouvert la nuit » – Alain Souchon
Alors le clac du pot de yaourt qui vient briser la mélodie d’Alain, me sort de ma rêverie. Oui j’entends ton cri Gilles ! Oui il faut recycler nos pots ou mieux encore, les fabriquer sur des machines qui acceptent un plastique entièrement recyclable ou recyclé. Il est temps que l’on prenne conscience que le tri sélectif ne suffira pas. Upgrade ton état d’esprit, oh toi lecteur.trice qui n’attend pas longtemps pour critiquer les industriels ! Suivre les évolutions de nos usages, de nos attentes de consommateurs bien installés à table, n’est pas simple, j’en conviens avec toi Raphaël. Mais je t’avoue que la transparence, y compris du pot de yaourt, m’est devenue indispensable.

D’ailleurs, j’aimerais bien savoir comment tu t’en es rendu compte. Est-ce en analysant mes, réactions émotionnelles de spectateur de webinar, ou en traquant mes habitudes d’achat, mes préférences déclarées à mon gentil smartphone ? Il est certain que tout est dans la Data. L’analyse des données est omniprésente dans le monde de l’industrie, nous confit Eric, qui lui aussi, se prend à vouloir nous faire voyager, nous promettant une Odyssée. Comme tu y vas Eric !
Cette référence à l’histoire comme on n’en écrit plus, est témoin de l’ambition des hommes et des femmes du GEPPIA : inventer l’industrie du futur, celle qui changera tout et qui emballera tout sur son passage. Une histoire très largement au-dessus de la moyenne. Une histoire qui dépasse les normes. Une histoire comme les aiment Jean-Marc et le duo Didier et Guillaume, qui la reconditionnent lorsque cela permet d’en faciliter la production. Parce qu’à l’extrême, je préfère le sur mesure, je suis sensible à la précision. Et puis, comme beaucoup, au moment de faire les comptes, je n’ai pas envie de tout jeter au fond d’une caisse.
Tout est question de mesure, me rassure Eric, et plus la mesure est fine, plus on évitera de gâcher la marchandise. Ainsi se conclut le reportage d’Anne-Charlotte. Tout reste à faire pour la madeleine, si elle veut conserver sa saveur d’antan. Si elle souhaite imprimer notre cerveau gourmand pour l’éternité. Ah quel douce pensée…

Alors j’éteins ma télévision. Je me demande où est ce Patrice pour qui le prix n’a pas d’importance. Est-il sur la route, en chemin vers un client qu’il s’est mis en tête de dépanner, pour que tout continue, pour que rien ne s’arrête, ou parti pour un autre rivage ? Lui qui ne connait pas la panne, lui qui raconte ses clients comme s’ils étaient les compagnons d’un voyage infini. Le saurons-nous un jour ?
Voilà ! Je te laisse. Je vais répondre à des questions que je me pose. A bientôt.
PS : merci à la team GEPPIA pour sa confiance. Nous ne serons plus jamais les mêmes, après chaque histoire.