On en parle parce que cela vient de sortir : les tendances 2023 par #Digimind et son producteur audacieux : merci Christophe. On en parle aussi parce que 85 pages, c’est du lourd comme contenu de qualité. C’est ce qui nous sauvera, nous les gens du marketing, prédit le messager érudit Fabrice, non sans nous avertir que l’intelligence artificielle n’est pas au bout de son évolution.
Aurons-nous le temps d’évoluer ?
Aurons-nous la capacité à prendre le sujet avec toute la gravité nécessaire, nous questionne Fadhila ?
Bien entendu dans un cahier de tendances, il y a beaucoup à prendre et à laisser. C’est selon. Selon ce que vos biais cognitifs, vos accointances (comme j’ai eu du mal à l’écrire en français, ce mot qui m’est venu soudainement, sans m^me que j’en parle à mon Chat… bref), vous lirez certaines ou certains et pas d’autres. Pourtant, je te l’ai écrit, toutes et tous méritent ton respect. Un respect total.
Pourquoi ?
Parce que prendre la plume, pour t’expliquer ce à quoi, elles et ils croient, ce que nous, au sens du collectif réuni sans malice, avons envie de transmettre, est un acte généreux. Et crois-moi, ce n’est pas vraiment la tendance dans le digital. Alors même qu’on nous dit depuis 15 ans qu’il faut penser client, tu es submergé par des publications qui sont d’un auto-centrisme banal et pourtant séduisant. Oui, tu feras du like avec ta story de tes difficultés à effectuer cette tâche qui t’honore une fois réalisée. Mais pour qui, pour quoi ?
Alors si Pierre croit au Metavers, tandis que Aurélien utilise un mot tombé récemment en désuétude pour signifier notre errance digitale que nous aimons à imaginer symbole de la sérendipité, c’est parce que le monde digital est diversement fait. Il y a aussi Martine qui voudrait te dire que la newsletter est tellement tendance que Yann t’en enverra une bientôt !
Ne t’inquiètes pas. Tu as le temps. Tu devrais essayer de ne pas tout ingurgiter d’un coup, me semble-t-il. C’est d’ailleurs ce que Maria te propose en te mettant en garde contre la saturation des préférences. Trop de contenus d’une dérisoire insignifiance. Trop de media peut-être aussi entre lesquels nous virevoltons comme des papillons apeurés par les lumières stroboscopiques. Alors profite tranquillement. Doucement. Respecte toi !
Bref, il y a de quoi lire un peu. En profondeur. Parce que nous sommes présentés (oui moi aussi) comme des experts, cela signifierait que nous allons te travailler les méninges, certes en douceur, mais non sans bousculer quelques uns de tes neurones. Et c’est aussi cela le respect.
Le respect de ton intelligence, de ta culture de ce monde où se croisent Arnaud et Céline, comme le caviar et la porcelaine. Dans un monde digital instable, curieux et insensible à la rigueur du temps. Tu te laissera porter par les réflexions, des injonctions si vraiment tu y tiens. Et puis…
Et puis, tu passeras à autre chose. Tu oublieras. Tu sera inspiré peut-être. Et c’est pour ça qu’on t’aime et évidemment que l’on respecte ton opinion, ton sens de la critique qui pique, ta vivacité, tes cabrioles intellectuelles pour justifier ton indécision face au monde qui bouge.
La tendance est là. Devant tes yeux. Tu es seulement à un clic de ce bonheur indicible de lire ce que d’autres ont pensé à ta place. Pour toi, serait plus juste. Plus respectueux aussi. A ce propos, bravo à Christophe (encore) pour avoir donné la parole à pratiquement autant de femmes que d’hommes… et c’est notable dans ce monde qui devrait refléter davantage notre diversité. N’est-ce pas Maud, Barbara ou Claire ? Sans carbone d’accord mais pas sans elles.
Tu hésites. Tu n’y crois pas. Allez viens !
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