le plaisir et la fidélisation
1 commentaire

La culture et la satisfaction

Peut-on mesurer la satisfaction des clients sans tenir compte de leur culture ? A en croire une étude publiée par Qualitelis, les différences sont notables, lorsqu’il s’agit d’apprécier la performance des hôtels français, selon que le client est européen, chinois, américain du Nord ou du Sud ou encore en provenance du moyen-orient.

graphique-tx-satisfaction-global-par-continent-hotel-france1

Pourquoi ?

Ce que l’étude ne dit pas, c’est qu’elle est leur niveau d’exigence au départ. Or la satisfaction étant une notion a posteriori qualifiant l’expérience, elle ne s’établit avec pertinence que si l’on compare ce que l’on attendait, ou ce qui était promis, avec ce que l’on a obtenu.

Ce que l’enquête nous apprend aussi, c’est la note moyenne attribuée par les français à leur hôtellerie nationale. Nous les pensions volontiers râleurs, or ils ne sont pas les pires, d’après les hôteliers qu’ils côtoient. Ouf ! Mais une autre étude me semble intéressante, en divisant la clientèle en deux grandes catégories : loisirs et affaires. Il apparait alors que si l’évaluation globale d’un hôtel ne présente pas tant de différence que l’on soit businessman ou touriste, les relations avec le personnel ne sont pas notés de manière identique. Est-ce surprenant ?

Ma réponse est non, une fois encore. En effet, le niveau d’exigence n’est pas le même, selon que l’on soit en voyage d’affaires ou dans un séminaire, ou que l’on soit en vacances ou en week-end amoureux. Evident ! Pour une même personne, son « statut social » et donc ses valeurs, évoluent suivant les situations qu’elle vit. Je peux tout à la fois être hyper exigeant au bureau et parfaitement cool à la plage.

Tout ceci pour confirmer l’extrême complexité de l’identification du client. Prendre en compte ses exigences est un minimum auquel le personnel de l’hôtellerie est non seulement habitué mais aussi formé. Seulement de quelles exigences parlons-nous ? Comment adapter la réponse, et en amont les promesses, au client qui se présente, sans savoir réellement qui il est à ce moment là.

Si vous ne l’aviez pas rencontré avant, si vous n’aviez pas fait attention à lui avant qu’il ne franchisse le seuil du hall d’accueil, vous êtes face à un inconnu. Trouver la bonne attitude et le juste niveau de service ne sera pas facile. A moins que… ? A moins que vous n’ayez décidé d’offrir le maximum de votre offre à tous vos clients, au-delà même de la promesse initiale, au-delà de leurs attentes (exprimées ou non). Parce qu’en offrir plus qu’attendu, est la garantie de créer un « effet whaou » et de dépasser les standards de la satisfaction pour atteindre la recommandation.

Au lieu de perdre du temps à essayer d’adapter l’offre à chaque client, ne devrait-on pas concentrer nos efforts pour surprendre tous nos clients par une offre inattendue ?

 

 

Cette entrée a été publiée dans : le plaisir et la fidélisation
Avec les tags :

par

CEO Eforbrands Consultant / Speaker / Formateur / Auteur du Marketing Emotionnel Fondateur du Club du Marketing Emotionnel - Intervenant pour les MSc MBA Inseec Paris et l'ISCOM en marketing émotionnel, stratégies de fidélisation, relation client... Auteur des livres : Tout savoir sur Le Marketing Emotionnel aux Editions Kawa - nov 2013 La Fidélité, du chaos à la zone de confort aux Editions Kawa - Janv 2017 Marketing ZERO avec Philippe Guiheneuc, chez 1min30 publishing - juin 2021 Fondateur de Eforbrands et de LePartenariat Rédacteur du blog marketingemotionnel.com

1 commentaire

  1. Joy Sevin dit

    Ce serait beaucoup plus efficace et efficient egalement !

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Image Twitter

Vous commentez à l’aide de votre compte Twitter. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s