Ce matin, je reçois un message étrange sur LinkedIn et qui fait bizarrement écho à la discussion que nous avons eu autour d’une table avec Philippe (@estocadaPhil) et Jean-Philippe (@jcunniet) lundi dernier. Alors n’étant pas expert de cet outil merveilleusement social et plein de data que Microsoft vient de racheter, j’en appelle à mes lecteurs (et bien entendu à Bruno @brunofridl) : pourriez-vous me recommander ? Ah !…
Ou plutôt, si je vous recommande (comme je viens de le faire avec mes 3 amis), allez-vous le faire en retour ? Pourquoi pas, me répondrez-vous, sans engagement de votre part ! Oui, j’ai déjà expliqué à certains que la générosité peut inciter l’autre à se montrer bienveillant de manière réciproque parce que son cerveau social recevra un signal positif et lui indiquera qu’il devrait agir en ce sens. Mais qui aurait l’idée de rendre cela obligatoire ? N’est-ce pas là encore, un ratage de votre éducation cartésienne, qui vous aurait appris que ‘si et seulement si’ A alors B ? Si deviendrait nécessaire et surtout suffisant.
C’est exactement ce principe de réciprocité induite (voire obligatoire) que l’automatisation du marketing est en train d’installer un peu partout. Si tu as lu mon article alors je peux t’en envoyer un autre, mieux, une tonne d’autres, t’inclure dans la catégorie leads chauds bouillants à qui l’on devrait proposer notre dernier livre blanc ou que je vais transférer illico au service commercial pour un appel qualifié. Stop ! Please ! Love me first !…
Evidemment, nous aimerions tous être recommandés pour nos compétences et nos talents professionnels ! Mais il me semble que cela se mérite non ? Si tu me recommandes, c’est que tu le souhaites. Et c’est tout ! Sinon, si tu imaginais que cela te donnait le droit de m’écrire pour me suggérer d’en faire autant pour toi, tu t’es lourdement trompé. Je suis gentil, certes, mais uniquement quand j’en ai l’intention ! Et cette volonté est totalement indépendante de toute tentative de manipulation extérieure, d’une part, et n’est pas corrélée à un business commun ou pas, ni à une commission d’apporteur d’affaires ou de je ne sais quel renvoi d’ascenseur, d’autre part. Est-ce bien clair ?
Conclusion, si vous voulez obtenir la recommandation de quelqu’un, faites en sorte qu’il en ait l’envie, probablement en agissant pour votre bien, par gentillesse, spontanément et n’aller pas lui demander une réciprocité qu’il ne vous a jamais promis. Mais si vous n’avez toujours pas compris le pouvoir de la bienveillance, je peux vous proposer une formation… 😉
Et, si vous êtes sur Paris, je vous recommande un restaurant pur napolitain : Ober Mamma, BD Richard Lenoir… #enjoy #freetip