Mois: décembre 2020

Faut-il dire merci à Noël ? #oupas

Tu sais quoi ? Je passe 30 petites minutes sur Linkedin et j’ai déjà deux ou trois envies de meurtre ! Non attends, je vais me calmer ! C’est Noël tout de même ! C’est l’heure de dire à tout le monde combien tu les apprécies, combien tu tiens à eux et elles, et aussi à tous ceux et celles que tu crois faire partie de ton réseau alors que l’ami Stéphane te rappelle, que tes contacts d’il y a 2 ans ont certainement disparu ou changé d’adresse depuis et que leur envoyer tes voeux par mail est aussi absurde que la publicité « Like a Bosch » qui n’en finit pas de me tuer les oreilles ! (dis-moi que toi aussi et je t’envoie un cadeau de non Noël !…) Alors tiens puisque c’est la journée mondiale du merci à tous, prends-en un de ma part ! Sérieusement !? Tu crois qu’il fallait attendre Noël pour dire merci ou je vous aime, à tes clients ou à tes collaborateurs ? Tu fais partie de ces gens …

Evasion : un bien grand mot pour sortir de 2020 ! #courage

Après le surprenant succès du mot #cufinement (cf l’article précédent), revenons à ce qui aura marqué une année pas comme les autres, grâce au travail formidable de Delphine (dont on a déjà parlé ici) rassemblé dans un ouvrage essentiel : Un Bien Grand Mot (#UBGM). Et tout d’abord, affirmons ensemble qu’il nous faut « redonner le goût de ces nuances qui permettent de traduire la subtilité de la pensée, et surtout ne pas gommer la complexité de la langue française ». Car « les mots ne feront chair qu’au moment où ils seront réciproques, c’est-à-dire lorsqu’ils seront entendus de tous. Sans compréhension mutuelle, il subsistera toujours une fracture, celle qui met à mal l’unité et la construction d’un avenir commun« . Et quel plus joli mot pour ouvrir cette réflexion sur notre langue que cette évasion dont nous rêvons tous ! Certes, il est loin ce moment où nous fûmes subjugué par les images de Carlos Gohsn jouant les filles de l’air, se faisant la malle, prenant la fuite provoquant le désarroi risible chez ses ennemis japonais. Mais avouons-nous …

Biais cognitifs : une exposition sur le #cufinement !

Oh la belle surprise ! Ton cerveau s’est arrêté sur le mot bizarre qui vient terminer ce titre et tu t’es fait cette réflexion : que peut bien cacher cette approximation verbale ? Veux-tu que je te dise la vérité : dans cufinement, il y a un cul ! Pas très fin ce jeu de mots ?… C’est peut-être ce qui a éveillé ta curiosité et lorsque tu as eu confirmation par l’image, que ce n’était pas possible, il a fallu que tu lises la suite pour en avoir le coeur net ! L’image d’une belle paire de fesses (d’un strict point de vue artistique), n’est pas forcément une nouveauté dans la communication. On peut d’ailleurs s’en offusquer si le « cul » présenté est féminin comme d’un usage grossier, renvoyant à la tendance au voyeurisme et à une certaine expression du désir masculin. Mais les images ci-dessous sont celles d’une photographe renommée qui revendique tout autre chose et notamment la diversité. Oui ! Après tout, si les photos sont sublimes, les fesses mises ainsi à l’honneur …

Une brève histoire de Lucy #HumanKind

On en parlait ce matin dans un webinar consacré aux tendances marketing pour 2021 et au-delà, avec Philippe, Gabriel et Mickael, le récit est au coeur des enjeux relationnels pour les marques. Activer et maintenir une relation préférentielle avec les clients, passe et passera encore plus, par la qualité des récits que les marques proposeront à leurs publics. Certes, la qualité des contenus de marque doit primer sur leur quantité, mais cela ne signifie pas que leur impact ne puisse être boosté ou démultiplié par des campagnes finement orchestrées. Le marketing doit trouver les moyens, les idées pour à la fois mieux nous raconter ce que nous aimons, et moins nous polluer de tout ce que nous trouvons inutile et irritant. Un vrai challenge qui remonte à l’origine de l’homme, si l’on s’en tient à Sapiens, doté d’un langage puis d’autres moyens de propager un message. Alors, lorsque je reçois un communiqué de presse de l’agence BETC pour m’annoncer la sortie d’un nouveau jeu vidéo, je me sens un peu envahi, presque pollué par un …

5 tendances marketing pour 2021 ! #sayswho ?

Vendredi 11 est la date retenue pour un webinar qui évoquera les tendances marketing 2021, selon 4 personnes principalement orientées marketing, avec une expérience conséquente, du vécu et des conseils partagés avec leurs clients. Mais pourquoi ? Oui, j’en serai et je préfère te prévenir tout de suite, en écrivant ici ce que je dirai (#oupas) vendredi, je n’imagine pas une seule seconde que mes « tendances » seront tendances en 2021 ! Comme l’a fait remarquer l’intervenant précédent (j’adore cette phrase introductive, nettement plus subtile que le fameux « je voudrais rebondir »), je suis davantage dans l’incantation que dans la prévision. Ah ah ! Tu crois ça Philippe ?… bref ! passons en revue mes pseudo tendances, si tu veux bien ! 1 – La taille compte, surtout quand elle est petite ! Les vidéos doivent être courtes, les textes sont désormais formatés par les plateformes et réduits à quelques mots, à un vocabulaire tellement standardisé que l’on pourrait dire n’importe quoi avec les mêmes mots… Note de la rédaction : cela permet à certains de croire …

Faut-il joindre l’utile à l’agréable ? #stratégie #marketing #2021

Je lis la tribune de mon amie Cyndie, éclaireur de marque et directrice marketing de Cision France, relayée par le Siècle Digital et qui nous propose en trois points de préparer notre stratégie marketing pour 2021. Et, oh surprise, la première recommandation pour passer à l’après 2020 est d’inviter les marques à faire la démonstration de leur utilité ! Vieux débat économique s’il en est, l’utilité (et même celle d’une marque) existe-t-elle ? Rappelons que ce principe introduit par John Stuart Mill, prescrit d’agir pour tendre vers la maximisation du bien-être collectif. Amusante interprétation contre-intuitive de ce que l’utile pourrait être agréable et contribuer au bonheur ! Alors que dans ce que je crois comprendre de la préconisation de Cyndie, il serait davantage question de montrer ce à quoi sert la marque dans la vie des gens. Est-ce la même chose ? Devons-nous prouver notre utilité afin de nous rendre agréable ? Est-ce que j’achète un objet pour me faire plaisir ou parce qu’il a une réelle utilité ? En tant de crise économique, on …