Depuis 5 ans nous assistons, toi et moi, à la montée en puissance des sites vantant les mérites de la seconde main. Cette idée « géniale » que tu aurais en revendant les fringues moches ou qui ne te plaisent plus (n’est-ce pas un peu la même chose à tes yeux ?) à une gentille personne qui aimerait payer moins cher pour être habillée comme toi (mais hier). Vendre des occasions. Rien de neuf me dirais-tu si tu te souvenais que les journaux en papier regorgeaient au 20ème siècle de petites annonces équivalentes. Oui mais avec le numérique, c’est tellement plus facile ! #oupas Et puis, tu te sens responsable. Tu ne jettes plus, tu vends. Economie parallèle qui met du beurre allégé dans tes épinards (en manges-tu encore ?). Bravo ! Alors si ce changement de comportement provient sans doute de la perception d’un gain d’argent complémentaire, il trouve sa limite dans l’irresponsabilité du tout neuf, tout de suite. Pourquoi devrions-nous jeter ou même revendre ce qu’il est encore parfaitement de conserver et d’utiliser encore ? …