Mois: avril 2022

Comment franchir la ligne en marketing ? #BougeToi

Oui il fait beau, le ciel est bleu et tu as envahi les terrasses pour bien profiter en ce mois d’avril. C’est bien. Mais ne serait-ce pas aussi le moment de faire un peu (plus) de sport ? Allez on s’y (re)met ? Tu me suis ? Je discute de sport avec Moko qui me fabrique avec constance et bonne humeur des burgers frites pas forcément allégés, car lui et moi partageons cette passion depuis longtemps. Cela nous semble naturel. Elle est en nous pour la vie. Pourtant, il faut bien te l’avouer, cher.e lectrice.teur, plus les années passent et plus la motivation nous échappe, nous laisse trouver des excuses faciles lorsqu’il s’agit de renoncer au footing matinal. Mais toi, qui est jeune, pourquoi ne trouvez-tu pas cette énergie ? Pourquoi refuses-tu de te fixer de nouveaux challenges, de t’élancer dans la performance, la satisfaction de sensations inconnues, du frisson de la sueur qui te coule dans le cou ? En questionnant des étudiantes, alors que nous évoquons ensemble le marketing comportemental, je vérifie la …

Le marketing qui vous fera marcher sur Mars #WalkOnAmazing

Depuis le temps que certains me font rêver avec leurs aventures spatiales, imaginées, fantasmées ou presque à portée de nos vaisseaux, il fallait bien que ça arrive. Oui j’ai ressenti cette incroyable émotion que Scott nous transmet dans cette histoire présentée par une marque portugaise : Amorim Cork Flooring. Attends une seconde, je te donne quelques infos indispensables pour la suite de l’aventure. Scott Kelly est un ancien astronaute, qui a passé près d’un an en orbite quelque part dans l’espace dans la station internationale (un peu comme notre jeune Thomas). Il n’ira pas sur Mars. Il n’a pas été non plus l’un de ceux qui ont marché sur la lune (et ce n’est pas non plus le capitaine Haddock). Mais il aurait aimé ça. Il aurait adoré découvrir des sensations uniques, inconnues, inexplicables, et revenir les raconter à sa femme et peut-être à nous. Ce que je trouve exceptionnelle dans cette histoire, c’est la facilité avec laquelle nous sommes transportés avec lui dans cet imaginaire. On oublierait presque que la démonstration se fait en …

La responsabilité de l’entreprise est-elle un sujet de communication ? #RSE #podcast

Lorsque tu commences à te poser des questions sur un sujet aussi essentiel, c’est certainement que tout n’est pas clair. Il y a matière à débat. Qui est vraiment responsable et de quoi ? Faut-il communiquer sur sa responsabilité ou laisser les autres la constater, la louer, la récompenser ? Est-ce à la direction générale de porter la #RSE ? Autant te dire que si tu es concerné par cet enjeu dans ta boîte, c’est sans doute l’occasion de découvrir les podcast du décodeur de la communication, créés et animés par Laurent, le brillant patron de l’agence Mavericks. Accompagné par Jean-François, nous conversons dans cet épisode de 50 minutes, de cette RSE que beaucoup imaginent désormais comme un instrument de communication hélas dévié de sa trajectoire et tombé dans la machine à laver du green. Pour nous, il convient de bien définir le périmètre de la responsabilité, de bien comprendre que l’entreprise ne peut embrasser tous les sujets, toutes les responsabilités, car il est évident qu’elle n’en a mis les moyens ni la vocation. Choisir …

Sauver la planète, est-ce une raison d’être ? #oupas

Le rapport du GIEC nous donne trois ans pour enclencher un véritable changement de comportements de tous pour réussir à inverser (ou à freiner suffisamment) la dégradation de notre chère terre. Alors oui, il faut y aller ! Mais non, ce n’est pas une raison d’être pour une entreprise dans l’énorme majorité des cas, et encore moins pour celles qui ont été créées au siècle dernier (et avant). Je l’affirme sans te ménager : ton entreprise n’est pas un héros. Point final. Ta marque non plus. En revanche, tes salariés, tes clients, eux, peuvent être ces héros qui sauveront le monde pour peu que tu les aides, tu les inspires ou tu les félicites pour chacune des actions, chaque impact positif qu’ils ont et auront sur le changement profond dont nous avons besoin. Ce n’est pas du tout la même chose. Je m’agite à chaque fois que j’entends un dirigeant communiquer sur la raison d’être en transfigurant son entreprise en héros au service de l’humanité. Soyons clairs : l’entreprise est une communauté d’humains. Eux seuls …

La rencontre 10 ans après ça donne quoi Martin ?

Comment ça Martin ? Oui Buber. Le philosophe de la rencontre avant Charles Pépin, qui d’ailleurs le cite en majeur dans l’introduction de son livre sur ce sujet crucial. Et là, comme un flash, me revient les longues analyses de la rencontre que je proposais à mes étudiants à partir d’une web série rarement égalée (et d’ailleurs primée aux Amy Awards). The Beauty Inside. Un exercice magnifique autour de notre volonté de rencontrer l’inconnu(e) face à la complexité de nos préjugés, de nos perceptions erronées de la personnalité, de l’oubli définitif de la bonne première impression. Alors j’y reviens maintenant, et c’est trop tard. En effet, j’aurais dû échanger sur Buber avec François, au cours d’un podcast sur ce thème qui sera disponible très prochainement (me dit-il). J’aurais dû évoquer à quel point nous souffrons de nos propres interdits, de nos biais cognitifs, de nos exigences extravagantes, de nos passés décevants ou évaporés, au moment de rencontrer l’autre. Sans filtre. Sans attente non plus. Rencontrer c’est aller bien plus loin qu’un échange poli de banalités …

Pourquoi tu cours Marvin ? La diversité comme un engagement #Patagonia

Récemment, j’ai partagé l’un des engagements de cette marque absolument remarquable sur un réseau social et je me suis mis à suivre son compte Twitter Europe. Le début d’une relation plus serrée entre nous. Presque une rencontre défragmentée comme l’expliquerait François (#teasing). Et puis ce matin, je découvre un film produit par Patagonia qui m’emmène outre-manche, suivre le cours du fleuve que je ne connais vraiment qu’à Londres ou à Oxford, la Tamise. Je regarde, j’admire la foulée souple de Marvin Johnson et j’écoute, je suis de bout en bout son récit émouvant. D’abord fasciné par la volonté d’un athlète de dépasser ses propres limites, de se lancer un défi inique et résolument tourné vers l’inconnu, je suis rapidement pris par l’histoire. Cours Forest devient cours Marvin et à la différence du parcours héroïque et fantaisiste de Gump, celui de Johson est autrement symbolique. Il est illustré par des images d’archives qui nous rappellent que l’empire colonial britannique a accueilli de nombreuses communautés venues chercher un confort économique et matériel très loin de leurs pays …

Faut-il encore faire des cadeaux ? #oupas

Curieuse question qui vient percuter une actualité morose mais qui trouve sa source dans la course aux promesses qui tient lieu de débat électoral du moment. Une marque, une entreprise doit-elle offrir des cadeaux à ses clients, à ses employés, à ses partenaires ? A qui d’après-vous ? La semaine dernière lors d’un webinaire organisé par mon ami Alex, nous avons tous les trois (Matthieu était avec nous) offert un cadeau aux participants et même à ceux qui s’étaient inscrits et qui n’auront eu droit qu’au replay. Belle initiative proposée par Alexandre ! Merci ! J’ai proposé un cadeau d’une valeur impalpable, non monétaire, sans doute un peu difficile à appréhender : réécrire le contenu d’un.e participant.e sous la forme d’une histoire. Un article de blog, un post, un scénario de vidéo, peu importe, tout me convient. Tu sais quoi ? J’ai cru que j’étais généreux. Quelle déception ! Si peu de demandes, alors que pendant un instant, j’ai imaginé être submergé de travail. Tu te dis, que j’ai une vision de bisounours, une estime …

Stratégie de marque : une histoire d’hommes ? #oupas

Evidemment réduire l’histoire épique d’un repas entre un fils et un papa à un film de 3 minutes, va faire rire ou pleurer. Elle nous renvoie aux déboires des pères qui se retrouvent confronter à « maman fait pas comme ça » et autres « chez maman on mange des papillons ». Elle nous renvoie à l’image de la séparation, de la désintégration de la cellule familiale dans laquelle chacun à sa place, son rôle et ses prétendus savoir-faire. Alors quand il s’agit de récupérer son gamin pour une soirée ou un week-end entre hommes, le moment du repas est déterminant. Pas forcément parce que c’est là qu’on attend les hommes, mais parce que le lien social entre nous, est, dans notre culture, fortement impacté par les moments autour de la table. Ce soir ça pourrait être un spaghetti bolognaise, parce que la marque qui nous parle ne prend pas le pari de la difficulté culinaire et tient à rester accessible au plus grand nombre. A moins que. Cet exercice de narration autour du manger mieux, est-il déclinable à …