Disons-le tout de suite : merci Martine (@loutro1990) ! L’an passé je m’étais étonné de ma non participation à ce TedX consacré à la place de la femme dans notre société, organisé par Béatrice Duboisset dans une chronique publiée ici même :

Alors vendredi soir, j’étais aux anges ! Enfin juste à coté ! Et ce fut une très belle soirée que je vous raconte en quelques tweets. J’ai beaucoup aimé le duo des « ambassadeurs » : Sandra Freeman (@FreemanSandra) et François Saltiel (@fsaltiel), journalistes non dénués d’humour et d’énergie qui ont su dynamiser les presque 4 heures de talk.

Les principales inspirations de cette édition autour de la place des femmes dans la ville – donnant le hashtag de l’event : #EQUALIciTy sont surtout mises en évidence par les disparités actuelles et les solutions à trouver.

A commencer par la ville elle-même qui n’inspire que très peu de confiance, tant son aménagement, ses infrastructures et ses codes ont été érigés par des instances purement masculines, comme le souligne justement Sybil Cosnard (@CITYLinked). Conséquence, les femmes ne s’y sentent pas bien, alors qu’elles sont les vecteurs de l’harmonie sociale ! Ne faudrait-il pas de toute urgence instaurer une participation massive des femmes dans la définition de la ville ?

Peut-être est-ce aussi une question de pouvoir ? Pouvoir de la parole donnée aux femmes qui semble dans l’impasse et qui nécessite une vraie révolution de mentalité. Il appartient aux femmes de prendre le pouvoir ! Tout simplement ! S’exprimer en public est jubilatoire et donne une force inouïe à celui/celle qui se tient face à son auditoire. Aux femmes d’en prendre conscience : celui qui parle est écouté et respecté par l’impact émotionnel qu’il crée. C’est ce que nous déclare la mère-adjointe Madeline Da Silva (@DASILVAMADELINE) !

Et puis vient le tour d’Iris Brey (@IrisBrey) de nous plonger dans ce gouffre du manque d’espace donné aux femmes. Elle nous parle du cinéma, des séries qui sont très majoritairement produites, écrites, et réalisées par des hommes. Dès lors, notre culture est à placer sous le « male glaze » qui non seulement transforme la femme en objet mais prend tous les angles de vue d’un regard masculin. A quand la « female gaze » nous lance Iris ? Si la population féminine dictait son regard sur le monde, nous aurions peut-être une autre ouverture d’esprit. Certes ! Mais la question de l’amour doit-elle être sexuée ? Comment mettre en scène un ressenti féminin des situations ou des relations de couple ? Un débat s’ouvre : les humains s’aiment-ils aussi peu ?…

La confiance en l’humain pour trouver la solution est essentielle. La confiance en soi aussi. C’est ce que raconte habilement Marie Treppoz (@maricuicui) dans un talk tout en douceur quoique un peu narcissique. Et puis, j’ai apprécié que Marie revienne sur cette expérience test autour des maths : il suffit de dire à une classe de filles qu’elles ont d’habitude de meilleures notes que les garçons pour que leur scores en maths soient nettement supérieur à la moyenne ! Ca va mieux en le disant !

J’ai envie de conclure ce reportage / ce débrief par l’image d’un homme courageux. Oui, courageux, parce que s’exprimer face à un public à 90% féminin et qui aura entendu toute la soirée, les mauvaises attitudes et les crimes commis par les hommes, il en faut ! Mais son propos nous emmène plus loin. Ou peut-être plus près de la sagesse trouvée dans la prise de recul, lorsqu’il nous rappelle que nos différences sont et font la beauté de notre espèce. Merci Laurent (@lsaussereau) !

Alors il me reste en tête cette question fondatrice de toute philosophie : qu’est-ce qu’être un homme ? Devrais-je écrire « ou une femme » ?… Une réflexion qui nous ramène au bon souvenir de Simone Veil puisque cette femme de courage et de coeur est devenue symbole de l’engagement vers l’égalité. Partageons notre espace et nos vies !

Bref ! Merci à toute l’équipe de ce TedXCEWomen et à sa créatrice Béatrice Duboisset (@DuboissetB) ! See U next year !