Il y a des gens qui écoutent de la musique, des gens qui chantent dans leur voiture, sous la douche et aussi des gens qui font cette musique que j’aime. Alors j’ai quelques CD (ce truc qui a remplacé nos vieux vinyles), un peu moins de mille, qui se sentent un peu seuls chez moi. Car vois-tu, je suis un homme digitalisé jusque dans sa culture. Pas encore remplacé par mon Chat, mais de plus en plus utilisateur d’outils et de plateformes numériques.

Cette semaine, j’ai adopté deux nouvelles plateformes : Substack et Qobuz. Comme ça, d’un clic. Sans aucune souffrance, sans aucune hésitation. Je suis comme un enfant devant la vitrine de Noël, j’aime ce qui me permet de découvrir de nouvelles idées, de nouveaux sons, aussi.

Mais tu me diras que je suis déjà abonné à Apple Music, que je pourrais me servir de Deezer ou de Spotify ou de … blablabla… Oui mais. Qobuz c’est le service de streaming musical français ! Na !

Et si tu fais un essai (gratuit), tu pourras découvrir deux choses essentielles : la qualité d’écoute est optimale (et hop, fini les mp3 pourris et mal amplifiés que tu essaies de nous infuser dans tes soirées agrémentées par des paquets de munster munch ), et le choix qui t’es proposé est lui aussi basé sur la qualité des artistes (et non plus sur l’infernale dictature des majors et des sponsorisations à outrance de playlist épuisantes).

Le son est de retour dans tes oreilles. C’est beau non ? Evidemment cela a un prix. Plus élevé que la moyenne des plateformes mondiales. Heureusement. Parce que je ne crois pas que l’on puisse s’affranchir de payer lorsqu’on souhaite favoriser et profiter d’un niveau de création et de production musicale proche de l’excellence. Rien ne remplacera le son en direct mais Qobuz fait le pari de nous rapprocher de cette qualité et ça fait du bien.

Est-ce le discours d’un puriste ? Faut-il toujours que la qualité soit plus couteuse que l’immense océan rouge de la médiocrité partagée ? La culture ne devrait-elle pas être hyper accessible dans les meilleures conditions ? Oui.

C’est tout l’enjeu du marketing ZERO : respecter son public. Ne pas diminuer la qualité sous la pression du prix ou de la concurrence. Accepter d’avoir moins de clients que d’autres mais pour mieux les traiter, pour mieux leur parler, et pour mieux les servir. Je suis toujours étonné de constater que très peu de gens se soucient de la qualité du son, lorsqu’il s’agit d’écouter de la musique. Où donc s’est envolé notre exigence ? Je ne suis pas musicien, je ne sais jouer d’aucun instrument, je ne sais pas chanter, mais je sais reconnaitre à l’oreille un bon son, une « bonne » musique. Et j’aime ça !

Alors, je t’invite à te poser cette question, toi qui me lit, en pensant que je sais écrire, pourquoi faudrait-il exiger l’excellence lorsqu’il s’agit de musique ? Je te donne ma réponse, qui ne vaut qu’un avis parmi d’autres : parce que nous devrions toujours être à la recherche de l’excellence (et que la vie sans musique, c’est un calvaire… d’après Nietzsche adapté par mon Chat). C’est notre nature humaine. C’est ce qui nous a fait progresser. En musique aussi. Il se trouve que tu payes de plus en plus cher pour des écrans, que tu trimballes partout. Mais t’es-tu préoccupé du son, ou même de la qualité de ce que tu écoutes nonchalamment avec tes écouteurs blancs mal coincés dans tes oreilles fatiguées de la pollution sonore des villes ?

Et puis si tu n’es pas convaincu par mes mots, voici ceux des fondateurs de Qobuz :

« Le premier respect qu’on doit à la musique c’est de la donner à entendre dans de bonnes conditions, aussi proches que possible de ce qu’ont voulu l’artiste et le directeur artistique. Voilà pourquoi chez Qobuz nous avons travaillé, bien isolés, à convaincre nos fournisseurs de nous autoriser à diffuser autre chose que ce fichu MP3 ! Qobuz a été le premier service au monde à vendre de la Qualité CD 16-Bit/44,1 kHz en téléchargement sur tout son catalogue. Qobuz a été le premier service au monde à proposer le streaming en Qualité CD 16-Bit/44,1 kHz.« 

A la fin, l’idée c’est de retranscrire l’émotion…

Ne me dis pas que tu ne te soucies pas de la qualité. Même si parfois tu écoutes un peu n’importe quoi… oui ça nous arrive… non, je ne citerai pas de noms de pseudo artistes préfabriqués pour ne pas te vexer… #ahahah

Bref ! Vive la musique !

Et maintenant vidéo :